samedi 12 octobre 2024

ENTRETIEN avec Matthieu RIETZLER, directeur de l’Opéra de Rennes, à propos de la nouvelle saison 2024/2025.  

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Véritable laboratoire créatif, l’Opéra de Rennes ne cesse d’inventer, de surprendre aussi, dans un lien étroit et continu avec les publics. Matthieu Rietzler, directeur de la Maison rennaise évoque les éléments qui structurent la programmation de la nouvelle saison 2024 – 2025. Échanges privilégiés avec les artistes, coopérations multiples et fécondes à l’échelle du territoire, accessibilité, souplesse, sensibilisation… l’Opéra de Rennes offre tout un éventail d’offres artistiques et mène quantité d’actions concertées, capables de renouveler l’attractivité d’une maison d’opéra aujourd’hui…

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Photo : portrait de Matthieu Rietzler © Laurent Guizard

 

 

 

 

CLASSIQUENEWS : Comment concevez-vous chaque programmation ? 
Matthieu RIETZLER : Chaque saison se dessine selon les échanges avec les artistes ; de nos discussions continues émergent les projets qui façonnent chaque nouvelle saison. La taille intermédiaire de l’Opéra de Rennes lui permet de fonctionner de cette façon, dans cette liberté d’action. La seconde singularité de notre maison est la coopération ; nous travaillons avec de nombreux partenaires, soit d’autres maisons comme Angers Nantes Opéra ou la Co[opéra]tive, soit d’autres acteurs du territoire. Nous multiplions ainsi le nombre de représentations de nos productions et il se crée alors une forme de porosité entre notre Opéra et son environnement. De cette dynamique collective, naissent les idées, les programmes, les actions. J’aime parler d’alignement de planètes et cette idée de se laisser surprendre par les rencontres. Les conjonctions qui se précisent de cette façon, parfois à notre insu, me plaisent beaucoup.

 

 

CLASSIQUENEWS : Y a-t-il des impondérables qui orientent les choix ?
 
Matthieu RIETZLER : Ce qui prévaut ce sont aussi nos forces artistiques propres et dont l’existence influence les projets à venir et leur forme. L’Orchestre National de Bretagne qui est de taille Mannheim, donc un orchestre Mozart ; nos deux ensembles en résidence, l’un de musique baroque, Le Banquet Céleste ; le second vocal, le chœur Mélisme(s) ; et aussi notre bâtiment lui-même dont la configuration est géniale pour présenter les projets du Baroque au début du XIXe mais aussi de nombreux ouvrages des XXe et XXIe siècle. Organiquement, au regard de la taille du plateau, du rapport scène/salle, des dimensions de la fosse, notre théâtre est moins adapté pour les grands ouvrages de Richard Strauss, pour certains Verdi ou Wagner, etc. L’ADN de notre maison nous oriente donc vers un certain répertoire. Pour autant, nous veillons absolument pour chaque saison à couvrir les 5 siècles d’opéras. Cela est très significatif, cette année encore. Même vigilance quant à la pluralité de langues ; l’opéra étant un art profondément européen, il faut le rappeler et le réaffirmer. Sans omettre la diversité d’approche des œuvres, dans les choix de mise en scène : conventionnels ou radicaux, portés par la direction d’acteur et la gourmandise du jeu ou par des visions plus dramaturgiques et conceptuelles … diversifier les approches et les propositions me semble essentiel pour enrichir les adresses aux spectatrices et spectateurs.

L’Opéra de Rennes est aussi un outil de rayonnement lyrique à l’échelle de toute une métropole et même bien au-delà, autant qu’un service public de proximité. Il s’agit d’être ouvert et accessible tout en restant fidèle à notre cœur de métier qu’est la production d’opéras. Ainsi cette année nous présentons 7 spectacles lyriques dont plusieurs nouvelles productions.

 

 

CLASSIQUENEWS : S’agissant des formats nouveaux de spectacles, y en a-t-il certains qui ont particulièrement bien fonctionné, qui ont rencontré leur public ?
 
