CD événement, annonce. Giovanni Simone Mayr : L’amor conjugale, 1805. Opera Fuoco, David Stern (2 cd Aparté).

mayr opera fuoco david stern amor conjugale 805 critique opera classiquenewsCD Ă©vĂ©nement, annonce. Giovanni Simone Mayr : L’amor conjugale, 1805. Opera Fuoco, David Stern (2 cd ApartĂ©). Avant Beethoven, il y eut MAYR, maĂ®tre de Donizetti Ă  Bergame, qui s’empare en 1805, avec sa partition de L’Amor conjugale, de la mĂŞme trame qui inspira Ă  Beethoven son unique opĂ©ra Fidelio. L’amour loyal, lumineux, irrĂ©pressible et finalement victorieux qui unit ici Amorveno et Zeliska, fusionne aussi style germanique et italien, soit l’union parfaite entre deux approches lyriques du nord et du sud des Alpes. Alors que l’orchestration est clairement influencĂ©e par Mozart et Haydn, l’écriture vocale est souvent purement bel canto. Et le traitement des voix, leur conception associĂ©e rappelle aussi le Mozart des opĂ©ras avec Da Ponte, tel Don Giovanni (comment ne pas voir le duo Peters, Moroski, tel le prolongement des expĂ©rience scĂ©niques et vocales de Don Giovanni / Leporello ?).

Ici Mayr fabrique de merveilleux ensembles vocaux – duos, trios, quatuors et sextuors – sans omettre plusieurs mélodies inoubliables entêtantes, qui jalonnent sans temps morts un drame emporté en un acte de quatre-vingt-dix minutes, alliant humour, gravité, sentiment. Sans posséder la frénésie éruptive virile d’un Beethoven, Mayr séduit par son style courtois, aimable d’une élégance très articulée.
CLIC_macaron_2014Après sa crĂ©ation au Teatro Nuovo de Padoue en 1805, L’amor conjugale exploite avec intelligence les ressorts du buffa italien accordĂ© Ă  l’élĂ©gance viennoise (Mozart et Haydn). C’est un festival de timbres et de couleurs aussi grâce Ă  l’orchestre sur instruments d’époque (comprenant de très nombreux solos pour flĂ»te, cor, violon…), et une rĂ©alisation dans l’esprit d’une troupe, menĂ©e par un maestro qui sait partager sa passion du drame, David Stern. Eloquence, vitalitĂ©, et … implication dramatique d’une jeune Ă©quipe de nouveaux talents (comme l’excellent baryton Olivier Gourdy), ou des tempĂ©raments dĂ©sormais familiers telle la mezzo Natalie PĂ©rez… CLIC dĂ©couverte de CLASSIQUENEWS – Critique complète Ă  venir dans le mag cd vd livres de classiquenews.com.

 

 

 

Giovanni Simone Mayr
L’amor conjugale (1805)
texte original français de Bouilly
adapté par le librettiste italien Gaetano Rossi
création au Teatro Nuovo de Padoue en 1805

Chantal Santon Jeffery – Zeliska
Léo Vermot-Desroches – Amorveno
Natalie Pérez – Floreska
Olivier Gourdy – Peters
Halidou Nombre – Moroski
Guy Elliott – Ardelao
Orchestre Opera Fuoco
David Stern – direction musicale

Enregistré à Massy en avril 2021.

 

 

 

En concert :

 

LEVALOIS-PERRET, Dimanche 12 décembre 2021, 18h
Salle Ravel – 33 rue Gabriel PĂ©ri, 92300 Levallois-Perret
RÉSERVEZ
https://billetterie-ville-levallois.tickandlive.com/reserver/amor-conjugale/10112

 

 

 

 

Fidelio de Beethoven sur France Musique

fidelio pichon teste Mari Eriksmoen Katherine Broderick critique opera classiquenewsFRANCE MUSIQUE. Sam 23 oct 2021, 20h. BEETHOVEN : FIDELIO sur instruments d’époque. Production présentée en septembre et octobre derniers à l’Opéra-Comique, Paris, sous la direction de Raphaël Pichon. Avec une distribution convaincante : Siobhan Stagg (Leonore), Michael Spyres (Florestan), Mari Eriksmoen (Marzelline), et aussi l’excellent baryton Linard Vrielink (Jaquino, assistant de Rocco), déjà remarqué dans Tristan und Isolde de Wagner à Aix en juillet dernier …. Leonore travestie en jeune homme (Fidelio), se fait engager dans la prison où son mari Florestan est incarcéré… va-t-elle réussir à libérer son époux, arrêté arbitrairement, victime du sadisme barbare ?
EN LIRE PLUS sur France Musique :
https://www.francemusique.fr/emissions/samedi-a-l-opera/raphael-pichon-dirige-fidelio-de-beethoven-a-l-opera-comique

LIRE AUSSI notre CRITIQUE COMPLETE : Fidelio de Beethoven / Pichon / à l’Opéra Comique, sept 2021 :
http://www.classiquenews.com/critique-opera-paris-opera-comique-le-25-sept-2021-beethoven-fidelio-michael-spyres-katherine-broderick-mari-eriksmoen-pichon-teste/
L’ensemble Pygmalion se montre tout brio dès les premières mesures de la célèbre ouverture, et la direction énergique de Pichon fait rayonner l’orchestre merveilleusement. Toute la science et tout l’art symphonique de Beethoven se dévoilent dans leur performance, avec des cordes fières, des bois sublimes, des cuivres héroïques, en une complicité musicale ravissante ! Une prestation simplement formidable, de surcroît surprenante s’agissant de la première fois que l’ensemble interprète l’œuvre ! Le chœur est moyennement sollicité dans cet opus, mais ses passages sont des pages les plus belles, le finale de l’acte 1 : le très célèbre chœur des prisonniers « O welche Lust ! » devient hymne musical presque spirituel.

CRITIQUE, opéra. Paris. Opéra-Comique, le 25 sept 2021. BEETHOVEN : Fidelio. Michael Spyres, Katherine Broderick, Mari Eriksmoen. Pichon / Teste

fidelio pichon teste Mari Eriksmoen Katherine Broderick critique opera classiquenewsCRITIQUE, opéra. Paris. Opéra-Comique, le 25 sept 2021. BEETHOVEN : Fidelio. Michael Spyres, Katherine Broderick, Mari Eriksmoen, Gabor Bretz, Siobhan Stagg… Choeur et Orch. Pygmalion. Raphaël Pichon, direction. Cyril Teste, mise en scène. 


Rentrée à l’Opéra Comique avec l’unique opus lyrique de Beethoven, Fidelio. Les talents concertés du chef Raphaël Pichon dirigeant son ensemble Pygmalion et du metteur en scène Cyril Teste et son équipe artistique réalise ici une lecture plus humaniste que romantique. La distribution de très haut niveau réunit notamment le ténor Michael Spyres (Florestan) et la soprano Katherine Broderick (dans le rôle-titre) in extremis, tandis que la soprano Siobhan Stagg, annoncée souffrante, assure néanmoins la création scénique. Une véritable merveille musicale en dépit de toute adversité !

Un Fidelio, plus humaniste que romantique

Fidelio est un Singspiel ou « opéra allemand » avec une histoire singulière. Créé à Vienne en 1805 dans l’indifférence, puis recréé en 1806 sans succès, il acquiert sa forme définitive à sa troisième création, après refontes et remaniements, en 1814. Opéra de sauvetage avec l’influence indéniable de l’Enlèvement au Sérail de Mozart, son livret définitif par Sonnleither et Treitschke est inspiré de la pièce de Jean-Nicolas Bouilly « Léonore ou l’Amour conjugal ». Le singspiel en deux actes raconte l’histoire de Léonore, qui, pour libérer son époux Florestan, prisonnier politique retenu par l’affreux gouverneur de la prison, Pizarro, se déguise alors en jeune homme « Fidelio » et se fait ainsi engager comme assistant du geôlier Rocco…

Si l’on peut aborder la partition selon différentes perspectives, les thèmes politiques et sociaux sont toujours d’une grande pertinence, d’une parfaite actualité. La production s’inspire ici de la question du courage de l’héroïne et l’effet de son passage travesti en prison, pour libérer son époux, évidemment, mais surtout « pour changer le monde ».

Cyril Teste s’appuie très fortement et intelligemment sur la vidéo -en direct ! – avec référence à certaines préoccupations du monde actuel. Pendant l’ouverture symphonique, par exemple, le mur des panneaux-écrans sur scène diffuse une scène de brutalité policière à l’encontre de Florestan, puis le travestissement de Léonore déterminée à sauver son mari coûte que coûte. La prison ressemble aux geôles américaines de haute sécurité, avec des lumières froides, une surabondance d’écrans de vidéosurveillance. Cependant la production est ouvertement d’aspiration atemporelle et a-géographique.
La présence des panneaux-écrans face au public, transmettant en direct la vidéo du cadreur-opérateur sur le plateau, avec des nombreux plans près des visages, qui nous regardent, crée un effet de mise en abyme intéressant. L’exploration de la question du regard va parfaitement dans le sens du parti-pris et permet parfois d’illustrer plus profondément certaines strates de signification de l’ouvrage. Par exemple, pendant l’air du geôlier au 1er acte, que nous appelons volontiers l’air de l’argent ou du salaire, où Rocco explique à Marcelline, sa fille, et à « Fidelio », qu’on ne peut pas vivre d’amour, mais qu’il faut un salaire pour être heureux, nous l’observons en train de s’adonner à la corruption ; il vole puis partage les objets et les deniers confisqués aux prisonniers, en direct, discrètement.

Si l’opus peut parfois donner l’impression qu’il manque un peu de cohérence dramatique, il est riche de passages sublimes et de géniales intuitions musicales que les solistes, choristes et instrumentistes interprètent brillamment, dignement, avec une ardeur et une vigueur à la hauteur de la partition !
L’ensemble Pygmalion se montre tout brio dès les premières mesures de la célèbre ouverture, et la direction énergique de Pichon fait rayonner l’orchestre merveilleusement. Toute la science et tout l’art symphonique de Beethoven se dévoilent dans leur performance, avec des cordes fières, des bois sublimes, des cuivres héroïques, en une complicité musicale ravissante ! Une prestation simplement formidable, de surcroît surprenante s’agissant de la première fois que l’ensemble interprète l’œuvre ! Le chœur est moyennement sollicité dans cet opus, mais ses passages sont des pages les plus belles, le finale de l’acte 1 : le très célèbre chœur des prisonniers « O welche Lust ! » devient hymne musical presque spirituel.
Presque spirituelle aussi est l’entrée en musique du ténor Michael Spyres en Florestan au 2e acte. Non parce qu’il fait son entrée avec une musique des plus intenses, ni parce que le premier mot qu’il prononce est le mot dieu… Mais précisément en raison de tout ce qu’il met dans le chant, avec une émission sans défaut, un sublime legato, le timbre beau et un jeu d’acteur bouleversant de ferveur. L’entreprise menée par Léonore prend alors tout son sens : qui ne risquerait pas tout pour retrouver cet homme ? A la fin de cet air « Gott! Welch dunkel hier! » s’entendent les premiers bravos et applaudissements effrénés de la soirée, par un auditoire entièrement captivé.
La soprano Katherine Broderick, chantant le rôle-titre depuis la fosse, est tout aussi captivante. Appelée in extremis pour remplacer Siobhan Stagg souffrante, ce n’est pas juste la Léonore qui sauve Florestan, mais l’artiste qui sauve la représentation nous offrant au passage, avec une grande générosité et grandeur d’âme, toutes les qualités de son talent artistique. Son grand air avec récitatif accompagné « Abscheulicher! Wo eilst du hin? », morceau le plus redoutable de bravoure et d’héroïsme atteint le sublime en un chant dramatique imprégné d’ardeur et de dignité, inoubliable.

