samedi 26 avril 2025

Bruno Procopio joue Baroques et Romantiques français à Rio

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Bruno Procopio joue Rameau et Mondonville à RioRIO (Brésil) : Bruno Procopio dirige les Baroques Français, 1er, 4, 7 octobre 2016. Rio de Janeiro se met au diapason des compositeurs baroques français, – rejoints en 2016 par quelques Romantiques car le cycle de concerts cariocas fête aussi le Bicentenaire de la mission artistique française à Rio / 1816 – 2016, une colonie d’artistes et de créateurs (regroupés par l’ex secrétaire de l’Institut, Joachim Lebreton), qui après la chute de l’Empire et de Napoléon Ier, ont choisi de s’exiler outre Atlantique, atteignant le 26 mars 1816 Rio de Janeiro ; les artistes français exilés introduisent in coco l’esthétique des Lumières et l’idéal néoclassique au Nouveau Monde. Un école royale des Sciences, Arts et Métiers (validée par le roi Dom João VI,1816-1829) est créée dans la foulée dès août 1816. Y enseignent les peintres Jean-Bapstiste Debret, Nicolas-Antoine Taunay, l’architecte Montigny, le sculpteur Auguste-Marie Taunay…

 

 

 

2ème Semaine de musique baroque à Rio

 

procopio-mondonville-rio-septembre-2015A l’initiative du CMBV (l’institution fête ses 30 ans au cours de la saison 2017), l’ensemble des 3 concerts rythment ainsi en octobre 2016, la déjà 2ème Semaine de musique baroque française à Rio de Janeiro, exceptionnelle initiative qui malgré le fort attachement du Brésil et de la France sur le plan culturel, amorce une coopération musicale sur un mode inédit  (VOIR le reportage exclusif 1ère Semaine de musique baroque française à Rio, réalisé par CLASSIQUENEWS en octobre 2015 : transmission, masterclasses, concerts, partitions…).

Au programme, transmission du savoir, rencontres et échanges autour de la pratique sur instruments d’époque, autour du chant baroque… Rare les expériences artistiques et pédagogiques qui favorisent la diffusion du patrimoine musical Baroque hors de France : l’enjeu de cette Semaine française à Rio est d’autant plus importante qu’elle permet aussi aux jeunes instrumentistes de l’Université de Rio, comme aux musiciens professionnels de l’Orchestre Symphonique du Brésil (jouant donc sur instruments
modernes), de perfectionner leur propre technique en intégrant les spécificités du jeu historiquement informé.


Renaud de Sacchini recréé à Rio de Janeiro !Le nouveau cycle de concerts met l’accent sur les Baroques Français
(Leclair, Rameau, Dauvergne, Grétry, Rigel…) évidemment, en particulier le premier concert : « Du Grand Siècle aux Lumières », samedi 1er octobre 2016 ; les deux derniers concerts, couvrent un large spectre des Lumières à la Révolution, jusqu’à l’Empire : « Des Lumières au Romantisme » (Rigel, Saint-Georges, … mardi 4 octobre 2016), puis « De la Révolution à l’Empire » (Jadin, Méhul, samedi 7 octobre 2016). Avec l’Orchestre Symphonique du Brésil, l’Orchestre baroque de l’Université de Rio, Stéphane-Marie Degand (violon), Katia Velletaz (soprano), Natalia Valentin (pianoforte) et Bruno Procopio qui assure la double fonction de claveciniste et de chef d’orchestre. Les puristes regretteront que les programmes s’arrêtant à l’Empire, ne correspondent pas exactement à la période pendant laquelle les artistes français se sont fixés à Rio (à partir de 1816 donc), mais les occasions sont trop rares d’écouter de la musique de Jadin ou de Méhul, de l’autre côté de l’Atlantique. C’est d’ailleurs probablement la première fois qu’à Rio, résonneront les accents musicaux conçus par ces deux compositeurs, héritiers des Lumières, actifs sous l’Empire et après…

 

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Bruno Procopio dirige le Philharmonique Royal de Liège dans un programme exceptionnel intitulé « Rameau symphonique », décembre 2014

 
 
 