Matthieu RIETZLER : Le travail de Clédat et Petitpierre, qui sont des artistes qui viennent des arts plastiques et de la danse, pour Le Carnaval de Venise de Campra sera réjouissant. Ils serviront en particulier le caractère burlesque, sa dimension carnavalesque. Dans un tout autre registre, Silvia Paoli nous proposera une version extrêmement percutante et très engagée de La Traviata comme a pu l’être sa Tosca la saison passée. Notre nouvelle production de La Falaise des lendemains, en création mondiale, mettra eu jeu l‘orchestre Danzas sur scène. Il sera totalement intégré à la mise en scène ; c’est une autre approche du plateau. Nous allons jusqu’à des dispositifs qui incluent des innovations technologiques comme la réalité virtuelle. Toutes ces écritures de plateau ont leur place dans une maison d’opéra.
Néanmoins, ces approches parfois novatrices ne doivent jamais être gratuites mais toujours au service des œuvres. La mission qui nous anime est de tenter de faciliter la rencontre entre les œuvres, les artistes, les spectatrices et spectateurs. Notre métier est d’essayer de produire les meilleures conditions de cette rencontre.

 

 

CLASSIQUENEWS : Vous êtes un acteur très actif dans la mise en place du le label « 100% EAC », pour « éducation artistique et culturelle ». De quoi s’agit-il ?
 
Matthieu RIETZLER : Le principe en est simple. Tous les enfants de toutes les tranches d’âge doivent à un moment de leur scolarité, suivre un parcours d’éducation artistique, c’est à dire croiser les démarches d’artistes et vivre l’expérience qu’offre une œuvre musicale, d’art plastique, d’architecture…
Concrètement nous mettons en place des actions auprès des scolaires en coopération étroite avec les équipes de l’Éducation Nationale et du Ministère de la Culture, sur le temps scolaire évidement, mais aussi sur les temps péri et extra scolaires. Nous essayons de faire en sorte que les enfants de Rennes et du territoire (de toute la région Bretagne puisque nous sommes le seul Opéra sur la région) soient à un moment ou un autre, en lien avec l’Opéra de Rennes, à travers des ateliers de pratique musicale à l’école (dont beaucoup par le chant choral), la venue à des spectacles, la rencontre avec des artistes en classe.
Sur les temps extra scolaires, nous travaillons avec les associations, les centres sociaux, de sorte que l’Opéra de Rennes soit dans le quotidien des enfants. Le festival Le Grand Boum (14 et 15 juin 2025) qui programme plusieurs chœurs d’enfants et d’adolescents venus de toute la Bretagne sur le plateau de l’Opéra de Rennes, fait écho à toutes ces actions menées pendant l’année scolaire.
En cours d’année, nous choisissons des thèmes traités dans les opéras et qui sont ensuite abordés en classe. Cette année à travers Narcisse de Joséphine Stephenson, nous avons sensibilisé les enfants sur les risques engendrés par les réseaux sociaux ; pour la saison 2024-2025, les sujets évoqués dans les 7 péchés capitaux se prêtent particulièrement au travail élaboré avec les professeurs. Il y a un fil cohérent entre la production artistique, la diffusion et l’éducation artistique.

 

 

CLASSIQUENEWS : Avez-vous vu évoluer les pratiques des publics depuis la covid ?
 
Matthieu RIETZLER : Partant du constat qu’en effet, les pratiques ont changé avec la crise sanitaire (même si une partie de ces changements étaient déjà perceptibles auparavant), nous avons fait évoluer nos relations aux spectatrices et spectateurs. Aujourd’hui, nous n’avons plus de brochure de saison ; dans les faits, il existe deux brochures : l’une qui couvre septembre à décembre, puis la suivante qui présente la période de janvier à juin. Cela nous permet de nous adresser au public dans une temporalité moins lointaine et de toucher également des personnes moins spécialisées et qui fréquentent l’Opéra occasionnellement sans réserver trop longtemps à l’avance.
Nous avons aussi cessé les abonnements qui ont tendance à concentrer pour un nombre réduit de personnes, une partie importante de la jauge disponible pour proposer à nos fidèles spectatrices et spectateurs une carte de fidélité plus souple et moins exclusive. Dans une logique de service public, il nous semble préférable qu’il y ait davantage de personnes différentes qui fréquentent l’institution, quitte à ce que chacune d’entre elle vienne un peu moins souvent.