Tous les solistes semblent habités du même désir d’honorer l’œuvre, d’honorer l’art, de s’honorer eux-mêmes ainsi que l’auditoire, par le déploiement évident de tous leurs talents. La complicité des instrumentistes se trouve également sur le plateau chez ses formidables chanteurs-acteurs. La Marcelline de la soprano Mari Eriksmoen, faisant ses débuts à l’Opéra Comique est une véritable découverte ! Son air du 1er acte, « O wär ich schon mit dir verein » est rayonnant et charmant ; sa voix ronde et saine, au timbre lumineux, ravit très tôt les cœurs. Le Rocco du baryton Albert Dohmen a quelque chose de touchant, tout en campant une caractérisation pompière et bon enfant, ajoutant un je ne sais quoi de gai et de drôle dans ses passages et dans les ensembles. Le Pizarro de la basse Gabor Bretz est excellent ! Le personnage est méchamment intense et maléfique s’exprimant en graves saisissants, pour preuve le rythme tout à fait endiablé de son air « Ah! Welch ein Augenblick ». Remarquons également les prestations courtes mais mémorables du ténor Linard Vrieland au très beau timbre dans le rôle de Jaquino, et du baryton-basse Christian Immler d’une grande classe en Don Fernando. Enfin la soprano Siobhan Stagg, souffrante, a su assurer le rôle au niveau scénique malgré son état.
Une œuvre incroyable avec des musiciens de très haut niveau triomphant sur l’adversité, à l’instar de la vie du compositeur, plus humaniste que romantique au final. Une production pleine de mérite à vivre sans modération ! En direct sur arteconcert.com le vendredi 1e octobre à 20h, puis le samedi 23 octobre sur France Musique à 20h. A l’affiche à l’Opéra Comique les 25, 27 et 29 septembre ainsi que les 1er et 3 octobre 2021.

VOIR en REPLAY sur ARTEconcert, jusqu’au 30 septembre 2022 :
https://www.arte.tv/fr/videos/103924-000-A/fidelio-de-beethoven-a-l-opera-comique/

PARIS, Opéra Comique. FIDELIO, 25 sept > 3 oct 2021

Fidelio-beethoven-teste-pichon-opera-comique-septembre-2021-annonce-critique-opera-classiquenewsPARIS, Opéra Comique. BEETHOVEN : Fidelio. 25 sept > 3 oct 2021. Pichon / Teste. Après les deux premières versions créées en 1804 et 1805, sous le nom de « Léonore », la 3è et dernière proposition par l’auteur, jouée à Vienne en 1814, s’intitule désormais « Fidelio ». Le metteur en scène exploite les champs significatifs liés au travestissement de l’épouse fidèle Léonore, devenu « Fidelio » pour sauver son époux emprisonné : « J’ai choisi (…) de considérer le travestissement comme une expérience identitaire vertigineuse dans laquelle je est toujours un autre.

Leonore ou Fidelio ?

Une fois changée en homme, Léonore n’est pas plus Léonore que Fidelio mais son corps est devenu une arme politique capable de renverser l’ordre du monde. De déjouer un système injuste dans lequel l’idéologie de la surveillance règne en maître. Il y a quelque chose de l’ordre de la naissance dans ce travestissement : devenir homme ici, c’est renaître, mais renaître au cœur d’un paradoxe : dans le corps de l’ennemi, le gardien de prison. Sommet de l’imposture : faire semblant d’appartenir à un système que l’on attaque de l’intérieur ; en épouser les codes, les gestes, la langue pour construire un récit fictif qui se déploie au cœur du réel, et qui paraît plus vrai que vrai. La fiction Fidelio trompe non seulement les travailleurs et le gouverneur de la prison mais aussi Marceline dans l’intimité de son désir. C’est dire son pouvoir de subversion et sa puissance », précise Cyril Teste, acteur principal de la nouvelle production.

Le spectacle devrait aussi mettre en lumière ce qui est tenu caché, dans l’obscurité de l’arbitraire injuste, le choeur des prisonniers et Florestan, l’époux incarcéré de Leonore / Fidelio, victime d’un procès partial et d’un système tyrannique abject. Beethoven est clairement du côté de la liberté fraternelle, contre le despotisme incarné ici par Pizzaro, brute sadique qui organise l’exécution de Florestan par injection létale (Acte II : « sans sang, sans arme, et sans douleur »). Toute l’action au final heureux, traverse les ténèbres barbares pour renaître à la lumière… De sorte qu’avec la libération de Fidelio, la constance indéfectible de Leonore, l’espoir peut vaincre la fatalité.

PARIS, Opéra Comiqueboutonreservation
Beethoven : Fidelio
5 représentations, du 25 septembre au 3 octobre 2021
Singspiel en deux actes. Livret de Joseph Sonnleithner et Georg Friedrich Treitschke.
Créé (version III) en 1814 au Theater an der Wien

Leonore  : Siobhan Stagg
Florestan : Michael Spyres
Marzelline : Mari Eriksmoen
Rocco : Albert Dohmen
Don Pizarro : Gabor Bretz
Don Fernando : Christian Immler
Jaquino : Linard Vrielink

Choeur et orchestre Pygmalion
Direction musicale : Raphaël Pichon
Mise en scène : Cyril Teste

Spectacle en allemand surtitré en français et en anglais
Durée estimée : 2h05 sans entracte

INFOS, RÉSERVATIONS
sur le site de l’Opéra Comique à PARIS
https://www.opera-comique.com/fr/saisons/saison-2021/fidelio

Tarifs :  145, 125, 100, 75, 50, 35, 15, 6 €
Renseignements www.opera-comique.com

samedi 25 septembre Ă  20h
lundi 27 septembre Ă  20h
mercredi 29 septembre Ă  20h
vendredi 1 octobre Ă  20h
dimanche 3 octobre Ă  15h

Direct cinéma : Jonas Kaufmann chante Florestan (FIDELIO)

royal-opera-house-ROH-logo-2019CINÉMA, Fidelio le 17 mars 2020, 18h. Jonas Kaufmann chante Florestan dans les salles obscures… Célébrez le 250ème anniversaire de Mudwig Beethoven, grâce à la diffusion en live de la nouvelle production du Royal Opera Fidelio, avec dans le rôel de Florestan, le prisonnier, victime de l’arbitraire tyranique, JONAS KAUFMANN dont le timbre rauque, de félin blessé, la puissance et la finesse devraient renouveler l’interprétation du personnage, dans le sillon d’un John Vickers avant lui.

Jonas Kaufmann... grand retour à la scèneFidelio narre le parcours de Léonore, qui sous les traits d’un homme (Fidelio), entend sauver son mari Florestan, prisonnier politique détenu par le tyran Don Pizarro. Au sommet de l’inspiration digne et tragique de la partition, l’air monologue du prisonnier au bout de tout, mourant, solitaire, dans son cachot tombeau ; puis son duo avec Léonore, celle qui le sauve par amour ; enfin dans le final inondé de lumière, le chœur des prisonniers libérés, ivresse collective la plus flamboyante de tout le répertoire lyrique. La nouvelle mise en scène de Tobias Kratzer, établit des parallèles entre « la Terreur » de la Révolution Française et les crises politiques actuelles ; elle met en lumière les thèmes intemporels du courage, de l’amour, de la « résilience émotionnelle ».

ROH_19-20_FIDELIO_ONE_SHEET__FRENCH_L’unique opéra du compositeur, Fidelio est enregistrée en live du Royal Opera House le mardi 17 mars. Mise en scène : Tobias Kratzer. Aux côtés du ténor allemand Jonas Kaufmann, la soprano italienne Lise Davidsen dans le rôle-titre(Fidelio / Léonore). Avec l’orchestre du Royal Opera House, le chœur du Royal Opera, sous la direction du chef Antonio Pappano. Les retransmissions au cinéma depuis le Royal Opera House comprennent outre la captation de l’opéra, des entretiens et accès exclusifs en coulisses. Projeté dans plus de 1000 cinémas dans 53 pays, le Royal Opéra House entend démocratiser sa saison lyrique.

Durée : 2h55 mn (avec entractes / pauses)

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#ROHfidelio.

Pour plus d’informations et pour acheter les billets : https://www.rohcinema.fr
Identifier la salle la plus proche de votre domicile :
https://www.rohcinema.fr/

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VIDEO

JONAS KAUFMANN chante l’air de Florestan : “Gott, welch Dunkel hier!” / Dieu ! Quelle obscuritĂ© / effroyable silence … (Zurich, 2004 – direction : Niklaus Harnoncourt)

 

FIDELIO Salzbourg 2015 – mise en scène Klaus Gut :

Autre extrait de cette production de Fidelio 2015 :
Kaufmann/Pieczonka/König : “Euch werde Lohn in besseren Welten”/Fidelio

 

 

 

Autre version de Fidelio / le choeur final de libération :
Beethoven – Fidelio: O Gott! Welch ein Augenblick! – Bernstein (1978)
Janowitz, Kollo…

 

 

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ANNONCE DE LA ROYAL OPERA HOUSE

https://www.roh.org.uk/cinemas/production/39547

https://www.roh.org.uk/cinemas/production/39547

https://www.youtube.com/watch?time_continue=33&v=U3LaeNr9Yyg&feature=emb_logo

LIRE aussi notre dossier FIDELIO de BEETHOVEN

BETHOVEN-2020-deutsche-grammophon-critique-cd-selection-cd-livres-classiquenews-dossier-beethoven-2020-classiquenewsBEETHOVEN CONTRE LES TYRANS… La première en 1805 comportait 3 actes, la deuxième en 1806 n’en comportait que 2. La troisième version créée le 23 mai 1814 Ă  Vienne, a Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ©e en France, Ă  Paris Ă  l’OdĂ©on en 1825. Beethoven a mis au net ce qui ne lui semblait pas totalement achevĂ© dans les versions prĂ©cĂ©dentes. D’ailleurs, il n’était pas tout Ă  fait prĂŞt pour la première et il a continuĂ© Ă  l’amĂ©liorer pour les dates suivantes ! Le succès n’a fait qu’augmenter au fur et Ă  mesure des reprĂ©sentations. RĂ©volutionnaire, Beethoven transmet dans cet opĂ©ra sa passion pour la libertĂ©, au point d’assurer aujourd’hui Ă  l’ouvrage, la valeur et le statut d’un mythe lyrique : Fidelio est devenu avec le temps, l’opĂ©ra de la libertĂ© contre toutes les formes d’oppression et de pouvoir tyrannique. Epouse admirable et d’un courage immense, Leonore incarne l’amour et la force. C’est lapaix armĂ©e, prĂŞte Ă  en dĂ©coudre et ici, capable de changer de sexe et d’apparence, de devenir Fidelio pour libĂ©rer de sa prison son Ă©poux incarcĂ©rĂ©, Florestan…

 

 

 

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La prochaine retransmission live du Royal Opera House sera Le Lac des Cygnes, du Royal Ballet, en direct au cinéma le mercredi 1er avril.

Nina STEMME chante FIDELIO de BEETHOVEN

Nina StemmeBRUXELLES, PARIS : FIDELIO, les 25, 27 fev 2020. L’année Beethoven a bel et bien commencé… En voici un premier temps fort, son unique opéra porté ici par un plateau suédois, couronné par la soprano wagnérienne Nina Stemme (détentrice du prix Birgit Nilson 2018). S’il a composé plusieurs musiques de scène, Beethoven s’est concentré sur un seul opéra. Fidelio demeure son unique ouvrage lyrique. Célèbre et déjà estimé comme le prophète de la musique virile et moderne, Ludwig en écrit 3 versions. La première en 1805 comportait 3 actes, la deuxième en 1806 n’en comportait que 2. La troisième version créée le 23 mai 1814 à Vienne, a été représentée en France, à Paris à l’Odéon en 1825. Beethoven a mis au net ce qui ne lui semblait pas totalement achevé dans les versions précédentes. D’ailleurs, il n’était pas tout à fait prêt pour la première et il a continué à l’améliorer pour les dates suivantes. les diverses ouvertures Leonore fixe les avancées et modifications opérées version après version.