BRUNO PROCOPIO, CHEF ELECTRIQUE

 

procopio_bruno_chemise_bleueDédié à la résurrection des oeuvres baroques comme romantiques, le chef Bruno Procopio (qui a la double nationalité : brésilienne et française) s’entend à merveille à jongler entre les deux cultures, d’une rive à l’autre, des deux extrémités de l’Atlantique. Le jeune maestro affirme depuis plusieurs années un tempérament convaincant dans la défense des oeuvres de Rameau, Sacchini ou Gossec, sans omettre le symphoniste brillant héroïque de Neukomm (VOIR la vidéo Bruno Procopio dirige la Symphonique Héroïque de Neukomm à Rio de Janeiro, avril 2015). Grâce à lui, grâce aux nombreux concerts qu’il a déjà dirigés (dont une performance inoubliable à l’Opéra Municipal de Rio, consacré au précurseur de Rossini : Marcos Portugal — résurrection de L’Oro no compra amor, dès 2013 : VOIR notre reportage vidéo exclusif Bruno Procopio recrée à l’Opéra de Rio, L’Amor no compra oro de Marcos Portugal), le patrimoine musical français et les opéras baroques et romantiques, ressuscitent peu à peu en terre brésilienne. Elle trouve un écho croissant à en juger par l’enthousiasme des publics spectateurs de chaque « recréation ».
En 2014, Bruno Procopio assurait la réalisation artistique et musicale de l’opéra Renaud de Sacchini, emblème du goût gluckiste de Marie-Antoinette en France : une écriture étonnamment resserrée, dense, tendue, – synthèse habile des style européens : virtuosité vocale italienne, feu et élégance de l’écriture orchestrale-, ciselant le profil de la magicienne Armide, dépassée, démunie par son amour pour le beau Renaud (1783).

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En avril 2015, Bruno Procopio dirige l’Orchestre Symphonique du Brésil à Rio dans la Symphonique Héroïque de Neukomm, recréation majeure

En 2015, Bruno Procopio offrait un nom moins splendide concert Sala Meireles dédié aux XVIIIè français, dont entre autres, Les Pièces de clavecin en concert de Rameau (une oeuvre qu’il a enregistrée sous son propre label, Paraty), et un second avec l’orchestre baroque de l’Université de Rio comprenant surtout la Cantate de Clérambault, La Muse de l’Opéra et le Concerto pour violon de Leclair (soliste : Sophie-Marie Degand). C’était le fruit déjà impressionnant du travail réalisé par les musiciens français pilotant les jeunes instrumentistes brésiliens invités alors, pendant la 1ère Semaine de Musique Baroque à Rio, à suivre masterclasses et conférences sur la pratique historiquement informée, celle sur instruments d’époque.

En octobre 2016, l’orchestre baroque de l’Université carioca pourra à nouveau travailler l’écriture concertante de Leclair – d’un feu et d’un crépitement tout Vivaldien, mais couplé à l’élégance française-, puisque un autre Concerto pour violon est à l’affiche à nouveau de la 2ème Semaine (concert d’ouverture, le 1er octobre 2016).

 

 

 

A Caracas, Bruno Procopio dirige l'Orquesta Barroca Juvenil Simon BolivarDEFIS MAITRISÉS… En 2016, le chef claveciniste retrouve l’Orchestre Symphonique du Brésil avec lequel il avait déjà travaillé l’opéra de Marcos Portugal, et aussi un concert Neukomm et Gossek en avril 2015. Sensibiliser les musiciens d’orchestre, jouant sur instruments modernes, au raffinement des ornements, à une autre tenue d’archet, nécessite un savoir faire que le jeune maestro franco-brésilien maîtrise indiscutablement; il a pu conduire une autre superbe expérience de ce type avec un autre orchestre sur instruments modernes peu familier des compositeurs Baroques français : le Royal Philharmonique de Liège, dans un programme entièrement dédié aux ouvertures et suites de ballets des opéras de Rameau, c’était à Liège en décembre 2014 (VOIR notre reportage vidéo spécial : Rameau symphonique à Liège / Bruno Procopio dirige le Philharmonique de Liège). Le programme a aussi été le sujet d’un formidable disque « Rameau in Caracas »: fruit d’une coopération également menée sur instruments modernes avec les musiciens de l’Orchestre symphonique Simon Bolivar du Venezuela (réalisé en 2012 : LIRE note compte rendu critique du cd « rameau in Caracas », 1cd Paraty, CLIC de CLASSIQUENEWS d’octobre 2013). Peu d’orchestre modernes ont produit une telle qualité de son, une telle finesse de couleurs et d’accents, portés par une motricité et une rythmique, littéralement ensorcelantes ; et l’on sait la difficulté de réussir les danses de Rameau  (cf Ouverture et chaconnes de Castor et Pollux)!