En terme de communication, cela signifie de nouvelles actions ; car pour chaque spectacle, nous ne disposons plus d’un fond de salle constitué par un noyau d’abonnés. Pour chaque spectacle, nous démarrons de zéro ou presque. À chaque proposition, il faut convaincre les spectatrices et spectateurs. C’est un défi passionnant mais raisonnable au regard de notre jauge par rapport à la population rennaise et à sa curiosité. Cela impose une communication qui puisse s’adresser bien sûr aux personnes qui connaissent bien l’opéra, mais aussi à celles et ceux qui n’en sont pas des spécialistes. Cela dit, ce fonctionnement est possible à l’Opéra de Rennes, je ne suis pas sûr qu’il soit exportable à un autre théâtre. Un projet d’opéra reste spécifique à l’identité d’un territoire et ne se transpose pas nécessairement d’une ville à l’autre.

L’impact de ces évolutions a été très significatif en terme de diversité de spectatrices et spectateurs et la fréquentation de l’Opéra est très bonne. Nous nous sommes aussi questionné sur les temps de programmation. Aussi bien concernant les horaires (maintenant, les représentations du samedi à 18h sont prises d’assaut car elles répondent à une attente du public qui peut aller à l’opéra puis passer la soirée en ville ensuite). De même, nous avons fait le choix de jouer pendant les vacances scolaires, à la Toussaint et à Noël ; l’offre est d’autant mieux accueillie qu’elle correspond à une période où les gens et les familles ont souvent un peu plus du temps.

Propos recueillis en juillet 2024

 

 

 

 

 

Notre sélection

 

7 productions événements à l’Opéra de Rennes

Parmi les nombreux événements de la nouvelle saison 2024 – 2025 de l’Opéra de Rennes

 

 

 

SOPHIE GAIL : La Sérénade
Les 30 sept, 2, 3 et 5 octobre 2024
C’est le premier temps fort de notre saison, consacré aux femmes compositrices. J’ai beaucoup de tendresse pour ce spectacle, une ouverture de saison idéale. La partition est concise et raffinée, c’est un petit bijou. La mise en scène de Jean Lacornerie qui reprend l’idée du théâtre qui est en train de se faire, est juste. Une troupe en train de répéter La Sérénade, nous emmène dans son atelier et pointe aussi tout ce qu’ont de misogyne le texte et les situations. Les 4 représentations de l’opéra, sont complétées par un récital de Maïlys de Villoutreys (Romances d’Empire, le 4 oct 2024) et l’installation « Un orchestre à soi », une exposition conçue par Léa Chevrier et Laureline Amanieux consacrée aux femmes compositrices, du 21 sept > 5 octobre 2024. La production souligne notre collaboration avec le Palazzetto Bru Zane et avec l’Opéra Grand Avignon avec lequel nous travaillons régulièrement. Avant La Sérénade, nous avons collaboré ensemble sur Zaïde, La Chauve-Souris, et Les Nuits d’été de Berlioz (avec Anna Reinhold, sous la direction de Nicolas Simon).

LIRE notre critique de La Sérénade (production créée à l’Opéra Grand Avignon) : .
INFOS & RÉSERVATIONSSOPHIE GAIL : LA SÉRÉNADE (4 représentations : lun 30 sept, mer 2, jeu 3, sam 5 oct 2024

 

 

 

CRÉATION MONDIALE
JEAN-MARIE MACHADO : La Falaise des lendemains

Les 7, 8, 9, 10 novembre 2024
Il s’agit d’un opéra en création mondiale, le jeudi 7 novembre 2024. Il a un sens particulier à Rennes et en Bretagne. A l’origine, c’est Alain Surrans, directeur d’Angers Nantes Opéra qui m’a présenté le compositeur Jean-Marie Machado. Le sujet [une histoire d’amour impossible pendant la Grande Guerre], fait se rejoindre la France et les îles anglo-normandes, le jazz et l’opéra, la musique bretonne et la musique classique. C’est un projet qui illustre précisément les propos de Jean-Marie Machado qui dit aimer « les projets qui rassemblent plutôt que ceux qui divisent ». En cela, ce jazz diskan opéra est fédérateur ; il suscite une grande attente. D’autant plus que le livret intègre la langue bretonne (une première à ma connaissance dans un opéra).
La préparation de cette production se déroule d’abord à Angers Nantes Opéra sous la forme d’une résidence, puis la période de création aura lieu à l’Opéra de Rennes, avant une tournée à Nantes, Angers Tourcoing et Créteil.