BEETHOVEN CONTRE LES TYRANS
BEETHOVEN-portrait-dossier-beethoven-2020-classiquenews-concerts-festivals-2020-Ludwig-Van-Beethoven-1Le succès n’a fait qu’augmenter au fur et à mesure des représentations. Révolutionnaire, Beethoven transmet dans cet opéra sa passion pour la liberté, au point d’assurer aujourd’hui à l’ouvrage, la valeur et le statut d’un mythe lyrique : Fidelio est devenu avec le temps, l’opéra de la liberté contre toutes les formes d’oppression et de pouvoir tyrannique. Comme l’hymne à la joie de Schiller, sublimé dans le finale de la 9è symphonie est le manifeste pour l’avènement de la société fraternelle, un idéal supérieur toujours utopique.
Epouse admirable et d’un courage immense, Leonore incarne l’amour et la force. C’est la paix armée, prête à en découdre et ici, capable de changer de sexe et d’apparence, de devenir Fidelio pour libérer de sa prison son époux incarcéré, Florestan. Elle doit vaincre la barbarie des géoliers dont surtout l’infect Pizzaro, aidé de Rocco…
Temps forts de l’action : le monologue tragique de Forestan dans l’obscurité de sa cellule (début du II), le duo d’amour entre Leonore / Fidelio et Florestan ensuite… le chœur de la liberté entonné par le peuple à la fin du drame.

Fin heureuse, les deux époux séparés se retrouvent et le prisonnier est libéré quand paraît le ministre Don Fernando, image du politique vertueux, inspiré par l’esprit des lumières. Du reste tout le final est porté par une irrépressible jubilation, victorieuse et lumineuse.

 

 

 

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A Bruxelles, Bozar
Mardi 25février 2020
version de concert
https://www.bozar.be/fr/activities/150959-fidelio-semi-concertante-premiere-en-belgique

Swedish Chamber Orchestra – Swedish Radio Choir – Thomas Dausgaard, direction – Nina Stemme, Leonore – Michael Weinius, Florestan – John Lundgren, Pizzaro – Malin Christensson, Marcellina – Johan Schinkler, Rocco – Karl Magnus Fredriksson, Don Fernando – Daniel Johannsen, Joaquino – Sam Brown, « mise en scène » – Bengt Gomér, décors, création lumières

 

 

 

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A Paris, TCE
Jeudi 27 février 2020
version de concert
https://www.theatrechampselysees.fr/la-saison/opera-en-concert-et-oratorio/fidelio

Nina Stemme, Leonore
Michael Weinius, Florestan
Malin Christensson, Marzelline
John Lundgren, Don Pizarro
Karl-Magnus Fredriksson, Don Fernando
Johan Schinkler, Rocco
Daniel Johannsen, Jaquino
Thomas Dausgaard, direction
Swedish Chamber Orchestra
Swedish Radio Choir

 

 

 

OpĂ©ra chantĂ© en allemand, surtitrĂ© en français et en anglais  -  PrĂ©sentation de l’opĂ©ra Fidelio de Beethoven sur le site du TCE / Paris :
La victoire de l’amour conjugal sur la tyrannie est le thème central de l’unique opéra de Beethoven, même si l’ouvrage connut une lente maturation avec une première version qui vit le jour sous le nom de Leonore, en l’honneur de son héroïne illustrant esprit de liberté et fidélité. Par sa forme, Fidelio appartient au genre du singspiel allemand dont la particularité est de faire alterner dialogues parlés (et non des récitatifs) et chant. Ici tout l’art de l’écriture pour orchestre du musicien s’y déploie avec majesté dès l’ouverture. Cet hymne à la liberté est également une partition redoutable pour les voix et une œuvre qui occupe aujourd’hui encore une place particulière par sa force et sa dimension « féministe » et politique. Un rôle-titre écrasant ici incarné par l’immense Nina Stemme.
Diffusion ultérieure sur France Musique.

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BEETHOVEN 2020 sur ARTE, la Folle JournĂ©e, les Symphonies en direct (janv – juin 2020)

beethoven-2020-ARTE-concerts-annonces-operas-classiquenewsBEETHOVEN 2020 sur ARTE… L’annĂ©e 2020 marque les 250 ans de la naissance de Ludwig van Beethoven. ARTE diffuse pour cet anniversaire tout au long de l’annĂ©e un « intĂ©grale » de l’oeuvre du compositeur allemand nĂ© Ă  Bonn mais qui fit toute sa carrière Ă  Vienne. Voici les premiers temps forts de janvier Ă  juin 2020 d’un cycle important de cĂ©lĂ©brations… Au programme : des concerts en direct, des concerts d’archives mythiques, pour rĂ©entendre les oeuvres les plus connues mais aussi redĂ©couvrir ses sonates, concertos, pièces de musique de chambre et ballet, lieder… sans omettre des documentaires inĂ©dits.

La Folle Journée de Nantes 2020 est entièrement dédiée au compositeur, et donne le coup d’envoi de la programmation à l’antenne d’ARTE, le 2 février (direct du concert de clôture du festival). Autre point d’orgue, toute la journée du 21 juin est consacrée à la retransmission sur ARTE des neuf symphonies de Beethoven depuis de neuf pays européens. Toute la programmation sur arte.tv/beethoven

 

 

 

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Toute la programmation :

 

 

 

Dimanche 2 février à 17h30 sur ARTE et ARTE Concert
La Folle Journée de Nantes 2020 – Concert de clôture

folle-journee-beeethoven-2020En forme d’hommage à la diversité et la complexité de l’oeuvre de Beethoven, le concert de clôture saura ravir mélomanes et néophytes. Au programme : des pièces de musique de chambre et de grandes pages de musique symphonique avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France sous la direction de la cheffe sino-américaine Xian Zhang. Le jeune pianiste russe Pavel Kolesnikov interprétera la Sonate au clair de lune. Le concert se poursuivra avec un mouvement de la Sonate pour piano et violon avec Fanny Clamagirand et Tanguy de Williencourt, puis c’est un extrait de l’Octuor à vents interprété par Nicolas Baldeyrou et Raphaël Sévère à la clarinette et l’Allegro du Concerto pour piano n°4 par Alexandre Kantorow. Le concert se poursuivra avec le 2ème mouvement de la 7ème Symphonie, l’un des thèmes les plus connus du compositeur. Le Concerto pour violon et orchestre sera joué par la jeune violoniste virtuose Liya Petrova et le concert se terminera par le final de la 7ème Symphonie. ET AUSSI : De nombreux concerts à découvrir en direct du festival sur ARTE Concert les dès vendredi 31 janvier 2020.

RÉALISATION : FRANÇOIS-RENÉ MARTIN
COPRODUCTION : ARTE FRANCE, KM (90MIN)

 

 

BEETHOVEN 2020 dossier portrait discographie selection classiquenewsSuivi à 23h45 du documentaire inédit :
La Neuvième de Beethoven, une symphonie universelle
UN DOCUMENTAIRE DE CHRISTIAN BERGER
COPRODUCTION : ZDF/ARTE, SOUNDING IMAGES, DEUTSCHLAND 2020, 90 mn.
Les dessous de l’oeuvre la plus connue du monde.

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Du lundi 27 janvier au vendredi 31 janvier 2020 Ă  16h30
INVITATION AU VOYAGE
Semaine spéciale Beethoven

beethoven-ludwig-dossier-specila-file-annonce-concerts-opera-classiquenews-beethoven-20205 EVASIONS BEETHOVEN… La pastille Ă©vasion d’Arte, qui mĂŞle voyages et culture, « Invitation au voyage » se lance sur les traces de Beethoven, en Autriche, en Allemagne et en BohĂŞme. Au programme chaque jour de cette semaine spĂ©ciale : deux sujets pour voyager dans les pas du compositeur allemand mais aussi Ă  travers le monde, puis, lors d’une troisième partie d’émission exceptionnelle, c’est Ă  Vienne que Linda Lorin rencontre des passionnĂ©s de musique qui nous ouvrent les portes de l’univers de Beethoven.

Lundi 27 janvier
› La Rhénanie, berceau d’un génie
› Promenade musicale dans le palais de la Hofburg

Mardi 28 janvier
› Le Viennois héroïque
› A Heiligenstadt, dans le refuge de Beethoven

Mercredi 29 janvier
› Pom pom pom pom, la première épique de la 5ème
› Au Palais Lobkowitz, leçon de piano : l’écriture de Beethoven pour le clavier

Jeudi 30 janvier
› La Bohême d’un grand romantique
› Dans la chapelle impériale, comme à l’époque de Beethoven

Vendredi 31 janvier 2020
› Vienne réinventée dans la Joie
› Avec Igudesman and Joo, insolents héritiers de Beethoven

ÉMISSION PRÉSENTÉE PAR LINDA LORIN (FRANCE, 2020, 38MN)
COPRODUCTION : ARTE FRANCE, ELÉPHANT DOC

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4 CONCERTS de FEVRIER 2020

Samedi 1er février
en direct de l’Opéra de Vienne
LEONORE (op. 72a)
Sur ARTE.TV

MISE EN SCĂNE : AMÉLIE NIERMEYER
DIRECTION MUSICALE: TOMĂĹ  NETOPIL
ORCHESTER DER WIENER STAATSOPER
CHOR DER WIENER STAATSOPER
AVEC JENNIFER DAVIS (LEONORE), KATRIN RĂ–VER
(LEONORE – DIE SCHAUSPIELERIN), BENJAMIN BRUNS
(FLORESTAN), THOMAS JOHANNES MAYER (PIZARRO),
CHEN REISS (MARCELLINE), JĂ–RG SCHNEIDER (JAQUINO)

Dimanche 9 février à 19h05
20 ans du West-Eastern Divan Orchestra
Le Triple concerto (op. 56) pour violon, violoncelle, piano et orchestre
Le West-Eastern Divan Orchestra fête ses vingt ans avec un concert exceptionnel : Anne-Sophie Mutter, Yo-Yo Ma et Daniel Barenboim (au piano et à la direction) interprètent le Triple concerto pour piano, violon et violoncelle de Beethoven.

Dimanche 16 février à 19h05
La « Pathétique »  de Beethoven par Evgeny Kissin
Le pianiste russe Evgeny Kissin, fidèle du prestigieux Verbier Festival en Suisse, a donné en juillet dernier un récital dédié au maître du classicisme viennois.

Dimanche 23 février à 18h30
Maurizio Pollini interprète Beethoven
Le virtuose italien Maurizio Pollini interprète les sonates n°30 et 31 du célèbre compositeur
allemand dans la salle Hercule de la résidence de Munich.

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AVRIL 2020

Lundi 13 avril 2020
En direct du Festival de Pâques de Baden-Baden 2020, une version originale de l’opéra :
FIDELIO (op. 72c)

MISE EN SCĂNE: MATEJA KOLEĹ˝NIK
DIRECTION MUSICALE: KIRILL PETRENKOBERLINER PHILHARMONIKER
AVEC MARLIS PETERSEN (LEONORE), MATTHEW POLENZANI (FLORESTAN), WOLFGANG KOCH (DON PIZARRO)

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Journée spéciale : 21 JUIN 2020
9 DIRECTS / 9 SYMPHONIES : les symphonies de Beethoven
Dimanche 21 juin Ă  partir de 12h45 sur ARTE et arte.tv/beethoven

L’intégrale des symphonies de Beethoven depuis 9 pays européens partenaires d’ARTE
PRÉSENTATION: ANNETTE GERLACH, CONSULTANT : CHRISTIAN MERLIN (FRANCE MUSIQUE, LE FIGARO)

13.00
En direct de la Place du marché à Bonn, Allemagne
Symphonie n° 1 en ut majeur op. 21
DIRECTION MUSICALE : DANIELE GATTI
AVEC MAHLER CHAMBER ORCHESTRA

14.00
En direct de Galway, Irlande
Symphonie n° 2 en ré majeur op. 36
AVEC LE RTE CONCERT ORCHESTRA

15.00
Enregistrée en avril à Helsinki, Finlande
Symphonie n° 3 en mi bémol majeur
op. 55 dite Héroïque
DIRECTION MUSICALE : HANNU LINTU
AVEC L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE LA RADIO
FINLANDAISE

16.00
En direct du Parc du Cinquantenaire Ă  Bruxelles,
Belgique
Symphonie n° 4 en si bémol majeur
op. 60
DIRECTION MUSICALE : MAXIM EMELYANYCHEV
AVEC L’ORCHESTRE NATIONAL DE BELGIQUE

17.00
En direct de la Place de la Vieille Ville Ă  Prague,
République Tchèque
Symphonie n° 5 en ut mineur op. 67
DIRECTION MUSICALE : STEVEN MERCURIO
AVEC LE CZECH NATIONAL SYMPHONY ORCHESTRA

18.00
En direct des rives du lac de Lugano, Suisse
Symphonie n° 6 en fa
majeur op. 68 dite Pastorale
DIRECTION MUSICALE : DIEGO FASOLIS
AVEC L’ORCHESTRE I BAROCCHISTI

19.00
En direct de Rome, Italie
Symphonie n° 7 en la majeur op. 92
AVEC L’ORCHESTRE DE L’ACADÉMIE NATIONALE SAINTECÉCILE
DE ROME

20.15
En direct de la Place du Château in Strasbourg
Symphonie n° 8 en fa majeur op. 93
DIRECTION MUSICALE : MARKO LETONJA
AVEC L’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE STRASBOURG

21.00
Enregistrée en juin Musikverein de Vienne, Autriche
Symphonie n° 9 en ré mineur op. 125
DIRECTION MUSICALE : ANDRIS NELSONS
AVEC WIENER PHILHARMONIKER
CHOEUR : SINGVEREIN DER GESELLSCHAFT DER MUSIKFREUNDE IN WIEN
SOLISTES : KLAUS FLORIAN VOGT (TENOR), GĂśNTHER GROISSBĂ–CK (BASS), LUCY CROWE (SOPRAN), GERHILD ROMBERGER (ALT)

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DEUX DOCUS à venir sur la chaîne en 2020


 

 

Beethoven reloadedbeethoven-2020-ARTE-concerts-annonces-operas-classiquenews
Retraçant l’évolution artistique de Beethoven, ce documentaire raconte comment le compositeur est devenu un véritable symbole européen. Un voyage fascinant qui témoigne de l’actualité et de la puissance dont fait preuve sa musique aujourd’hui encore.

