mardi 19 mars 2024

Direct cinéma : Casse-Noisette de Tchaikovski, ROH, le 8 déc 2022

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Direct cinéma : Casse-Noisette de Tchaikovski, ROH, le 8 déc 2022 – La Royal Opera House de Londres (ROH) diffuse le 8 déc 2022, Casse noisette / The Nutcracker – découvrez le monde enchanté de Clara au moment de Noël… 

Ballet intemporel en deux actes, Casse-Noisette est présenté au public pour la première fois en décembre 1892 au Théâtre Mariinsky à Saint-Petersbourg. L’histoire s’inspire du conte allemand d’Ernst Hoffman, « Casse- Noisette et le Roi des Souris » repris par Alexandre Dumas. Erreur que de réduire le spectacle à un conte pour enfants, car la musique de Casse-Noisette est un condensé de tubes demeurés depuis la création, inoubliables et très populaires.

La chorégraphie originelle est de Lev Ivanov (reprise ici et réadaptée). La magie de ses pas, les tableaux collectifs, surtout le beauté enivrante de la musique en font toujours aujourd’hui le fleuron des ballets romantiques russes, et aussi, le sommet de l’inspiration chorégraphique de Tchaïkovski : le compositeur y réussit une immersion féerique dans le monde de l’enfance, n’hésitant pas à oser une orchestration somptueusement scintillante (le célesta dans le tableau de la Danse de la fée Dragée). Le célesta est d’ailleurs souvent assimilé au personnage clé de Clara.

 

 

PLUS D’INFOS sur le site ROH London

https://www.roh.org.uk/cinemas/production/51191
Durée : 2h45 (avec 1 entracte / interval)

Choregraphy : Peter Wright d’après Lev Ivanov
Musique de Piotr Illiytch Tchaikovski

 

 

 

 

 

Synopsis Casse-Noisette 

Au pays des rêves…

Acte I. L’intrigue, inspiré du livret d’Ivan Vsevolojski et Marius Petipa s’inspire de l’adaptation qu’a fait Alexandre Dumas d’un conte d’ETA Hoffmann : Casse-noisette et le roi des souris. Il met d’abord en avant une fête de Noël qui place les enfants (Clara, son frère Fritz) au devant de la scène dans une série de divertissements réglés par l’oncle Drosselmeyer (où paraissent des parents en Incroyables, des jouets – poupées et soldats-, grandeur nature aux gestes saccadés…) : la magie voisine déjà avec le cauchemar et l’inspiration verse souvent dans le fantastique, propre à l’univers d’ETA Hoffmann ; Clara reçoit enfin son cadeau de Noël, un casse-noisette. Mais jaloux, Fritz brise le jouet de sa soeur… Les enfants vont se coucher et le silence règne dans la maison. Comme dans Le Lac des cygnes, Casse-noisette exprime le passage de l’enfance à l’adolescence : une prise de conscience de la féerie à la réalité par l’expérience du mal et des épreuves à surmonter (les forces hostiles du Roi et de la Reine des souris…).

Clara revient dans le salon, inquiète du sort de son jouet fétiche. Un enchantement se réalise et pendant la nuit, au pied du sapin, les jouets s’animent, Casse-noisette devient un jeune homme conquérant… un prince idéal. Il défend Clara contre le roi des souris, le tue grâce à la complicité de la jeune fille : l’on comprend alors que Hans-Peter a été l’objet d’un sortilège jeté par le roi des souris, il a été changé en casse-noisette malgré lui. Grâce au truchement du divertissement imaginé par l’oncle démiurge Drosselmeyer, grâce à la volonté de Clara, le jeune homme a retrouvé figure humaine. Clara et hans-Peter peuvent à présent quitter la maison et voyager : d’abord au pays des neiges, tableau enchanteur qui clôt le premier acte.

Acte II. Hans-Peter emmène ensuite Clara au pays des rêves enfin au pays de Confiturembourg, palais des délices ; puis, Drosselmeyer les introduit auprès de la Fée Dragée et du Prince Orgeat. Hans-Peter raconte à tous comment il a combattu le roi des souris et comment Clara l’a aidé dans cette bataille… La Fée Dragée sert un repas somptueux et raffiné puis un nouveau spectacle se réalise. C’est dans l’esprit des divertissements baroques (opéras de Campra et de Rameau), une nouvelle série de danses collectives aux caractères divers et contrastés : danses espagnole (chocolat), arabe (café),  chinoise (thé), le Trépak, danse russe frénétique … ; la partition regorge de séquences mélodieusement inoubliables servies chacune par une orchestration à la fois puissante et très caractérisée, révélant le génie de Tchaikovski dans l’instrumentation : danse des mirlitons (3 flûtes, cor anglais et cuivres), valse des fleurs (cors), le point conclusif palpitant et entraînant de l’oeuvre, qui intègre aussi un pas de deux entre la Fée Dragée et le prince Orgeat. Rêve d’une petite fille ou libération du jeune Hans Peter, le livret peut être lu en différentes lectures. C’est une rêverie puissante et souvent irrésistible où Tchaikovski retrouve l’innocence de l’enfance en lui donnant un cycle de mélodies inégalées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Précédent direct cinéma « coup de cœur de CLASSIQUENEWS  » :