LIRE aussi notre compte rendu complet Programme Rameau symphonique à Liège, décembre 2014 :

Même engagement total, même finesse et même vitalité stimulante pour les nouveaux programmes à l’affiche d’octobre à Rio. D’autant qu’à ses côtés, la pianofortiste Natalia Valentin (qui est aussi son épouse à la ville) défendra avec une sensibilité déjà remarquée, les oeuvres de l’élégant Jadin.

 

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 En décembre 2012, à l’Opéra de Rio de Janeiro, Bruno Procopio recrée l’opéra « L’oro no compra Amore », joyau lyrique et comique de Marcos Portugal (1804), chef d’oeuvre dont Rossini s’est inspiré…

 

 
 
 

2ème Semaine de musique baroque à Rio

Bruno Procopio et Natalia Valentin jouent les Baroques et Romantiques Français à Rio

2 derniers concerts à ne pas manquer (4 et 7 octobre 2016)

 
 
 

Rio de Janeiro, Sala Cecilia MeirelesRIO de Janeiro : Bruno Procopio, maestro expressivo !

Mardi 4 octobre 2016

Programme
Des Lumières au Romantisme

 

Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764)
Extraits des Nouvelles Suites de Pièces de clavecin

Hyacinthe JADIN (1776-1800)
Sonate pour pianoforte op. IV n°3 en fa# mineur

Henri-Joseph RIGEL (1741-1799)
Duo pour clavecin et pianoforte op. XIV n°1 en mib majeur

Antoine DAUVERGNE (1713-1797)
Chansons pour soprano, violon, pianoforte et clavecin

Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
Sonate pour clavecin et accompagnement de violon K.9 en sol majeur (K9)
Sonate pour violon et pianoforte en mi mineur (K304)

André-Ernest-Modeste GRÉTRY (1741-1813)
Romances

 

Katia Velletaz*, soprano
Stéphanie-Marie Degand, violon
Bruno Procopio, clavecin
Natalia Valentin, pianoforte

*chanteur en résidence

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Consultez aussi le site du CMBV, page agenda

Dans les années 1760, la fin du règne de Louis XV est marquée par un frémissement artistique sans précédent : l’ancien style baroque cède insensiblement la place à une nouvelle musique, teintée des courants germaniques de l’« Empfindsamkeit » et du « Sturm und Drang ». Les anciennes formes, les anciens genres, les anciens instruments perdent de leur lustre au profit d’expériences musicales jusque-là inouïes. Toute une génération de compositeurs contribue à ce renouveau, révélant des personnalités plus ou moins fortes et attachantes. Rameau ou Mondonville avaient amorcé une nouvelle orientation ; ce sont Dauvergne, Rigel ou Grétry qui prolongeront cette voie. À quinze ans d’intervalle, les compositions du jeune Mozart (de passage en France en 1763 et 1778) témoignent à leur manière de la rapide évolution des goûts. Le classicisme est en marche.

 
 
 
 

valentin_Natalia_pianoforte_valentin_beethoven_caprices_bagatellesRio de Janeiro, Sala Cecilia Meireles

Vendredi 7 octobre 2016

Programme
De la Révolution à l’Empire

 

Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764)
Suite de Castor et Pollux (version 1782)

Joseph Bologne de SAINT-GEORGE (1745-1799)
Concerto pour violon et orchestre op. II n°2 en ré majeur

Hyacinthe JADIN (1776-1800)
Concerto pour piano et orchestre n°2 en ré mineur

Nicolas-Étienne MÉHUL (1763-1817)
Symphonie n°1 en sol mineur

Orchestre Symphonique du Brésil (OSB)
Stéphanie-Marie Degand, violon
Natalia Valentin, piano
Bruno Procopio, direction musicale

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Consultez aussi le site du CMBV, page agenda

À la veille de la Révolution, Paris est devenu la capitale internationale des arts, et tout particulièrement de la musique. On y croise les auteurs les plus célèbres du temps, Piccinni, Salieri, Mozart, J.C. Bach, Paisiello et beaucoup d’autres. Si l’Opéra fascine par son ton épique et ses effectifs colossaux, les sociétés de concert attirent un public tout aussi nombreux qui se presse pour entendre les symphonies et les concertos à la mode. L’ancien répertoire vit ses dernières heures : seul Rameau, avec Castor et Pollux, connaît encore les honneurs de la scène passé 1780. Le Chevalier de Saint-George – surnommé « le Mozart noir » – est une des personnalités les plus influentes : ses concertos, redoutables, marquent une nouvelle étape dans l’escalade à la virtuosité qui caractérise alors l’École de violon française. À la même période, Hyacinthe Jadin développe les possibilités du nouveau pianoforte ; nommé professeur au Conservatoire lors de sa création en 1795, il fait figure de visionnaire mais sera fauché par la mort à 24 ans seulement. Méhul, quant à lui, se révèle avec Cherubini l’un des premiers compositeurs français au style véritablement « romantique » : ses sonates, ses opéras et surtout ses quatre symphonies, ouvrent la voie à une musique d’un nouveau genre et marqueront toutes les premières années du XIXe siècle.