UN DOCUMENTAIRE DE JULIA SPINOLA ET ANDY SOMMER
COPRODUCTION : WDR/ARTE, ACCENTUS MUSIC,
ALLEMAGNE (2020, 52 MIN.)

 

 


beethoven-2020-ARTE-concerts-annonces-operas-classiquenews
Beethoven intime
Une approche intime de la vie et de l’oeuvre de Beethoven en mêlant sa
correspondance et ses carnets intimes avec sa musique.

UN DOCUMENTAIRE D’ANNA SIGALEVITCH ET
PRISCILLA PIZZATO
COPRODUCTION : ARTE FRANCE, REDSTONE
(FRANCE, 2019, 52 MIN.)

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TOUTES LES DIFFUSIONS sur le site d’ARTE.TV :

 

ARTE-BEETHOVEN-concerts-operas-directs-classiquenews-janv-juin-2020

 

 

 

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LIVRE

 

Beethoven, et après livre fayard mirare folle journee beethoven 2020 annonce critique livre concert classiquenews 9782213716589-001-TLIVRE, événement. Beethoven et après par Élisabeth Brisson, Bernard Fournier, François-Gildas Tual (Fayard / Mirare).Immédiatement, le génie beethovénien a été reconnu, mesuré, analysé à sa juste valeur, créant une onde de choc et d’influence, persistante et durable. Tous ses contemporains (excepté Goethe qui rencontre le musicien sans suite) ont célébré la grandeur de l’artiste, la dimension messianique de son écriture, sa fougue révolutionnaire, en particulier dans ses œuvres symphoniques. A l’époque qui suit la Révolution française dont les valeurs suscitent l’adhésion du compositeur né à Bonn (fraternité, égalité, liberté), quand Bonaparte prend le pouvoir et devient Empereur, Beethoven crée la musique de cette déflagration qui sculpte l’Europe politique. Même à l’époque du Congrès de Vienne (1815), Beethoven est le compositeur majeur reconnu par tous. Transcriptions, partitions conçues dans son influence directe…

 

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BEETHOVEN 2020, feuilleton 4 : de Fidelio à la 9è symphonie

Dossier Beethoven 2020… Suite et fin de notre grand dossier BEETHOVEN 2020
250 ans de la naissance de Ludwig Van Beethoven

 

Ludwig Van… La crise des annĂ©es 1813 – 1815
Du Congrès de Vienne à Fidelio

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beethoven-ludwig-concertos-piano-symphonies-dossier-beethoven-2020-classiquenewsL’homme est dĂ©truit : sourd et malaimĂ©, ou sentimentalement trop exigeant. Amoureusement insatisfait. Mais la carrure de l’artiste, sa dĂ©mesure gĂ©niale et visionnaire lui redonnent goĂ»t Ă  la vie. Pendant le Congrès de Vienne (sept 1814 – juin 1815), la victoire des alliĂ©s contre NapolĂ©on le consacre musicien de l’avenir et mĂŞme compositeur officiel : le politique utilise le prestige beethovĂ©nien pour assoir sa propre capacitĂ© Ă  gĂ©rer la crise europĂ©ene après la chute de l’Empire napolĂ©onien. Beethoven Ă©crit alors la bataille de Vittoria / ou de Wellington, une faiblesse circonstancielle qu’il reniera ensuite. De plus en plus populaire, Ludwig peut prĂ©senter enfin en mai 1814, sa nouvelle version, dĂ©finitive cette fois, de son opĂ©ra Fidelio avec une ouverture affinĂ©e dite Fidelio, et non plus Leonore comme auparavant. Ludwig y cĂ©lèbre la force et la libertĂ©, la fidĂ©litĂ© et l’amour, incarnĂ©s par l’hĂ©roĂŻne, Leonore qui sous le travestissement de Fidelio s’est introduite dans la prison oĂą Ă©tait sĂ©questrĂ© son mari, Florestan… PortĂ© et inspirĂ© par l’idĂ©al rĂ©volutionnaire français, Beethoven y concentre et renforce l’action de l’amour fidèle, indĂ©fectible, de la fraternitĂ© libre et conquĂ©rante contre toute forme de despotisme ou pouvoir arbitraire. Pourtant, l’ordre moral qu’impose Metternich alors inscrit un retour politique rĂ©trograde ; Beethoven n’aura de cesse de s’opposer Ă  cette nouvelle tyrannie qui veut museler les hommes.

En 1815, il trouve réconfort et écoute auprès de la comtesse Marie Erdödy à laquelle il dédie les deux Sonates pour violoncelle et piano opus 102. En décembre meurt son frère Karl qui le désigne tuteur de son neveu également nommé Karl (âgé de 8 ans) : Ludwig se prend d’affection pour l’enfant dont il dispute la garde exclusive avec sa mère, Johanna, femme de petite vertu, déjà condamnée pour adultère, mais qui s’obstine à vouloir garder son fils. Il s’en suit des années de conflits, difficiles à vivre pour les 3 êtres concernés. Nommé finalement tuteur exclusif du petit Karl, Beethoven pourtant très attaché, n’aura que déboires et déceptions envers un garçon dissimulateur et déloyal, qui pourtant a bien compris l’ampleur du génie de son oncle compositeur. Une nouvelle épine dans la quotidien de l’aigle foudroyé sur la terre.

 
 

1816 – 1817 : annĂ©es de crise
L’Immmortelle bien-aimée…

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brentano-antonia-immortelle-bien-aimee-beethoven-dossier-beethoven-2020-classiquenewsL’année 1816 est celle de l’Immortelle bien aimée, femme idéale autant que réelle, à laquelle il dédie une série de lettres et de partitions dont les 6 lieder « A la Bien-Aimée lointaine » / An die ferne geliebte (début 1816), Sonate pour piano opus 106 dite « Hammerklavier », achevé en 1818…). Toute partition qui honore et célèbre la divine « T », dont l’identité demeure apparemment à jamais perdue mais que Beethoven adore plus que tout… hélas, l’aimée avec laquelle l’entente est idéale, n’est pas libre : Ludwig éperdu souffre en solitaire. Ce pourrait être Antonia Brentano (dite « Tony ») qui mariée, a aimé Ludwig mais ne put jamais divorcer pour lui… Beethoven a rencontré Antonio alors qu’il fréquente sa belle sœur Bettina, muse, épouse de Arnim Brentano, qui se révélera être une auteure renommée. C’est Bettina qui tente vainement un rapprochement entre Goethe et Beethoven
Autant d’insatisfaction et de frustration s’intensifient en 1816, dans une nouvelle crise existentielle avec tentations suicidaires. Le lion se rebiffe enfin, car son art et la musique lui permettent de tenir toujours. Mais s’il doute de son existence, s’il est pourtant un vrai père pour son neveu lui assurant les moyens de son éducation, Beethoven demeure un auteur célébré et estimé : quand meurt son protecteur le prince Lobkowitz (15 déc 1816), ses héritiers s’engagent à verser la rente dévolue au génie du siècle.
Beethoven garde des relations privilégiées avec ses élèves, dont des femmes brillantes, pianistes chevronnées qui comprennent l’esprit de ses œuvres : Marie Pachler qui sera aussi l’amie de Schubert, ou la baronne von Ertmann.

L’année 1817 est difficile et au printemps 1818, Beethoven se remet comme après un choc traumatique. C’est le moment où il commande au facteur Streicher un nouveau piano, plus puissant, mieux adapté à sa surdité que ne l’était son Erard de 1804. Broadwood lui adresse de son côté son grand piano 6 octaves. La société Philharmonique de Londres propose une tournée de concerts et deux nouvelles symphonies. Mais Beethoven est encore trop faible pour voyager.

En 1818, Kloeber le portraiture et fixe les traits d’un sanguin, rêveur, totalement habité par l’idéal artistique, dont la conscience aiguë relève d’Ossian et du diable. Un pur esprit supérieur capable alors d’improviser au piano avec la fougue et l’imagination d’un alchimiste. Un démiurge sans pareil, comme électriser par une nécessité intérieure, poétique et impérieuse. Dans son monde et coupé du quotidien (il n’entend plus désormais les vibrations du piano !), Beethoven adopte les fameux carnets de conversation qui nous apprennent beaucoup sur sa vie et ses relations avec les autres.
Plus que jamais inspiré, Beethoven reprend le manuscrit de sa Missa Solemnis et ne cesse d’en affiner la parure et le sens musical jusqu’en 1822. L’œuvre par ses dimensions, redéfinit depuis JS Bach et sa Messe en si, ou Haydn et sa Création, l’équilibre orchestre, choeur et solistes ; elle prépare la 9è symphonie à venir, mais cette fois, avec la profondeur et les aspirations d’un acte de foi. Plus libre que jamais, l’art beethovénien semble anticiper et deviner les frémissements de l’avenir. Fin 1822, Ludwig intègre dans son plan orchestral l’Ode à la joie de Schiller (connue dès 1792 à Bonn), selon un nouveau plan symphonique qui sera achevé au printemps 1824. L’ode est un hymne franc-maçon, car comme Haydn et Mozart, Beethoven adhère aux idées maçonniques : le terme Freude, voulant dire Liberté (Freiheit).

 

 

 

 

 

1819 – 1827 : Beethoven PromĂ©thĂ©e
Libérer les vivants jusqu’à la mort

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La Sonate opus 106 « Hammerklavier », – vĂ©ritable symphonie pour piano seul, créée dĂ©but 1819, marque cette renaissance. Plus lent dĂ©sormais, Ludwig rĂ©flĂ©chit avant chaque nouvelle pièce. Il n’écrit plus pour ses contemporains mais pour l’humanitĂ© Ă  venir.
Le clavier devient le miroir d’une méditation personnelle ; et le piano, le terreau d’une conscience affinée, étendue, visionnaire.
Ainsi sont conçues comme des testaments les 3 dernières Sonates, opus 109, 110 et 111 (1820 / 1822). Comme les Variations Diabelli (1819 / 1823) où un air banal engendre des perspectives inédites. Même conception prophétique pour les 6 Bagatelles opus 126 (1824) au souffle impérieux là encore. Après des épisodes malheureux et assez humiliants pour Beethoven, le jugement définitif est enfin rendu le 8 avril 1820 : Ludwig est reconnu tuteur de Karl. Johanna est déboutée.

En 1821, il est très malade, comme en 1825. Seules les 11 Bagatelles opus 119 attestent de son inspiration intacte.

Le 24 mai 1824, Beethoven propose un grand concert à Vienne comprenant des extraits de la Missa Solemnis et aussi la 9è et son Ode à la joie / à la liberté : la première est un triomphe ; quasi effacé lors de la reprise le lendemain, devant une salle à peine remplie.