INFOS & RÉSERVATIONS : LA FALAISE DES LENDEMAINS – (4 représentations : jeu 7, ven 8, sam 9 et dim 10 novembre 2024)

 

 

 

KURT WEILL : Les 7 péchés capitaux
Les 25, 26 et 28 novembre 2024
La production a été présentée au Théâtre de l’Athénée et au Théâtre de Caen. La musique de Weill est géniale, son écriture est très élaborée et en même temps nourrie d’influences diverses dont celle du cabaret… mais un cabaret engagé, clairvoyant, grinçant ; elle invite à la découverte et est très connectée à l’actualité du moment. Le sujet dénonce les dérives de la société de consommation, ce que relève clairement la mise en scène de Jacques Osinski qui inscrit l’action comme un road movie à la David Lynch… la vidéo y est importante : elle ajoute un niveau de lecture supplémentaire. Le livret de Bertolt Brecht épingle aussi les renoncements de la bourgeoisie et du clergé en particulier vis à vis de la montée du nazisme en 1933. Kurt Weill compose l’opéra juste avant de quitter l’Europe pour fuir l’hitlérisme, dans ce moment de bascule tragique. C’est important aussi de produire un opéra conçu à un moment historique aussi déterminant. D’autant plus s’agissant d’une partition géniale. Parmi la distribution, Natalie Pérez (Anna) est une artiste que je souhaitais depuis longtemps inviter à Rennes.

INFOS & RÉSERVATIONS : KURT WEILL, LES 7 PÉCHÉS CAPITAUX – 3 représentations : lun 25, mar 26, jeu 28 novembre 2024.

 

 

 

 

CAMPRA : Le Carnaval de Venise
Les 19, 20, 22, 23 mars 2025
Cette production s’inscrit au sein de notre collaboration avec la Co(opéra)tive qui est l’un des axes majeurs de notre programmation. La Co(opéra)tive c’est la réunion de 6 acteurs culturels (3 maisons d’opéra et 3 scènes nationales) dont l’objectif est de réaliser chaque année un spectacle lyrique en coproduction. Des productions marquantes ont ainsi pu voir le jour ; Les Ailes du désir, création mondiale d’Othman Louati la saison dernière l’a encore démontré, comme avant, Les Enfants terribles mis en scène par Phia Menard en 2022…
S’agissant du Carnaval de Venise, c’est la première nouvelle production de cet ouvrage depuis … 1975 quand l’œuvre fut redécouverte au Festival d’Aix en Provence. Le spectacle sera créé à la Scène nationale de Besançon. Clédat et Petitpierre savent créer des univers visuels d’une totale fantaisie, à la fois loufoques et drôles, mais aussi très raffinés, en liaison avec les codes de la mode, univers d’où ils viennent. D’ailleurs c’est un défi pour nos ateliers de créer leurs costumes ! En effet, l’Opéra de Rennes réalisent les costumes et les décors de cette production. Par ailleurs, c’est un défi pour l’ensemble Il Caravaggio et Camille Delaforge : il y aura 20 représentations du Carnaval de Venise, entre les lieux de la Co(opéra)tive et les autres maisons qui nous rejoignent comme Angers Nantes Opéra, Brest, Grenoble ou Châteauroux ; c’est donc un spectacle ambitieux. La distribution est également très attendue, comprenant Victoire Bunel (Isabelle), Anna Reinhold (Léonore), Guilhem Worms (L’Ordonnateur, Pluton), David Tricou (Orphée)…

INFOS & RÉSERVATIONS : LE CARNAVAL DE VENISE d’André CAMPRA – 4 représentations : mer 19, jeu 20, sam 22, dim 23 mars 2025 (production de La co(opera)tive). https://opera-rennes.fr/fr

 

 

 