 
 
 
 

discographie

 

cd-Bruno-Procopio-karl-philipp-emanuel-Bach-sonates-wurtembergeoises-1742-1743-bruno-procopio-clavecin-582-PARATY515501_couv_HM Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788) : Sonates Wurtembergeoises Wq 49 (1 cd Paraty, 2014)… CD. Compte rendu critique. Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788) : Sonates Wurtembergeoises Wq 49 (1 cd Paraty, 2014). 2014 s’est achevé sans que l’on ait vraiment en France salué ni commémoré le génie du fils Bach le plus zélé et respectueux de son père : Carl Philipp Emanuel. Celui qui fit tant pour la réhabilitation de l’oeuvre paternelle (avant Mendelssohn), fut aussi méprisé et minoré par son employeur à Berlin, -Frédéric II-, qu’il devint après Telemann, à Hambourg, une personnalité de premier plan : officielle et vénéré comme Haydn à Vienne. C’est que le génie exceptionnel de CPE pour le…

Rameai in Caracas, Bruno Procopio CD. Bruno Procopio : Rameau in Caracas… CD. Rameau in Caracas (Bruno Procopio et The Simon Bolivar Symphony orchestra of Venezuela, 2012)   …  Défi magistral réussi pour jeune chef audacieux ! Ce nouveau cd Paraty adoube très officiellement le tempérament du claveciniste Bruno Procopio comme chef d’orchestre. Poursuivant une nouvelle et déjà riche collaboration avec les musiciens vénézuéliens de l’Orchestre Simon Bolivar (la phalange qui hier accompagnait et permettait aussi l’essor du jeune Gustavo Dudamel), Bruno Procopio ne montre pas seulement sa lumineuse sensibilité et sa versatilité contagieuse chez Rameau, il confirme l’ampleur et la sûreté de son approche, n’hésitant pas ici à aborder le compositeur…

CD événement. Rameau révélé Rameau: Pièces de clavecin en concert (label Paraty)… Rameau: Pièces de clavecin en concert (Procopio, 2012) critique de cd Avec ses Pièces pour clavecin en concert, Rameau offre un aboutissement inégalé dans l’art de la musique de chambre mais selon son goût, c’est à dire avec impertinence et nouveauté: jamais avant lui, le clavecin, instrument polyphonique et d’accompagnement n’avait osé revendiquer son autonomie expressive de la sorte. Publié en 1741, voici bien le sommet du chambrisme français sous la règne de Louis XV: alors que Bach se concentre sur le seul tissu polyphonique, Rameau fait éclater la palette sonore du clavier central, qui de pilier confiné devient soliste…

valentin_Natalia_pianoforte_valentin_beethoven_caprices_bagatellesbeethoven_rondos_bagatelles_pianoforte_natalia_valentin_cd_ParatyCD événement Natalia Valentin, pianoforte joue les Bagatelles de Beethoven (1 cd Paraty)… Et de 7! Depuis sa création en 2006, le jeune label Paraty, porté par le claveciniste Bruno Procopio, enchaîne les réussites discographiques. Après plusieurs récitals signés Ivan Illic, Nicolas Stavy, et récemment un superbe enregistrement Mendelssohn de Cyril Huvé (sur un piano Broadwood 1840), voici le dernier disque de la fortepianiste Natalia Valentin, dans un cycle de partitions du jeune Beethoven. Le choix de l’’instrument (prodigieux fortepiano d’un facteur anonyme de l’Allemagne du sud, de la fin du XVIIIè, restauré par Christopher Clarke), grâce à sa “prell-mécanique”, apporte un regard neuf et une sonorité à la fois perlée et vivifiante sur les oeuvres choisies: Rondos et Bagatelles (7 de l’opus 33, datées de 1802) d’un feu époustouflant entre nervosité, grâce et élégance. Mais déjà pour Noël 2009, le jeune label aux pépites musicales annonce un superbe double album “Matinas do Natal” de Marcos Portugal: l’ensemble Turicum enregistre en première mondial une partition créée à Rio de Janeiro en 1811, véritable crèche pastorale sur le thème de la Nativité aux couleurs inédites… LIRE notre compte rendu complet du cd Les Bagatelles de Beethoven par la pianofortiste Natalia Valentin (août 2009).

