OPÉRA DE PARIS : une institution « à genoux ». Avec la crise, « l’Opéra de Paris est à genoux » selon son directeur actuel Stéphane Lissner qui prévoit un départ anticipé (à la fin 2020). De sorte que la situation étant telle que son successeur nommé en 2019 par le président Macron, Alexandre Neef (actuel directeur de la COC Canadian Opera Company) ne se voit pas arrivé sitôt : « une arrivée anticipée en difficilement envisageable » malgré les souhaits du ministre de la Culture, désireux de le voir programmer et concevoir de nouvelles orientations économiques, sociales, organisationnelles dès l’automne 2020. L’Opéra de Paris est actuellement fermé depuis le 17 mars dernier pour cause de crise sanitaire, et probablement jusqu’à décembre prochain. Mr Lissner a annoncé qu’il partirait dès le 31 décembre pour qu’il n’y ait qu’un seul patron à bord du vaisseau au 1er janvier 2021. La maison parisienne ne se relève pas de la grève dure menée contre la réforme des retraites ; puis la cessation de ses représentations pour cause de pandémie (covid19). Sa dette présente un encours de 40 millions d’euros. Souhaitons à la première Institution lyrique de France, au moment où le nouveau directeur prendra ses fonctions, de meilleures conditions et une situation favorable pour sa reprise effective.
Comme nombre de maisons lyriques en Europe, pendant la mise à l’arrêt de la maison parisienne, une offre numérique s’est développée comprenant des créations vidéos (3è Scène) et aussi la diffusion en durée limitée d’anciennes productions (ballets et opéras) : voir ici l’offre replay de l’Opéra national de Paris / notre dossier « l’opéra chez soi ». A suivre.