Les derniers sursauts d’énergie permettent la réalisation de nouveaux chefs d’œuvres que sont les quatuors travaillés à partir de l’été 1824 et jusqu’en 1826 : les 12è opus 127, 13è opus130 (avec sa fugue finale, qui devient autonome, la Grande Fugue), surtout le 14è opud 131 en ut dièse mineur qui pose la question existentielle (Muss es sein ? Le faut-il ?) et qui répond sans réserve ni hésitation, au nom de la nécessité artistique et fraternelle : « il le faut ! / Es muss sein ! ».
Beethoven amorce le chantier de plusieurs nouvelles partitions : un oratorio sur les Eléments ; une 10è symphonie… surtout un opéra d’après Faust de Goethe. Après deux mois d’une retraite à la campagne, Beethoven rentre à Vienne en décembre 1826 : il prend froid et meurt à 56 ans, d’une cirrhose tuberculeuse : son dernier plaisir fut de reconnaître à Vienne un autre génie contemporain du sien, celui de… Schubert.

Aucun autre compositeur n’a à ce point exprimé l’impérieuse nécessité de l’Art qui fait de l’artiste compositeur, un démiurge et un prophète, annonçant l’avenir radieux, dont la musique fait entrevoir et entendre l’harmonie fraternelle à venir. Beethoven est ce Prométhée grâce à qui inventer et bâtir le futur sont possibles. Ludwig avait raison : les nouvelles générations (et l’Europe des XXè et XXIè) lui ont donné crédit et rendu hommage. Pas un compositeur de la « grande musique » qui n’est à ce point un tel succès populaire, immédiat, consensuel ; d’autant que sa vie est plus qu’aucun autre compositeur, parfaitement documentée. Même si des doutes persistent toujours sur l’identité de l’immortelle bien aimée. Mais c’est mieux ainsi, Ludwig ayant comme Berlioz, sacralisé l’amour et l’être idéal qui devait l’incarner.
Sur le plan artistique, Beethoven libère la musique d’elle même, comme son œuvre fait écouter à l’homme libre, l’amour, l’harmonie fraternelle, la liberté qu’il doit défendre, pour lui-même et pour tous les vivants.

 

 

 

 

 

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DOSSIER BEETHOVEN 2020, un portrait, clés de compréhension, discographie…

 

DOSSIER
Ludwig-Van-BeethovenDOSSIER BEETHOVEN 2020 : 250 ans de la naissance de Beethoven. L’anniversaire du plus grand compositeur romantique (avec Berlioz puis Wagner évidemment) sera célébré tout au long de la saison 2020. Mettant en avant le génie de la forme symphonique, le chercheur et l’expérimentateur dans le cadre du Quatuor à cordes, sans omettre la puissance de son invention, dans le genre concertant : Concerto pour piano, pour violon, lieder et sonates pour piano, seul ou en dialogue avec violon, violoncelle… Le génie de Ludwig van Beethoven né en 1770, mort en 1827) accompagne et éblouit l’essor du premier romantisme, quand à Vienne se disperse l’héritage de Haydn (qui deviendra son maître fin 1792) et de Mozart :
http://www.classiquenews.com/dossier-beethoven-2020-les-250-ans-de-la-naissance-1770-2020/

 
FEUILLETONS 1 et 2
http://www.classiquenews.com/dossier-beethoven-2020-les-250-ans-de-la-naissance-1770-2020/

1
JEUNESSE à BONN : 1770 – 1792
Les 12 premières années de la vie de Ludwig

2
Premiers accomplissement viennois (1793 – 1802)
Les méditations de Ludwig

 

 

FEUILLETON 3
beethoven-vieux-amer-dossier-beethoven-portrait-2020-annonce-concert-opera-festival-beethoven-2020-classiquenewsBEETHOVEN 2020, volet 3 : Ludwig épique (1802 – 1812) – HEILINGENSTATD, 1802 : une nouvelle naissance. Financé par l’aristocratie viennoise, Beethoven croit un moment qu’il peut prétendre rejoindre la classe supérieure ; nenni, musicien, il reste un être inférieur car il n’est pas noble. Bientôt en 1806, le prince Lichnowski qui le dotait d’une rente confortable lui enjoint de jouer pour ses invités selon son plaisir : Beethoven se rebiffe ; il n’est pas un serviteur : fièrement, après qu’il ait été congédié par son protecteur, le compositeur écrit : « des nobles il y aura toujours ; mais il n’y aura jamais qu’un seul Beethoven ». Le voilà comme Mozart quittant Salzbourg, en artiste créateur misérable mais libre.
http://www.classiquenews.com/beethoven-2020-volet-3-ludwig-epique-1802-1812/

 

 

Sélection cd, dvd, livres
BEETHOVEN 2020
http://www.classiquenews.com/dossier-beethoven-2020-les-250-ans-de-la-naissance-1770-2020/

Fidelio de choc Ă  Tourcoing

atelier lyrique tourcoing logo_siteTOURCOING, 7, 9 déc 2018. BEETHOVEN : FIDELIO. Tourcoing à l’heure du romantisme allemand… S’il a composé plusieurs musiques de scène, Fidelio est l’unique opéra de Beethoven. Célèbre et déjà estimé comme le prophète de la musique virile et moderne, Ludwig en écrit 3 versions. La première en 1805 comportait 3 actes, la deuxième en 1806 n’en comportait que 2. La troisième version créée le 23 mai 1814 à Vienne, a été représentée en France, à Paris à l’Odéon en 1825. Beethoven a mis au net ce qui ne lui semblait pas totalement achevé dans les versions précédentes. D’ailleurs, il n’était pas tout à fait prêt pour la première et il a continué à l’améliorer pour les dates suivantes !

 
 
 

BEETHOVEN CONTRE LES TYRANS

 
 
 

Le succès n’a fait qu’augmenter au fur et à mesure des représentations. Révolutionnaire, Beethoven transmet dans cet opéra sa passion pour la liberté, au point d’assurer aujourd’hui à l’ouvrage, la valeur et le statut d’un mythe lyrique : Fidelio est devenu avec le temps, l’opéra de la liberté contre toutes les formes d’oppression et de pouvoir tyrannique.
Epouse admirable et d’un courage immense, Leonore incarne l’amour et la force. C’est lapaix armée, prête à en découdre et ici, capable de changer de sexe et d’apparence, de devenir Fidelio pour libérer de sa prison son époux incarcéré, Florestan.
Beethoven_Hornemann-500-carreLa version que présente l’ALT Atelier Lyrique de Tourcoing, est celle souhaitée par Jean-Claude Malgoire (qui nous a quitté en avril dernier), soit celle de 1814, en version concert, comme toujours sur instruments d’origine et avec un casting idéalement choisi : les spectateurs retrouvent ainsi le ténor Donald Litaker, pour qui Florestan n’a plus vraiment de secret ! Parmi les fidèles interprètes : Véronique Gens (pour la première fois incarnant le rôle-titre), mais aussi Alain Buet (Pelléas et Mélisande, Voyage d’hiver en novembre 2018 qui chante donc l’infâme et diabolique Pizzaro) et Nicolas Rivenq (Don Giovanni, Tannhäuser : Fernando). Jérémy Duffau et Luigi De Donato ont également déjà été entendus sur nos planches. Chaque année, l’ALT accueille aussi de jeunes chanteurs et pour ce chef d’œuvre, c’est une élève d’Alain Buet : Marie Perbost (Marcellina).

 
 
 

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FIDELIO Ă  TOURCOINGboutonreservation
TOURCOING Théâtre Municipal R. Devos
Vendredi 7 dĂ©cembre 2018 – 20h
Dimanche 9 dĂ©cembre 2018 – 15h30
RESERVEZ VOTRE PLACE
http://www.atelierlyriquedetourcoing.fr/spectacle/fidelio/

 
 
 

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distribution :
Direction musicale : Nicolas Kruger
Scénographie : Jacky Lautem

Leonore / Fidelio : Véronique Gens, soprano
Florestan : Donald Litaker, ténor
Rocco : Luigi de Donato, basse
Marcellina: Marie Perbost, soprano
Jaquino: Jérémy Duffau, ténor
Don Pizzaro: Alain Buet, baryton-basse
Don Fernando: Nicolas Rivenq, baryton


Chœur Régional des Hauts de France
La Grande Écurie et la Chambre du Roy

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L’HISTOIRE : À Séville, Leonore se travestit en Fidelio pour tenter de sauver son mari Florestan, prétendu mort, mais retenu prisonnier par Pizzaro le gouverneur de la prison et son geôlier Rocco.

 
 
 

REGARD SUR FIDELIO…

Beethoven jeune 1012554_1151146791564340_4447833172979903169_nL’amour et la fidélité contre la tyrannie… Fidelio est cette femme (Leonore) travestie en homme et donc devenue Fidelio qui par amour s’infiltre dans une prison pour y libérer son mari emprisonné, laissé mourant dans sa geôle : Florestan. Tout l’opéra, manifeste contre la tyrannie, pour la liberté universelle, prépare au grand air, monologue de Florestan, au début de l’acte II, où la victime crie comme une prière déchirante, sa révolte et son destin tragique (Gott! Welch dunkel hier…).
Beethoven a tout d’abord exposé les personnages : Jaquino, jeune portier de la prison à Séville qui est tombé amoureux de Marzelline, la fille du geôlier Rocco ; mais celle ci lui préfère nettement Leonore / Fidelio ; tandis que Rocco (basse) reste humain et compatissant pour la souffrance qui l’environne, Pizzaro le gouverneur a décidé d’assassiner Florestan, après l’avoir affamé dans le cachot le plus sombre et reculé.
La fabuleuse ouverture (fruit de plusieurs versions qui montrent l’éloquence éruptive de l’orchestre), le quatuor vocal du I (Mir ist so wunderbar), l’air de Florestan ouvrant le II, puis le duo avec Fidelio (O namenlose Freude), avant que Rocco ne les mène vers la lumière… composent un opéra d’une puissance dramatique exceptionnelle, meilleure offrande de l’époque des Lumières, au genre lyrique. La dernière version de 1814 en deux actes (contrairement à celle en III actes de 1805) dévoile le génie Beethovénien, aussi doué à l’opéra que dans l’écriture symphonique.

 
 
   
 
 

TOURCOING : nouveau FIDELIO de BEETHOVEN

atelier lyrique tourcoing logo_siteTOURCOING, 7, 9 déc 2018. BEETHOVEN : FIDELIO. Tourcoing à l’heure du romantisme allemand… S’il a composé plusieurs musiques de scène, Fidelio est l’unique opéra de Beethoven. Célèbre et déjà estimé comme le prophète de la musique virile et moderne, Ludwig en écrit 3 versions. La première en 1805 comportait 3 actes, la deuxième en 1806 n’en comportait que 2. La troisième version créée le 23 mai 1814 à Vienne, a été représentée en France, à Paris à l’Odéon en 1825. Beethoven a mis au net ce qui ne lui semblait pas totalement achevé dans les versions précédentes. D’ailleurs, il n’était pas tout à fait prêt pour la première et il a continué à l’améliorer pour les dates suivantes !

BEETHOVEN CONTRE LES TYRANS

Le succès n’a fait qu’augmenter au fur et à mesure des représentations. Révolutionnaire, Beethoven transmet dans cet opéra sa passion pour la liberté, au point d’assurer aujourd’hui à l’ouvrage, la valeur et le statut d’un mythe lyrique : Fidelio est devenu avec le temps, l’opéra de la liberté contre toutes les formes d’oppression et de pouvoir tyrannique.
Epouse admirable et d’un courage immense, Leonore incarne l’amour et la force. C’est lapaix armée, prête à en découdre et ici, capable de changer de sexe et d’apparence, de devenir Fidelio pour libérer de sa prison son époux incarcéré, Florestan.
Beethoven_Hornemann-500-carreLa version que présente l’ALT Atelier Lyrique de Tourcoing, est celle souhaitée par Jean-Claude Malgoire (qui nous a quitté en avril dernier), soit celle de 1814, en version concert, comme toujours sur instruments d’origine et avec un casting idéalement choisi : les spectateurs retrouvent ainsi le ténor Donald Litaker, pour qui Florestan n’a plus vraiment de secret ! Parmi les fidèles interprètes : Véronique Gens (pour la première fois incarnant le rôle-titre), mais aussi Alain Buet (Pelléas et Mélisande, Voyage d’hiver en novembre 2018 qui chante donc l’infâme et diabolique Pizzaro) et Nicolas Rivenq (Don Giovanni, Tannhäuser : Fernando). Jérémy Duffau et Luigi De Donato ont également déjà été entendus sur nos planches. Chaque année, l’ALT accueille aussi de jeunes chanteurs et pour ce chef d’œuvre, c’est une élève d’Alain Buet : Marie Perbost (Marcellina).