 
 
 
 

Comptes rendus

LIRE notre compte rendu critique complet de Renaud de Sacchini par Bruno Procopio, Luisa Francesconi (les 21 et 22 mars 2015, Sala Cecília Meireles, Rio de Janeiro, Brésil)

 

 

Marcos Portugal, le Rossini luso-brésilien Compte rendu. Bruno Procopio ressuscite Marcos Portugal à Rio (10 décembre 2012)Rio, Opéra. Le 10 décembre 2012. Marcos Portugal: L’oro no compra amore… Leonardo Pascoa (Giorgio), … Orchestre Symphonique du Brésil (OSB, Orquestra Sinfônica Bresileira). Bruno Procopio, direction L’Oro no compra amore ressuscite à Rio Exaltante réhabilitation à l’Opéra de Rio (Theatro Municipal) du compositeur luso brésilien Marcos Portugal: son opéra comique italien L’Oro no compra amore valait bien cette recréation, d’autant que déjà applaudi et même célébré dès 1804 à Lisbonne, il s’agit du premier opéra italien créé sur le sol brésilien à l’époque du jeune empire brésilien en 1811. L’initiative est d’autant plus légitime que Rio redécouvre l’un de…

 

 

 

 

VOIR

 

Bruno Procopio joue Neukomm et Gossec à Rio (Symphonie à 17 parties), Cidade das Artes, Rio de Janeiro, le 4 avril 2015VIDEO. Bruno Procopio dirige la Symphonie Héroïque de Neukomm à Rio de Janeiro (avril 2015). Montage © studio CLASSIQUENEWS.COM 2015. Le chef d’orchestre franco brésilien Bruno Procopio fait retentir le romantisme enflammé martial et lyrique de la grande Symphonie Héroïque de Neukomm créée en 1817. la Symphonie à 17parties de François-Joseph Gossec (1734-1829), composée en 1809. Partition majeure de la symphonie romantique française à l’époque de Napoléon : entre classicisme et premier romantisme, la virtuosité énergique de Gossec s’impose à nous, commune œuvre fondatrice du symphoniste français à l’époque des Viennois Haydn, Mozart et Beethoven. Bruno Procopio s’engage pour diffuser la connaissance et l’interprétation des compositeurs français en Amérique Latine : après avoir dirigé le Simon Bolivar Orchestra du Venezuela, le jeune chef à la double culture, brésilienne et française, retrouvait l’Orchestre Symphonique du Brésil à Rio de Janeiro dans un programme dédié au premier romantisme français : vitalité et énergie, puissance mais sensibilité aux détails instrumentaux… la direction du chef de l’autre côté de l’Atlantique, à la fois analytique et dramatique, trouve un équilibre idéal au service des grands classiques et romantiques français. Extraits vidéo exclusifs © studio CLASSIQUENEWS.TV 2015

 

VOIR notre reportage Bruno Procopio dirige à Caracas, en septembre 2013 :

Orquesta barroca Juvenil Simon Bolivar, Carracas, Bruno Procopio, CPE Bach, Carl Philip Emanuel BachVIDEO. A Caracas, Bruno Procopio joue CPE Bach avec l’Orchestre Simon Bolivar. En septembre 2013, le chef franco brésilien retrouve à Caracas les instrumentistes de l’Orchestre Simon Bolivar dans plusieurs Concertos et Symphonies de Carl Philipp Emanuel Bach. Après avoir jouer Rameau (ouvertures et ballets des opéras, mais sur instruments modernes en 2012), Bruno Procopio inaugure le nouvel ” Orquesta Barroca Juvenil Símon Bolivar “, phalange désormais dédiée à l’interprétation historiquement informée des œuvres baroques, classiques et préromantiques. Fougue, précision, style, mordant, l’entente du chef invité et des instrumentistes réalise l’un des meilleurs concerts CPE Bach de l’autre côté de l’Atlantique, soulignant aussi l’anniversaire CPE Bach en 2014 (300 ans de la naissance). Le fils de Jean-Sébastien est un génie défricheur et expérimentateur : sa virtuosité au clavier s’entend aussi à l’orchestre d’une liberté inventive à la fois, mélancolique et fantaisiste voire fantasque… très liée aux nouvelles tendances esthétique de l’Empfindsamkeit (“sensibilité”, courant littéraire surtout qui préfigure déjà les affres et vertiges du sentiment romantique). Reportage vidéo exclusif CLASSIQUENEWS.COM

