Beau temps revenu sur Verbier, mais bientôt le départ. On commence le samedi avec un trio à cordes très heureux, et le soir, c’est la plongée dans les désarrois de l’élève amoureux – une Belle Meunière admirablement schubertienne par Thomas Quasthoff et Emanuel Ax. Le dimanche matin, Nelson Goerner enchante aussi dans Schubert, son partenaire moins….
Après un petit retour nocturne sur trio à cordes, second chapitre des Notes de concert : à l’Eglise, un délicieux récital de Susan Graham et Malcolm Martineau du côté de la mélodie française fin XIXe et début XXe. Et le soir, à Médran sous l’orage, l’enchantement fauréen du Quatuor op.15, puis la dramaturgie schumanienne du Quintette op.44, par deux groupes de chambristes où brillent particulièrement les pianistes Martha Argerich et Nelson Goerner.
“Nous y étions” un fragment d’été, à nouveau. Alternant rencontres et concerts, admirant les paysages par grand beau puis « orages désirés », nous voici relatant une 1ère journée de concerts à l’Eglise. David Fray joue Schubert puis Bach, la soprano Sylvia Schwartz est en duo avec le pianiste Malcolm Martineau pour Schumann, Guridi et Poulenc.
Le sacré en toutes ses formes, symphoniques, vocales, opératiques, en 33 concerts. Sur les hauts plateaux du Massif Central, en Abbatiale et avec décentralisation au Puy, à Brioude, Chamalières et Ambert, le Festival de la Chaise-Dieu propose Monteverdi, Haendel, Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Verdi et Mahler, mais aussi Du Caurroy, Zelenka, bien du romantisme, et quelques modernes rassemblés en anthologies de séduisant accès.
C’est la 11e édition d’un festival aux portes de la Provence (ou du Languedoc), en Ardèche du sud. Le Quatuor Debussy l’a imaginé, puis établi dans le paysage de la vallée du Rhône et des plateaux. Il s’agit essentiellement d’un travail de formation pour les jeunes instrumentistes qui aboutit en concerts et animations multiples.
Itinérant dans le patrimoine barocco-italien de la Savoie, la Tarentaise propose ses 14 concerts centrés cette année sur « les couleurs de voix », mais quoi ne néglige en rien l’instrumental, avec Martin Gester, Alice Piérot, Ophélie Gaillard, les ensembles Aramis, Suonare, Daedalus…
Dictionnaire amoureux de la Tarentaise
Production attendue de La Traviata de Verdi aux Chorégies d'Orange 2009. Orange, c’est le mur romain, c’est « la foule » enthousiaste sur les gradins nocturnes, c’est peu de spectacles, choisis pour l’essentiel dans l’opéra italien et français du XIXe. En 2009, voici une Traviata dont la conception musicale, verdienne en profondeur, doit beaucoup au chef d’orchestre et à une interprète d’élite…
Bientôt quadragénaires, les Nuits d’Uzès. Et mariant toujours le baroque, tendance sacrée (ici la Messe en si de Bach) avec d’autres échos, tantôt venant d’Espagne et tantôt d’Italie, ou même d’outre-Atlantique. Petite chronique sur un festival en habit d’Arlequin amoureux de plusieurs Colombine…
Verbier, 16e édition du Tour de France cycliste. Non, pardon, pour un rien les chiffres vous embrouilleraient. 16e édition du Festival commençant le 17 juillet, c’est le Tour qui arrive là-haut le soir de sa 15e édition – pardon, étape – et s’y repose le 20, histoire d’écouter Don Giovanni à Médran. Il y a beaucoup de 7 là-dedans, et aussi le nombre de fois où Lance Armstrong (37 ans) a gagné le Tour.
11e édition, et dans le titre même de ce petit monde préalpin que constitue le massif des Bauges, une forte présence de la Nature. Au centre de l’édition 2009, une thématique russe, sous le patronage d’Irina Chostakovitch, autour des Tableaux d’une Exposition. Mais aussi du médiéval, du chant amoureux et berceur, de la Renaissance, des valeurs sûres du baroque, du romantisme autrichien…