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FIDELIO Ă  TOURCOINGboutonreservation
TOURCOING Théâtre Municipal R. Devos
Vendredi 7 dĂ©cembre 2018 – 20h
Dimanche 9 dĂ©cembre 2018 – 15h30
RESERVEZ VOTRE PLACE
http://www.atelierlyriquedetourcoing.fr/spectacle/fidelio/

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distribution :
Direction musicale : Nicolas Kruger
Scénographie : Jacky Lautem

Leonore / Fidelio : Véronique Gens, soprano
Florestan : Donald Litaker, ténor
Rocco : Luigi de Donato, basse
Marcellina: Marie Perbost, soprano
Jaquino: Jérémy Duffau, ténor
Don Pizzaro: Alain Buet, baryton-basse
Don Fernando: Nicolas Rivenq, baryton


Chœur Régional des Hauts de France
La Grande Écurie et la Chambre du Roy

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L’HISTOIRE À Séville, Leonore se travestit en Fidelio pour tenter de sauver son mari Florestan, prétendu mort, mais retenu prisonnier par Pizzaro le gouverneur de la prison et son geôlier Rocco.

TOURCOING : FIDELIO de BEETHOVEN

atelier lyrique tourcoing logo_siteTOURCOING, 7, 9 déc 2018. BEETHOVEN : FIDELIO. Tourcoing à l’heure du romantisme allemand… S’il a composé plusieurs musiques de scène, Fidelio est l’unique opéra de Beethoven. Célèbre et déjà estimé comme le prophète de la musique virile et moderne, Ludwig en écrit 3 versions. La première en 1805 comportait 3 actes, la deuxième en 1806 n’en comportait que 2. La troisième version créée le 23 mai 1814 à Vienne, a été représentée en France, à Paris à l’Odéon en 1825. Beethoven a mis au net ce qui ne lui semblait pas totalement achevé dans les versions précédentes. D’ailleurs, il n’était pas tout à fait prêt pour la première et il a continué à l’améliorer pour les dates suivantes !

BEETHOVEN CONTRE LES TYRANS

Le succès n’a fait qu’augmenter au fur et à mesure des représentations. Révolutionnaire, Beethoven transmet dans cet opéra sa passion pour la liberté, au point d’assurer aujourd’hui à l’ouvrage, la valeur et le statut d’un mythe lyrique : Fidelio est devenu avec le temps, l’opéra de la liberté contre toutes les formes d’oppression et de pouvoir tyrannique.
Epouse admirable et d’un courage immense, Leonore incarne l’amour et la force. C’est lapaix armée, prête à en découdre et ici, capable de changer de sexe et d’apparence, de devenir Fidelio pour libérer de sa prison son époux incarcéré, Florestan.
Beethoven_Hornemann-500-carreLa version que présente l’ALT Atelier Lyrique de Tourcoing, est celle souhaitée par Jean-Claude Malgoire (qui nous a quitté en avril dernier), soit celle de 1814, en version concert, comme toujours sur instruments d’origine et avec un casting idéalement choisi : les spectateurs retrouvent ainsi le ténor Donald Litaker, pour qui Florestan n’a plus vraiment de secret ! Parmi les fidèles interprètes : Véronique Gens (pour la première fois incarnant le rôle-titre), mais aussi Alain Buet (Pelléas et Mélisande, Voyage d’hiver en novembre 2018 qui chante donc l’infâme et diabolique Pizzaro) et Nicolas Rivenq (Don Giovanni, Tannhäuser : Fernando). Jérémy Duffau et Luigi De Donato ont également déjà été entendus sur nos planches. Chaque année, l’ALT accueille aussi de jeunes chanteurs et pour ce chef d’œuvre, c’est une élève d’Alain Buet : Marie Perbost (Marcellina).

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FIDELIO Ă  TOURCOINGboutonreservation
TOURCOING Théâtre Municipal R. Devos
Vendredi 7 dĂ©cembre 2018 – 20h
Dimanche 9 dĂ©cembre 2018 – 15h30
RESERVEZ VOTRE PLACE
http://www.atelierlyriquedetourcoing.fr/spectacle/fidelio/

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distribution :
Direction musicale : Nicolas Kruger
Scénographie : Jacky Lautem

Leonore / Fidelio : Véronique Gens, soprano
Florestan : Donald Litaker, ténor
Rocco : Luigi de Donato, basse
Marcellina: Marie Perbost, soprano
Jaquino: Jérémy Duffau, ténor
Don Pizzaro: Alain Buet, baryton-basse
Don Fernando: Nicolas Rivenq, baryton


Chœur Régional des Hauts de France
La Grande Écurie et la Chambre du Roy

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L’HISTOIRE À Séville, Leonore se travestit en Fidelio pour tenter de sauver son mari Florestan, prétendu mort, mais retenu prisonnier par Pizzaro le gouverneur de la prison et son geôlier Rocco.

Salzbourg. Jonas Kaufmann chante Florestan

Jonas Kaufmann, le plus grand tĂ©nor du monde !Salzbourg. Beethoven : Fidelio, les 4,7,10,13, 16, 19 aoĂ»t 2015. Alors que Cecilia Bartoli chante Norma et IphigĂ©nie, Jonas Kaufmann crĂ©e aussi l’Ă©vĂ©nement Ă  Salzbourg 2015, en incarnant un rĂ´le qui lui va comme un gant : le prisonnier Florestan, hĂ©ros moderne prĂŞt Ă  quitter l’ombre pour la lumière. Leonore, Ă©pouse de Florestan, est dĂ©terminĂ©e Ă  sauver son mari. DĂ©guisĂ©e en garçon, sous le nom de Fidelio, elle parvient Ă  s’introduire auprès du geĂ´lier Rocco, Ă  gagner sa confiance et Ă  libĂ©rer Florestan, aidĂ©e par l’arrivĂ©e providentielle du ministre venu mettre fin Ă  l’arbitraire tyrannique de Don Pizarro… Fidelio, opĂ©ra romantique, recueille les fruits solaire des Lumières, soulignent la vertu d’une Ă©pouse fidèle et loyale prĂŞte Ă  sauver jusqu’à la mort celui qu’elle aime : telle Alceste de Gluck, c’est une figure de femme droite et dĂ©terminĂ©e que l’amour conduit jusqu’au sublime exemplaire. Livret Josef Sonnleithner et Georg Friedrich Treitschke.
Hymne à l’amour triomphal, la partition de Fidelio exalte la vertu de la fidélité conjugale contre la tyrannie. L’auteur illustre la constance de l’épouse, sa détermination exemplaire contre l’autorité du despote Pizzaro. Si Alceste descend aux enfers pour sauver son époux Admète, Leonore, devenue Fidelio, rejoint son époux Florestan dans la prison pour l’en libérer.  Le chef d’oeuvre lyrique de Beethoven est créé dans sa version définitive à Vienne, en 1814. La partition met en lumière le long processus d’écriture dont témoigne aussi les différentes versions de l’ouverture notées Leonore I, II, III, selon les temps de révision et de réécriture. L’énergie et l’espérance de Beethoven sont portées à leur plus haut degré d’accomplissement. Quand Beethoven compose, il écrit pour la fraternité à bâtir, l’humanité à sauver d’elle même.
Un sujet Ă©difiant qui fait l’apothĂ©ose de la fidĂ©litĂ© d’une Ă©pouse.Tout d’abord inspirĂ© par le livret hĂ©roĂŻque d’Emmanuel Shikaneder, « Vestas Feuer » (Le feu de Vesta), le compositeur se dĂ©cida finalement pour la pièce en trois actes du secrĂ©taire du théâtre impĂ©rial de Vienne, Joseph Ferdinand von Sonnleithner, lui-mĂŞme s’inspirant de LĂ©onore ou l’amour conjugal du français Jean Nicolas Bouilly.
L’histoire s’inspire d’un fait avĂ©rĂ©. Bouilly alors procureur du Tribunal rĂ©volutionnaire avait notĂ© le dĂ©vouement de la comtesse de Semblançay qui avait permis la libĂ©ration de son mari en pĂ©nĂ©trant dans la prison jacobine oĂą Ă©tait sequestrĂ© son Ă©poux, le Comte RenĂ©. Le texte de Bouilly fut ensuite portĂ© Ă  la scène et mis en musique dans le style de Cherubini, par Pierre Gaveaux, au Théâtre Feydeau, le 19 fĂ©vrier 1798. L’heure Ă©tait au culte des hĂ©ros, du moins aux manifestations d’un idĂ©alisme exemplaire.

De 1805 à 1806: les deux première versions

Fidelio de BeethovenBeethoven couche ses première mesures fin 1803. Il faudra attendre encore deux annĂ©es avant la première, le 20 novembre 1805. Entre temps, deux autres ouvrages lyriques furent créés sur le sujet, composĂ©s Ă  Dresde par PaĂ«r (3 octobre 1804), Ă  Padoue par Mayr (1805). Il est probable que Beethoven connut parfaitement la version de PaĂ«r. L’accueil dans une Vienne alors occupĂ©e par les français, – NapolĂ©on règne sur l’Europe-, ne fut pas des plus chaleureux. Les raisons de cette Ă©chec restent conjectures. Beethoven sourd qui avait imposĂ© sa dĂ©cision de diriger « sa Leonore », fut-il un Ă©lĂ©ment fragilisant la crĂ©ation ? L’orchestre Ă©tait-il Ă  la hauteur de ses exigences?
Ainsi qu’il en est pour les Ĺ“uvres des gĂ©nies insatisfaits, Beethoven meurtri, demanda dès le lendemain de la première, Ă  Stephan von Breuning, de remanier le texte initial, de passer de trois Ă  deux actes, selon une formule efficace qui avait dĂ©jĂ  montrer ses avantages pour la Clemenza di tito de Mozart en 1791. Beethoven remanie aussi la partition, compose une nouvelle ouverture, aujourd’hui connue sous le nom d’ « ouverture Leonore III ». La première n’ayant jamais Ă©tĂ© jouĂ©e du vivant du compositeur, c’est la seconde version qui fut abordĂ©e lors de la crĂ©ation de 1805.
Avec l’ouverture Leonore III, son dĂ©coupage nouveau en deux actes, la nouvelle Leonore de Beethoven fut prĂ©sentĂ©e au public le 29 mars 1806. Succès immĂ©diat mais, obstacles ourdis par un destin contaire, Beethoven en brouille avec l’intendant du théâtre an der Wien qui affichait l’opĂ©ra, retira illico son Ĺ“uvre.

Version finale de 1814
Pour autant, le destin de Leonore n’était pas terminĂ©. Georg Friedrich Treitschke, sous-directeur du mĂŞme théâtre an der Wien en 1814, proposa Ă  Beethoven de remonter l’ouvrage. Et le compositeur de bonne volontĂ©, accepta de reprendre sa partition pour une troisième nouvelle version. “Cet opĂ©ra me vaudra la couronne des martyrs”, Ă©crit-il alors. RĂ©duction du texte de Sonnleithner, nouvelle ouverture en mi majeur, dite « Fidelio », nouvelle fin plus Ă©clatante, puisque les protagoniste chantent leur libĂ©ration non plus dans le cachot mais sur la place du château. L’hymne Ă  la lumière y est d’autant plus explicite que Beethoven rĂ©utilise pour l’air final une mĂ©lodie tirĂ©e de sa cantate composĂ©e en 1790 pour la mort de Joseph II. Un style oratoire clame la libĂ©ration du couple, et au delĂ , la libertĂ© des hommes tournĂ©s vers l’idĂ©al des Lumières.
Si la fidĂ©litĂ© est la valeur première cĂ©lĂ©brĂ©e dans l’œuvre, il en est de mĂŞme pour la chanteuse crĂ©atrice de la première Leonore en 1805 : Anna Midler chanta, presque dix ans plus tard, le rĂ´le-titre, lors de la recrĂ©ation de l’œuvre, le 23 mai 1814. L’opĂ©ra suscita enfin un vĂ©ritable triomphe.
Ludwig van Beethoven, Fidelio (1805-1814)
Opéra en deux actes sur un livret de Joseph Sonnleithner et Georg Friedrich Treischke d’après le mélodrame de Jean-Nicolas Bouilly « Léonore ou l’amour conjugual »

Salzbourg. Beethoven : Fidelio, les 4,7,10,13, 16, 19 août 2015. Avec Jonas Kaufmann, Pieczonka, Bezsmertna, König, Tézier. Welser-Möst, direction. Guth, mise en scène.

