Il y a l’opéra pour enfants, et aussi l’opéra pour tous, de 7 à 177 ans… Awatsihu, de Philippe Forget, est dans cette dernière catégorie… Ce conte, inspiré par la forêt amazonienne, dit « comment les oiseaux trouvent leur voix ». Il est créé en agglomération lyonnaise puis emmené en tournée. Le compositeur y dirige 5 chanteuses et un clarinettiste, des Solistes de Lyon.
Concert de rentrée au CNSMD, avec son Orchestre d’étudiants que dirige Peter Csaba, et un très beau Concerto « pour la main gauche », de Ravel, par Alexandra Roshchina. Solenne Le Trividic et Chloé Chavanon chantent quelques extraits des Chants d’Auvergne de Canteloube, en un sentiment poétique.
Sur les hauts plateaux d’Auvergne
Thierry Escaich commence sa 3e et dernière année de sa résidence compositrice à l’Orchestre National de Lyon. Ce n’est pas à l’orgue – son instrument de prédilection, dont il est interprète privilégié, notamment dans la salle de l’Auditorium – qu’il confie sa création d’automne, mais au violon. Son concerto, partition ample et tourmentée, est créée par David Grimal et l’ONL, que le chef autrichien Christian Arming conduit aussi avec inspiration dans Schubert et Janack.
Les Musicades de Lyon fêtent leur 20e anniversaire : pour cette association qui a joué et joue un rôle déterminant dans l’activité musicale de la Ville et de la Région, ç’aura été l’occasion d’un beau coup de dés, avec une intégrale des Quatuors de Beethoven, en six concerts, par le Quatuor Auryn. Pari réussi, tant par la splendeur de l’interprétation que par l’écho dans le public fidélisé et renouvelé de musique chambriste entre Rhône et Saône.
Le fondateur et directeur artistique du Festival de Verbier, Martin Engstroem, était « venu du froid », plus précisément de Stockholm où il est né et a passé sa jeunesse. Très tôt en contact avec l’art et tout spécialement avec la musique, il est devenu « accompagnateur et passeur » des artistes internationaux. Et ses activités de multiples formulations – conseil, organisation, contact – lui ont permis, le moment venu – au début des années 1990...
Nelson Goerner peut être regardé comme un généraliste du piano romantique. Et un hôte privilégié de la Suisse, où Martha Argerich lui permit de venir très tôt suivre l’enseignement de Maria Tipo. Particulièrement attaché aux œuvres de Chopin – qu’il joue et enregistre aussi sur instruments d’époque -, de Schumann et de Schubert, il a inscrit ces compositeurs dans les programmes du festival de Verbier qui l’a réinvité en 2009.
Les Nuits Romantiques ne sont-elles plus tout à fait ce qu’elles étaient au bord du Lac-par-excellence ? Ou bien le Temps suspend-il son vol pendant la Valse ? La Valse dans tous ses états musicaux et chorégraphiques est le thème de la session 2009, pas si frivole qu’il n’y paraît, et riche en regards de coulisses vers l’histoire, la sociologie et l’esthétique.
Au Pays des Pierres Dorées Beaujolaises, un court « festival » de début d’automne, où pour la 5e année des musiciens amoureux de ce paysage proposent la musique de chambre en dominante XIXe. Sous la houlette des pianistes Hervé Billaut et Philippe Cassard, de la violoniste Marie Charvet, des violoncellistes Roland Pidoux et Patrick Gabard.
La très importante session de musique de chambre lyonnaise revient pour son 20e anniversaire avec une programmation passionnante, rarement donnée : l’intégrale des Quatuors à cordes de Beethoven, confiée au Quatuor Auryn. En 6 concerts dans l’acoustiquement parfaite Salle Molière,...