 

 

VOIR notre reportage Bruno Procopio recrée L’Oro no compra amore de Marcos Portugal, décembre 2012 :

Bruno Procopio dirige Renaud de Sacchini à Rio de JaneiroRIO, Opéra : Bruno Procopio dirige L’Oro no compra amore de Marcos Portugal (décembre 2012). Marcos Portugal, compositeur officiel de la cour impériale du Brésil compose nombre d’ouvrages italiens dont la verve et le raffinement préfigure directement Rossini… Bruno Procopio ressuscite L’oro no compta amorce, premier opéra italien représenté à l’Opéra de Rio… Pour les 250 ans de sa naissance, l’Orchestre Symphonique du Brésil (Orquesta Sinfonica Brasileira) célèbre le génie du compositeur portugais, Marcos Portugal (1762-1830). Le jeune chef français d’origine brésilienne Bruno Procopio dirige les musiciens dans une partition créée d’abord à Lisbonne en 1804 puis reprise en 1811 à Rio : L’oro non compta amorce l’essor de l’opéra dans le nouveau monde. L’Opéra de Rio accueille cette recréation majeure qui conclut la saison musicale de l’Orchestre Symphonique du Brésil. Présentée en version de concert le 10 décembre 2012, l’ouvrage jalonne un champ d’expérimentation qui permet aux instrumentistes d’élargir leur répertoire tout en ressuscitant des œuvres méconnues.  GRAND REPORTAGE VIDEO, version français © CLASSIQUENEWS 2012

 
 

 
 
 

Paris, TCE, Théâtre des Champs Elysées
Dimanche 4 décembre 2016

Bruno Procopio dirige l’Orchestre Lamoureux
dans un programme Villa-Lobos, Milhaud, Jobim, Neukomm…

 
 

procopio-bruno-maestro-chef-d-orchestrePARIS, TCE. Musique brésilienne à Paris, le 4 décembre 2016. Tubes et musique sacrée : de Villa-Lobos et Jobim à Neukomm. Orchestre associé du TCE Théâtre des Champs-Elysées, l’Orchestre Lamoureux offre un concert de musique brésilienne à la fois éclectique et historique ; au plus large public, le programme dirigé par Bruno Procopio, maestro impetuoso et charismatique, joue des standards brésiliens universels et récents : l’enivrante Bachianas Brasileiras n°5 de Villa-Lobos, Saudades do Brasil de Milhaud, sans omettre, l’irrésistible tube, ambassadeur de l’art de vivre du quartier carioca d’Ipanema, The Girl from Ipanema de Jobim… Mais acuité personnelle du chef Procopio oblige, en liaison avec son amour pour sa culture natale et ce travail particulier dans l’interprétation des partitions classiques et romantiques, plusieurs extraits de la légendaire Missa Pro Die Acclamationes Johannes VI, signé Neukomm. C’est l’emblème de la musique impériale brésilienne, quand le Brésil devenu indépendant, construit son image sur une identité certes occidentale, mais singulière : Neukomm, le Mozart brésilien, a fourni alors à la Cour de l’Empereur du Brésil Jean VI, plusieurs partitions musicales emblématique de cet ordre politique et culturel nouveau dont témoigne évidemment la Messe écrite pour son couronnement et que Bruno Procopio à Paris, s’ingénie début décembre 2016 à ressusciter avec le faste, le souffle et le relief vocal, choral, instrumental requis. Sigismund Neukomm est bien connu des mélomanes car le Sazlbourgeois, élève de Joseph Haydn entreprit de terminer le Requiem de Mozart laissé inachevé (Libera me). La partition autographe datée de 1819 fut découverte récemment à Rio de Janeiro : elle est le fruit du travail de Neukomm installé au Brésil et qui mena son travail de composition avec le plus grand compositeur local, le mulâtre José Mauricio Nunes Garcia. La version du Requiem de Mozart, achevé par Neukomm a été enregistrée par Jean-Claude Malgoire en 2006.

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Concert événement « Joyaux Brésiliens au TCE, Tubes et musique sacrée, de Villa-Lobos à Neukom… par Bruno Procopio et l’Orchestre Lamoureux à PARIS… En LIRE +

 

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