Le Fidelio de KF Vogt en direct de La Scala sur Arte

Fidelio de BeethovenArte. Beethoven : Fidelio, en direct de la Scala de Milan, dimanche 7 dĂ©cembre 2014, 20h45. Comme chaque annĂ©e pour la Saint Ambroise,  la Scala de Milan ouvre solennellement sa nouvelle saison lyrique, en dĂ©but d’hiver, cette annĂ©e point de lancement de sa programmation 2015-2016, une nouvelle production du seul opĂ©ra de Beethoven : Fidelio. Créé Ă  Vienne dans sa version finale en 1814, l’ouvrage est une cĂ©lĂ©bration des plus vertus humaines, inspirĂ©es par la fidĂ©litĂ© et l’amour.  Beethoven ne fait pas que livrer un hymne dĂ©chirant pour la libertĂ© et l’amour universel … Le musicien accomplit surtout un sommet lyrique qui conclut la pĂ©riode du premier romantisme viennois portĂ© par l’esprit des Lumières (depuis surtout l’oratorio de Haydn La CrĂ©ation de 1800)… Beethoven inspirĂ© par des idĂ©aux fraternels et humanistes y Ă©labore le premier opĂ©ra populaire en langue allemande accomplissant un travail amorcĂ© par Mozart avant lui dans La FlĂ»te enchantĂ©e (1791).

arte_logo_2013barenboim maestro dirige scala de milan le-maestro-israelo-argentin-daniel-barenboim-dirige-l-orchestre-philharmonique-de-vienne-le-1er-janvier-2014-a-vienne_4925007Beethoven : Fidelio. Daniel Barenboim, direction. Avec Klaus Florian Vogt (Fidelio), Anja Kampe (Leonore)… Deborah Warner (mise en scène). Outre la direction toujours exaltĂ©e et puissante de Daniel Barenboim chez Beethoven, La Scala offre au tĂ©nor wagnĂ©rien Klaus Florian Vogt une nouvelle prise de rĂ´le : chanter Florestan après tant de Lohengrin angĂ©liques presque dĂ©sincarnĂ©s mais d’une douceur Ă©lĂ©gante saisissante, pourrait conduire le chanteur germanique Ă  une nouvelle expressivitĂ©. Plus de drame et de prĂ©sence, plus de chair moins d’air… mĂŞme si son timbre lui, restera lumineux, Ă©tincelant. De toute Ă©vidence, des qualitĂ©s Ă  suivre dans un rĂ´le oĂą l’incandescence rejoint l’ardeur la plus brĂ»lante (en particulier dans la scène oĂą Florestan exprime sa solitude et sa souffrance au fond de sa cellule…)

 

 

 

Fidelio, femme amoureuse

 

fayard daniel barenboim la musique est un toutUnique opĂ©ra du symphoniste Beethoven, Fidelio est composĂ© durant près de 10 ans, du premier Ă©chec de 1805, jusqu’à la version finale de 1814. Les diffĂ©rentes versions de l’ouverture en tĂ©moignent : la genèse en fut longue,  difficile,  le compositeur Ă©tant probablement très investi dans l’Ă©laboration d’un opĂ©ra germanique et populaire,  un chantier laissĂ© vacant depuis La flĂ»te enchantĂ©e de Mozart (1791).  IntitulĂ©e LĂ©onore I,  II ou III, la pièce est devenue un morceau de choix pour tous les orchestres soucieux d’Ă©nergie, de drame mais aussi de finesse instrumentale. C est aussi prĂ©figuration du drame Ă  venir, le miroir annonciateur des points forts de l’action qui va ĂŞtre dĂ©veloppĂ©e après le lever de rideau. Comme Wozzeck de Berg,  Fidelio s’inspire d’un fait divers rĂ©el survenu pendant la RĂ©volution française : par amour, une femme, dĂ©guisĂ©e en homme (Fidelio), infiltre la prison dans laquelle son mari est incarcĂ©rĂ©. Elle rĂ©ussit Ă  l’en libĂ©rer. Proche des valeurs morales des Lumières,  le drame suit la lente et sublime avancĂ©e vers la lumière : des tĂ©nèbres de la geĂ´le humide et sombre oĂą est prisonnier l’aimĂ© de Fidelio, Florestan…  vers l’Ă©blouissement de la libĂ©ration finale. PortĂ© par l’amour et la fidĂ©litĂ© conjugale, l’action cĂ©lèbre la loyautĂ©,  une valeur d’absolu Ă  mettre Ă©videmment en parallèle avec l’idĂ©al dĂ©fendu dans la dernière partie de sa 9ème Symphonie,  qui incarne dans le choix du texte fraternel de Schiller,  un mĂŞme sentiment universel de dĂ©passement et de rĂ©alisation humaniste.  De mĂŞme,  le finale de La FlĂ»te enchantĂ©e de Mozart Ă©galement inspirĂ© par l’esprit des loges maçonniques et donc proche des valeurs des Lumières,  affiche aussi un mĂŞme sentiment final d’entente civilisatrice et de rĂ©conciliation collective. L’aube d’une humanitĂ© enfin rĂ©formĂ©e.

L’intelligence de l’Ă©criture en fait une partition saisissante par sa force expressive et poĂ©tique,  brossant de très subtiles Ă©pisodes , tous dramatiquement très intense : l’univers carcĂ©ral que dĂ©couvre Leonore,  la prison sombre,  caverne inquiĂ©tante d’oĂą surgit le cri solitaire de Florestan prisonnier,  enfin le salut final, la dĂ©livrance qui efface souffrance et entraves…

Résumé, synopsis

LĂ©onore dĂ©guisĂ©e en homme s’est prĂ©sentĂ©e sous le nom de Fidelio pour se faire engager  comme aide-geĂ´lier dans la prison oĂą son mari Florestan est injustement incarcĂ©rĂ© sur l’ordre du cruel Don Pizzaro. Entre temps,  Fidelio a suscitĂ© l’amour de Marzelline, la fille du geĂ´lier. La courageuse et persĂ©vĂ©rante Ă©pouse sauve finalement son mari de la mort que lui rĂ©serve Pizzaro, ennemi politique et infâme manipulateur dont la traĂ®trise est enfin mise Ă  jour.

Acte 1. L’aristocrate espagnol Florestan (tĂ©nor), est incarcĂ©rĂ© sur ordre de Don Pizarro (baryton), le cruel gouverneur d’une prison d’État. Pour le libĂ©rer, sa femme LĂ©onore (soprano) se dĂ©guise en homme : elle devient Fidelio et y obtient un emploi : pour assoir sa position carcĂ©rale, Fidelio sĂ©duit la fille du geĂ´lier Rocco (basse), Marcelline (soprano). L’infâme Pizarro s’inquiĂ©tant de la visite imminente du ministre Don Fernando, entend supprimer tout ce qui pleut tĂ©moigner contre lui : il demande Ă  Rocco de tuer Florestan dans sa cellule. Leonore/Fidelio obtient de l’accompagner dans le cachot.

Acte 2. Dans sa cellule, s’exprime le chant solitaire et libertaire de Florestan, toujours vaillant. Mais quand Pizarro s’apprête à tuer le prisonnier, Leonore s’interpose et se dresse contre le barbare. Les trompettes annoncent l’arrivée du ministre Fernando dans la prison pour son inspection. En un geste de clémence emprunté à l’opéra seria fixé par Métastase, Beethoven écrit un final choral qui chante la liberté partagée et fraternelle : Fernando libère Florestan et tous les prisonniers, punit Pizarro.

 

Fidelio de Beethoven

BEETHIVEN-home-radio-290-400France Musique, ce soir: Fidelio de Beethoven, mardi 29 juillet 2014, 20h. Enregistré au TCE à Paris en juin 2014, voici un Fidelio rugueux et frénétique sur instruments d’époque, dirigé par Jérémie Rhorer. Hymne à l’amour triomphal, la partition de Fidelio exalte la vertu de la fidélité conjugale contre la tyrannie. L’auteur illustre la constance de l’épouse, sa détermination exemplaire contre l’autorité du despote Pizzaro. Si Alceste descend aux enfers pour sauver son époux Admète, Leonore, devenue Fidelio, rejoint son époux Florestan dans la prison pour l’en libérer.  Le chef d’oeuvre lyrique de Beethoven est créé dans sa version définitive à Vienne, en 1814. La partition met en lumière le long processus d’écriture dont témoigne aussi les différentes versions de l’ouverture notées Leonore I, II, III, selon les temps de révision et de réécriture. L’énergie et l’espérance de Beethoven sont portées à leur plus haut degré d’accomplissement. Quand Beethoven compose, il écrit pour la fraternité à bâtir, l’humanité à sauver d’elle même… EN LIRE +

 

logo_francemusiqueFrance Musique. Fidelio de Beethoven, mardi 29 juillet 2014, 20h. Enregistrement réalisé en juin 2014 au TCE. Malin Byström, Léonore. Joseph Kaiser, Florestan. Sophie Karthaüser, Marzeline. Andrew Foster Williams, Don Pizarro… Les Eléments, Le Cercle de l’Harmonie. Jérémie Rhorer, direction.

 

Fidelio de Beethoven

BEETHIVEN-home-radio-290-400France Musique. Fidelio de Beethoven, mardi 29 juillet 2014, 20h. EnregistrĂ© au TCE Ă  Paris en juin 2014, voici un Fidelio rugueux et frĂ©nĂ©tique sur instruments d’Ă©poque, dirigĂ© par JĂ©rĂ©mie Rhorer. Hymne Ă  l’amour triomphal, la partition de Fidelio exalte la vertu de la
fidĂ©litĂ© conjugale contre la tyrannie. L’auteur illustre la constance de l’Ă©pouse, sa dĂ©termination exemplaire contre l’autoritĂ© du despote Pizzaro. Si Alceste descend aux enfers pour sauver son Ă©poux Admète, Leonore, devenue Fidelio, rejoint son Ă©poux Florestan dans la prison pour l’en libĂ©rer.  Le chef d’oeuvre lyrique de Beethoven est créé dans sa version dĂ©finitive Ă  Vienne, en 1814. La partition met en lumière le long processus d’Ă©criture dont tĂ©moigne aussi les diffĂ©rentes versions de l’ouverture notĂ©es Leonore I, II, III, selon les temps de rĂ©vision et de réécriture. L’Ă©nergie et l’espĂ©rance de Beethoven sont portĂ©es Ă  leur plus haut degrĂ© d’accomplissement. Quand Beethoven compose, il Ă©crit pour la fraternitĂ© Ă  bâtir, l’humanitĂ© Ă  sauver d’elle mĂŞme…

LĂ©onore ou l’amour conjugal

A 32 ans, Beethoven commence l’écriture de son seul opĂ©ra, « Fidelio ou l’amour conjugal ». Sujet Ă©difiant qui fait l’apothĂ©ose de la fidĂ©litĂ© d’une Ă©pouse.Tout d’abord inspirĂ© par le livret hĂ©roĂŻque d’Emmanuel Shikaneder, « Vestas Feuer » (Le feu de Vesta), le compositeur se dĂ©cida finalement pour la pièce en trois actes du secrĂ©taire du théâtre impĂ©rial de Vienne, Joseph Ferdinand von Sonnleithner, lui-mĂŞme s’inspirant de LĂ©onore ou l’amour conjugal du français Jean Nicolas Bouilly. L’histoire s’inspire d’un fait avĂ©rĂ©. Bouilly alors procureur du Tribunal rĂ©volutionnaire avait notĂ© le dĂ©vouement de la comtesse de Semblançay qui avait permis la libĂ©ration de son mari en pĂ©nĂ©trant dans la prison jacobine oĂą Ă©tait sequestrĂ© son Ă©poux, le Comte RenĂ©. Le texte de Bouilly fut ensuite portĂ© Ă  la scène et mis en musique dans le style de Cherubini, par Pierre Gaveaux, au Théâtre Feydeau, le 19 fĂ©vrier 1798. L’heure Ă©tait au culte des hĂ©ros, du moins aux manifestations d’un idĂ©alisme exemplaire.