MOZART : La Flûte Enchantée
Les 7, 9, 11, 13, 15 mai 2025
La dernière Flûte présentée à Rennes remonte à 1999, sous la direction de Jean-Claude Malgoire avec la Pamina de Sandrine Piau. Cette nouvelle Flûte sera le premier opéra dirigé par Nicolas Ellis en France, comme directeur musical de l’Orchestre National de Bretagne. Il a cette fougue et cette capacité à emporter les musiciens avec la même énergie que son mentor Yannick Nézet-Séguin avec lequel il travaille à l’Orchestre Métropolitain de Montréal comme collaborateur artistique (poste spécialement créé pour lui), tout en étant un remarquable interprète des musiques baroques et classiques. La distribution s’est construite autour d’Elsa Benoît qui aborde sa première Pamina. Le projet en a été envisagé au moment où Elsa chantait sa première Anne Truelove dans le Rake’s progress de Stravinksy à Rennes. A ses côtés, Florie Valiquette (qui a chanté Pamina) interprète sa première Reine de la Nuit. Il est important pour l’Opéra de Rennes d’accompagner ainsi les chanteurs sur la durée et selon l’évolution de leur voix. Ainsi ici même dans à peu près un an, Julien Behr fera son premier Werther à l’Opéra de Rennes. Il avait chanté Tom Rakewell dans The Rake’s progress. La mise en scène de Mathieu Bauer est aussi un atout de poids. Il a beaucoup d’admiration pour les chanteurs : il est très à leur écoute (ce fut le cas pour The Rake’s progress). Mathieu aime le théâtre de tréteaux ; il sait créer un terrain de jeu pour les chanteurs ; tout cela s’annonce très prometteur pour la réussite de cette Flûte enchantée.

INFOS & RÉSERVATIONS : https://opera-rennes.fr/fr

 

 

 

BALLET DE L’OPÉRA DE LYON : Mycelium
Les 20, 21 et 22 mai 2025
J’ai découvert ce spectacle à la Biennale de la danse 2023. Dans mon propre parcours, j’ai été secrétaire général de la Maison de la danse à Lyon (2012-2018) et j’ai été très heureux de retrouver le Ballet de l’Opéra de Lyon dont il a semblé évident de présenter le travail à Rennes : ce spectacle est une sorte de transe où la danse et la musique accrochent directement le spectateur, du début à la fin, sans jamais le lâcher. Chaque corps en mouvement est comme relié aux autres par un fil invisible. L’écriture du chorégraphe Chrystos Papadopoulos est précise, sensuelle. Le spectacle est très jouissif, culminant dans sa fin où à la manière du Boléro de Ravel, tout explose. La dernière présence du ballet lyonnais à Rennes remonte à Cendrillon de Maguy Marin au TNB, il y a très longtemps ; je suis très heureux d’accueillir cette merveilleuse compagnie.

INFOS & RÉSERVATIONS : https://opera-rennes.fr/fr

 

 

 

DEUX ORATORIOS : Brahms et Haendel
Les deux oratorios de nos deux ensembles en résidence
JOHANNES BRAHMS : Un Requiem allemand (15 et 16 nov 2024)
HAENDEL : La Résurrection (14 et 15 mars 2025)

Nous poursuivons notre travail avec nos deux ensembles en résidence : Le Chœur Mélisme(s) pour Un Requiem allemand et Le Banquet Céleste, pour La Résurrection ; les deux projets permettent aussi d’accueillir des solistes qui sont à présent familiers de notre théâtre : Catherine Trottmann, Elsa Benoît, Damien Pass, Nardus Williams, Thomas Dolié…

INFOS & RÉSERVATIONS : https://opera-rennes.fr/fr

 

 

 

 

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TOUTES LES INFOS, le détail des programmes, les artistes et les ensembles associés , la billetterie en ligne et la carte fidélité,… sur le site de l’Opéra de RENNES, saison 2024 – 2025 : https://opera-rennes.fr/fr

 

LIRE aussi notre présentation de la nouvelle saison 2024 – 2025 de l’Opéra de RENNES : 7 opéras, ensembles et artistes en résidence, focus Femmes compositrices, Mozart, Jean-Sébastien Bach, … : https://www.classiquenews.com/opera-de-rennes-saison-2024-2025-ici-et-maintenant-sophie-gail-la-serenade-jean-marie-machado-la-falaise-des-lendemains-creation-mondiale-la-flute-enchantee-les-7/

 

OPÉRA DE RENNES, saison 2024 – 2025 : « Ici et maintenant ». Sophie GAIL (La Sérénade), Jean-Marie MACHADO (La Falaise des lendemains, création mondiale), La Flûte enchantée, Les 7 péchés capitaux, Un Requiem allemand, La résurrection…

 

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