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CINÉMA, Fidelio le 17 mars 2020, 18h. Jonas Kaufmann chante Florestan dans les salles obscures… Célébrez le 250ème anniversaire de Mudwig Beethoven, grâce à la diffusion en live de la nouvelle production du Royal Opera Fidelio, avec dans le rôel de Florestan, le prisonnier, victime de l’arbitraire tyranique, JONAS KAUFMANN dont le timbre rauque, de félin blessé, la puissance et la finesse devraient renouveler l’interprétation du personnage, dans le sillon d’un John Vickers avant lui.

Jonas Kaufmann... grand retour à la scèneFidelio narre le parcours de Léonore, qui sous les traits d’un homme (Fidelio), entend sauver son mari Florestan, prisonnier politique détenu par le tyran Don Pizarro. Au sommet de l’inspiration digne et tragique de la partition, l’air monologue du prisonnier au bout de tout, mourant, solitaire, dans son cachot tombeau ; puis son duo avec Léonore, celle qui le sauve par amour ; enfin dans le final inondé de lumière, le chœur des prisonniers libérés, ivresse collective la plus flamboyante de tout le répertoire lyrique. La nouvelle mise en scène de Tobias Kratzer, établit des parallèles entre « la Terreur » de la Révolution Française et les crises politiques actuelles ; elle met en lumière les thèmes intemporels du courage, de l’amour, de la « résilience émotionnelle ».

ROH_19-20_FIDELIO_ONE_SHEET__FRENCH_L’unique opéra du compositeur, Fidelio est enregistrée en live du Royal Opera House le mardi 17 mars. Mise en scène : Tobias Kratzer. Aux côtés du ténor allemand Jonas Kaufmann, la soprano italienne Lise Davidsen dans le rôle-titre(Fidelio / Léonore). Avec l’orchestre du Royal Opera House, le chœur du Royal Opera, sous la direction du chef Antonio Pappano. Les retransmissions au cinéma depuis le Royal Opera House comprennent outre la captation de l’opéra, des entretiens et accès exclusifs en coulisses. Projeté dans plus de 1000 cinémas dans 53 pays, le Royal Opéra House entend démocratiser sa saison lyrique.

Durée : 2h55 mn (avec entractes / pauses)

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#ROHfidelio.

Pour plus d’informations et pour acheter les billets : https://www.rohcinema.fr
Identifier la salle la plus proche de votre domicile :
https://www.rohcinema.fr/

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VIDEO

JONAS KAUFMANN chante l’air de Florestan : « Gott, welch Dunkel hier! » / Dieu ! Quelle obscurité / effroyable silence … (Zurich, 2004 – direction : Niklaus Harnoncourt)

 

FIDELIO Salzbourg 2015 – mise en scène Klaus Gut :

Autre extrait de cette production de Fidelio 2015 :
Kaufmann/Pieczonka/König : « Euch werde Lohn in besseren Welten »/Fidelio

 

 

 

Autre version de Fidelio / le choeur final de libération :
Beethoven – Fidelio: O Gott! Welch ein Augenblick! – Bernstein (1978)
Janowitz, Kollo…

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ANNONCE DE LA ROYAL OPERA HOUSE

https://www.roh.org.uk/cinemas/production/39547

https://www.roh.org.uk/cinemas/production/39547

https://www.youtube.com/watch?time_continue=33&v=U3LaeNr9Yyg&feature=emb_logo

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BETHOVEN-2020-deutsche-grammophon-critique-cd-selection-cd-livres-classiquenews-dossier-beethoven-2020-classiquenewsBEETHOVEN CONTRE LES TYRANS… La première en 1805 comportait 3 actes, la deuxième en 1806 n’en comportait que 2. La troisième version créée le 23 mai 1814 à Vienne, a été représentée en France, à Paris à l’Odéon en 1825. Beethoven a mis au net ce qui ne lui semblait pas totalement achevé dans les versions précédentes. D’ailleurs, il n’était pas tout à fait prêt pour la première et il a continué à l’améliorer pour les dates suivantes ! Le succès n’a fait qu’augmenter au fur et à mesure des représentations. Révolutionnaire, Beethoven transmet dans cet opéra sa passion pour la liberté, au point d’assurer aujourd’hui à l’ouvrage, la valeur et le statut d’un mythe lyrique : Fidelio est devenu avec le temps, l’opéra de la liberté contre toutes les formes d’oppression et de pouvoir tyrannique. Epouse admirable et d’un courage immense, Leonore incarne l’amour et la force. C’est lapaix armée, prête à en découdre et ici, capable de changer de sexe et d’apparence, de devenir Fidelio pour libérer de sa prison son époux incarcéré, Florestan…

 

 

 

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La prochaine retransmission live du Royal Opera House sera Le Lac des Cygnes, du Royal Ballet, en direct au cinéma le mercredi 1er avril.

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