De 1805 à 1806: les deux première versions

Beethoven couche ses première mesures fin 1803. Il faudra attendre encore deux annĂ©es avant la première, le 20 novembre 1805. Entre temps, deux autres ouvrages lyriques furent créés sur le sujet, composĂ©s Ă  Dresde par PaĂ«r (3 octobre 1804), Ă  Padoue par Mayr (1805). Il est probable que Beethoven connut parfaitement la version de PaĂ«r. L’accueil dans une Vienne alors occupĂ©e par les français, – NapolĂ©on règne sur l’Europe-,
ne fut pas des plus chaleureux. Les raisons de cette Ă©chec restent conjectures. Beethoven sourd qui avait imposĂ© sa dĂ©cision de diriger « sa Leonore », fut-il un Ă©lĂ©ment fragilisant la crĂ©ation ? L’orchestre Ă©tait-il Ă  la hauteur de ses exigences?
Ainsi qu’il en est pour les œuvres des génies insatisfaits, Beethoven meurtri, demanda dès le lendemain de la première, à Stephan von Breuning, de remanier le texte initial, de passer de trois à deux actes, selon une formule efficace qui avait déjà montrer ses avantages pour la Clemenza di tito de Mozart en 1791. Beethoven remanie aussi la partition, compose une nouvelle ouverture, aujourd’hui connue sous le nom d’ « ouverture Leonore III ». La première n’ayant jamais été jouée du vivant du compositeur, c’est la seconde version qui fut abordée lors de la création de 1805.
Avec l’ouverture Leonore III, son découpage nouveau en deux actes, la nouvelle Leonore de Beethoven fut présentée au public le 29 mars 1806. Succès immédiat mais, obstacles ourdis par un destin contaire, Beethoven en brouille avec l’intendant du théâtre an der Wien qui affichait l’opéra, retira illico son œuvre.

Version finale de 1814

Pour autant, le destin de Leonore n’était pas terminĂ©. Georg Friedrich Treitschke, sous-directeur du mĂŞme théâtre an der Wien en 1814, proposa Ă  Beethoven de remonter l’ouvrage. Et le compositeur de bonne volontĂ©, accepta de reprendre sa partition pour une troisième nouvelle version. “Cet opĂ©ra me vaudra la couronne des martyrs”, Ă©crit-il alors. RĂ©duction du texte de Sonnleithner, nouvelle ouverture en mi majeur, dite « Fidelio », nouvelle fin plus Ă©clatante, puisque les protagonistes chantent leur libĂ©ration non plus dans le cachot mais sur la place du château. L’hymne Ă  la lumière y est d’autant plus explicite que Beethoven rĂ©utilise pour l’air final une mĂ©lodie tirĂ©e de sa cantate composĂ©e en 1790 pour la mort de Joseph II. Un style oratoire clame la libĂ©ration du couple, et au delĂ , la libertĂ© des hommes tournĂ©s vers l’idĂ©al des Lumières. Si la fidĂ©litĂ© est la valeur première cĂ©lĂ©brĂ©e dans l’œuvre, il en est
de même pour la chanteuse créatrice de la première Leonore en 1805 : Anna Midler chanta, presque dix ans plus tard, le rôle-titre, lors de la recréation de l’œuvre, le 23 mai 1814. L’opéra suscita enfin un véritable triomphe.

Ludwig van Beethoven, Fidelio (1805-1814)
Opéra en deux actes sur un livret de Joseph Sonnleithner et Georg
Friedrich Treischke d’après le mélodrame de Jean-Nicolas Bouilly «
Léonore ou l’amour conjugual »

 

 

logo_francemusiqueFrance Musique. Fidelio de Beethoven, mardi 29 juillet 2014, 20h. Enregistrement rĂ©alisĂ© en juin 2014 au TCE. Malin Byström, LĂ©onore. Joseph Kaiser, Florestan. Sophie KarthaĂĽser, Marzeline. Andrew Foster Williams, Don Pizarro… Les ElĂ©ments, Le Cercle de l’Harmonie. JĂ©rĂ©mie Rhorer, direction.

 

 

Fidelio en direct de liège sur internet, ce soir jeudi 6 février 2014 à 20 h

ORW_beethoven_fidelio_live_webEn direct sur internet, ce soir : Fidelio de Beethoven, le 6 fĂ©vrier 2014, 20h. Live web en direct de l’ORW Ă  Liège. Depuis plusieurs annĂ©es, l’OpĂ©ra royal de Wallonie se met au diapason du numĂ©rique en offrant en accès libre, l’accès en direct de nombreuses productions de la saison lyrique en cours. Jeudi 6 fĂ©vrier 2014, en direct de l’OpĂ©ra royal de Wallonie Ă  Liège, pleins feux sur Fidelio de Beethoven dès 20h, sur le site de l’OpĂ©ra royal de Wallonie. En lire +, lire notre prĂ©sentation complète

 

 

Fidelio en direct sur internet depuis l’OpĂ©ra Royal de Wallonie Ă  Liège

 

ORW_liege_logo_tete_201_fond_violetFidelio de Beethoven, Direct live le 6 février 2014
Paolo Arrivabeni, direction
Mario Martone, mise en scène
Jennifer Wilson (Leonore), Zoran Todorovitch (Florestan), Franz Hawlata (Rocco), Conzia Forte (Marzelline)…
A l’affiche du 31 janvier au 11 février 2014

 

fidelio_liege Opéra royal de Wallonie, Fidelio en direct sur internetL’amour d’une femme. L’action se situe en Espagne, dans une prison près de Séville à la fin du XVIIIe siècle. Florestan a été jeté en prison par le gouverneur Don Pizarro, dont il avait dénoncé les agissements illégaux. Leonore, épouse de Florestan, est déterminée à sauver son mari. Déguisée en garçon, sous le nom de Fidelio, elle parvient à s’introduire auprès du geôlier Rocco, à gagner sa confiance et à libérer Florestan, aidée par l’arrivée providentielle du ministre venu mettre fin à l’arbitraire tyrannique de Don Pizarro… Fidelio, opéra romantique, recueille les fruits solaire des Lumières, soulignent la vertu d’une épouse fidèle et loyale prête à sauver jusqu’à la mort celui qu’elle aime : telle Alceste de Gluck, c’est une figure de femme droite et déterminée que l’amour conduit jusqu’au sublime exemplaire. Livret Josef Sonnleithner et Georg Friedrich Treitschke.
En lire +, lire notre présentation complète

 

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Chaque séance débute à 20h, accessible depuis le site de l’Opéra royal de Wallonie.
Les Live Web de l’Opéra royal de Wallonie, consultez la page dédié ” web & tv ” sur le site de l’Opéra royal de Wallonie ORW à Liège

 

En direct sur internet : Fidelio de Beethoven, jeudi 6 février 2014, 20h

ORW_beethoven_fidelio_live_webEn direct sur internet : Fidelio de Beethoven, le 6 fĂ©vrier 2014, 20h. Live web en direct de l’ORW Ă  Liège. Depuis plusieurs annĂ©es, l’OpĂ©ra royal de Wallonie se met au diapason du numĂ©rique en offrant en accès libre, l’accès en direct de nombreuses productions de la saison lyrique en cours. Jeudi 6 fĂ©vrier 2014, en direct de l’OpĂ©ra royal de Wallonie Ă  Liège, pleins feux sur Fidelio de Beethoven dès 20h, sur le site de l’OpĂ©ra royal de Wallonie. En lire +, lire notre prĂ©sentation complète

 

 

Fidelio en direct sur internet depuis l’OpĂ©ra Royal de Wallonie Ă  Liège

 

ORW_liege_logo_tete_201_fond_violetFidelio de Beethoven, Direct live le 6 février 2014
Paolo Arrivabeni, direction
Mario Martone, mise en scène
Jennifer Wilson (Leonore), Zoran Todorovitch (Florestan), Franz Hawlata (Rocco), Conzia Forte (Marzelline)…
A l’affiche du 31 janvier au 11 février 2014

 

fidelio_liege Opéra royal de Wallonie, Fidelio en direct sur internetL’amour d’une femme. L’action se situe en Espagne, dans une prison près de Séville à la fin du XVIIIe siècle. Florestan a été jeté en prison par le gouverneur Don Pizarro, dont il avait dénoncé les agissements illégaux. Leonore, épouse de Florestan, est déterminée à sauver son mari. Déguisée en garçon, sous le nom de Fidelio, elle parvient à s’introduire auprès du geôlier Rocco, à gagner sa confiance et à libérer Florestan, aidée par l’arrivée providentielle du ministre venu mettre fin à l’arbitraire tyrannique de Don Pizarro… Fidelio, opéra romantique, recueille les fruits solaire des Lumières, soulignent la vertu d’une épouse fidèle et loyale prête à sauver jusqu’à la mort celui qu’elle aime : telle Alceste de Gluck, c’est une figure de femme droite et déterminée que l’amour conduit jusqu’au sublime exemplaire. Livret Josef Sonnleithner et Georg Friedrich Treitschke.
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Chaque séance débute à 20h, accessible depuis le site de l’Opéra royal de Wallonie.
Les Live Web de l’Opéra royal de Wallonie, consultez la page dédié ” web & tv ” sur le site de l’Opéra royal de Wallonie ORW à Liège

 

Internet. Opéra royal de Wallonie : Fidelio en direct, le 6 février 2014, 20h

ORW_liege_logo_tete_201_fond_violetLive web. Fidelio en direct de l’ORW Ă  Liège, le 6 fĂ©vrier 2014, 20h. Depuis plusieurs annĂ©es, l’OpĂ©ra royal de Wallonie se met au diapason du numĂ©rique en offrant en accès libre, l’accès en direct de nombreuses productions de la saison lyrique en cours. Jeudi 6 fĂ©vrier 2014, en direct de l’OpĂ©ra royal de Wallonie Ă  Liège, pleins feux sur Fidelio de Beethoven dès 20h, sur le site de l’OpĂ©ra royal de Wallonie. En lire +, lire notre prĂ©sentation complète

 

 

Fidelio en direct sur internet depuis l’OpĂ©ra Royal de Wallonie  Ă  Liège

 

ORW_liege_logo_tete_201_fond_violetFidelio de Beethoven, Direct live le 6 février 2014
Paolo Arrivabeni, direction
Mario Martone, mise en scène
Jennifer Wilson (Leonore), Zoran Todorovitch (Florestan), Franz Hawlata (Rocco), Conzia Forte (Marzelline)…
A l’affiche du 31 janvier au 11 février 2014

 

L’amour d’une femme. L’action se situe en Espagne, dans une prison près de Séville à la fin du XVIIIe siècle. Florestan a été jeté en prison par le gouverneur Don Pizarro, dont il avait dénoncé les agissements illégaux. Leonore, épouse de Florestan, est déterminée à sauver son mari. Déguisée en garçon, sous le nom de Fidelio, elle parvient à s’introduire auprès du geôlier Rocco, à gagner sa confiance et à libérer Florestan, aidée par l’arrivée providentielle du ministre venu mettre fin à l’arbitraire tyrannique de Don Pizarro… Fidelio, opéra romantique, recueille les fruits solaire des Lumières, soulignent la vertu d’une épouse fidèle et loyale prête à sauver jusqu’à la mort celui qu’elle aime : telle Alceste de Gluck, c’est une figure de femme droite et déterminée que l’amour conduit jusqu’au sublime exemplaire. Livret Josef Sonnleithner et Georg Friedrich Treitschke.
En lire +, lire notre présentation complète

 

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Chaque séance débute à 20h, accessible depuis le site de l’Opéra royal de Wallonie.
Les Live Web de l’Opéra royal de Wallonie, consultez la page dédié ” web & tv ” sur le site de l’Opéra royal de Wallonie ORW à Liège