STREAMING OPERA. Ven 19 mars 2021, 19h. VERDI : ATTILA. Depuis lâOpĂ©ra de Sofia. « Attila, tu auras lâunivers, moi je garde lâItalie » (Ezio)⊠Le 9Ăš opĂ©ra de Verdi reste peu connu. Câest pourtant un trĂ©sor lyrique riche en Ă©motions, aux chĆurs puissants et dramatiques. Chronique de l’invasion de l’Italie par l’impitoyable roi des Huns au milieu du cinquiĂšme siĂšcle, ATTLIA rĂ©sonne de l’agitation politique de l’unification italienne Ă lâĂ©poque de Verdi. Le compositeur offre Ă la voix de basse, un superbe rĂŽle dramatique voire terrifiant (Attila), mais câest le romain Ezio, guerrier ardent qui assoit ici la stature du baryton aux cĂŽtĂ©s de la figure dâOdabella, femme volontaire qui assassine Attila et fait basculer le destin de lâItalie envahie⊠La mise en scĂšne du Sofia Opera and Ballet devant la forteresse historique de Tsarevets offre une toile de fond grandiose et adaptĂ© pour ce drame spectaculaire.
VOIR ATTILA de Verdi ici
https://operavision.eu/fr/bibliotheque/spectacles/operas/attila-sofia-opera-and-ballet?utm_source=OperaVision&utm_campaign=75c568232a-ATTILA+2021+FR&utm_medium=email&utm_term=0_be53dc455e-75c568232a-100559298
Avec Attila : Orlin Anastasov / Ezio : Ventselav Anastasov
Odabella : Radostina Nikolaeva / Foresto : Daniel Damvanov
Uldino : Plamen Papazikov
Choeur, Ballet et orchestre de lâOpĂ©ra de Sofia
ATTILA de VERDI, dossier et présentation
LâopĂ©ra de verdi créé Ă la Fenice de Venise le 17 mars 1846 sema la zizanie au sein mĂȘme de lâĂ©quipe crĂ©atrice ; le librettiste de dĂ©part Solera, qui pourtant dut partir avant de livrer la fin de lâintrigue, se brouilla avec Verdi : celui ci commanda Ă Piave, un nouveau final, non pas un chĆur comme le voulut Solera, mais un ensemble (et quel ensemble! : un modĂšle du genre). Du nerf, du sang, du crime⊠le premier Verdi semble sâessayer Ă toutes les ficelles du drame sanglant et terrible. Au VĂš siĂšcle, la ville dâAquilĂ©e prĂšs de Rome, (au nord de lâAdriatique) fait face aux invasions des Huns et Ă la superbe conquĂ©rante dâAttila (basse). Ce dernier, cruel et barbare en diable, refuse toute entente pacifique avec le romain Ezio (baryton) ; câest pourtant ce dernier qui a lâĂ©toffe du hĂ©ros, patriote face Ă lâennemi Ă©tranger (« Tu auras lâunivers, mais tu me laisses lâItalie » / une dĂ©claration qui soulĂšve lâenthousiasme des spectateurs de Verdi, Ă quelques mois de la RĂ©volution italienneâŠ)
Au I : Attila marche sur Rome, mais frĂ©mit devant lâErmite dont il a rĂȘvĂ© la figure⊠cependant que parmi les vaincus, Foresto (tĂ©nor) rejoint la fiĂšre Odabella (soprano) qui entend se venger des Huns, arrogants, victorieuxâŠ
Au II : Attila dĂ©fie Ezio qui proteste vainement ; tandis que, coup de théùtre, Odabella dĂ©joue la tentative dâempoisonnement dâAtilla par Foresto : elle Ă©pouse mĂȘme le vainqueur AttilaâŠ
Au III : Odabella qui nâen est pas Ă une contradiction prĂšs, se repend, rejoint Foresto et tue son Ă©poux Attila, tandis que les troupes romaines menĂ©es par Ezio, le sauveur, attaquent les HunsâŠ
Sans vraiment de profondeur encore, ni dâambivalence ciselĂ©e, (cf la maniĂšre avec laquelle, les Ă©pisodes et les situations se succĂšdent au III), les personnages dâAttila ne manquent pas cependant de noblesse ni de grandeur voire de noirceur trouble (comme Attila, dĂ©vorĂ© par les songes et les rĂȘves au I, prĂ©figuration des tourments de Macbeth). Le protagoniste ici est une femme, soprano aux possibilitĂ©s Ă©tendues digne dâAbigaille (Nabucco) : ample medium, belcanto mordant, Ă la fois raffinĂ© et sauvage⊠comme la partition de ce Verdi de la jeunesse.
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Au I : Attila marche sur Rome, mais frĂ©mit devant lâErmite dont il a rĂȘvĂ© la figure⊠cependant que parmi les vaincus, Foresto (tĂ©nor) rejoint la fiĂšre Odabella (soprano) qui entend se venger des Huns, arrogants, victorieux⊠Au II : Attila dĂ©fie Ezio qui proteste vainement ; tandis que, coup de théùtre, Odabella dĂ©joue la tentative dâempoisonnement dâAtiila par Foresto : elle Ă©pouse mĂȘme le vainqueur Attila⊠Au III : Odabella qui nâen est pas Ă une contradiction prĂšs, se repend, rejoint Foresto et tue son Ă©poux Attila, tandis que les troupes romaines menĂ©es par Ezio, le sauveur, attaquent les Huns⊠________________________________________________________________________________________________ ________________________________________________________________________________________________ Giuseppe Verdi : Attila Ildar Abdrazakov, basse, Attila, roi des Huns (Davide Livermore, mise en scĂšne) ________________________________________________________________________________________________ Plus dâinfos sur le site de la Scala de Milan / Teatro alla Scala : ________________________________________________________________________________________________ Au I : Attila marche sur Rome, mais frĂ©mit devant lâErmite dont il a rĂȘvĂ© la figure⊠cependant que parmi les vaincus, Foresto (tĂ©nor) rejoint la fiĂšre Odabella (soprano) qui entend se venger des Huns, arrogants, victorieux⊠Sans vraiment de profondeur encore, ni dâambivalence ciselĂ©e, (cf la maniĂšre avec laquelle, les Ă©pisodes et les situations se succĂšdent au III), les personnages dâAttila ne manquent pas cependant de noblesse ni de grandeur voire de noirceur trouble (comme Attila, dĂ©vorĂ© par les songes et les rĂȘves au I, prĂ©figuration des tourments de Macbeth). Le protagoniste ici est une femme, soprano aux possibilitĂ©s Ă©tendues digne dâAbigaille (Nabucco) : ample medium, belcanto mordant, Ă la fois raffinĂ© et sauvage⊠comme la partition de ce Verdi de la jeunesse. A Milan, sur les planches de La Scala, Riccardo Chailly dirige les forces locales, et la basse Ildar Abdrazakov incarne Attila, sur les traces du lĂ©gendaire Nicolai Ghiaurov dans le rĂŽle-titre⊠(Davide Livermore, mise en scĂšne) distribution : Plus dâinfos sur le site de la Scala de Milan / Teatro alla Scala :MILAN, Scala. Riccardo Chailly joue ATTILA de VERDI
FRANCE MUSIQUE, Ven 7 dĂ©c 18 : 20h. VERDI: ATTILA, Chailly. En direct (ou presque) de La Scala de Milan, lâopĂ©ra de Verdi créé Ă la Fenice de Venise le 17 mars 1846, ouvre ainsi sur le petit Ă©cran mais en quasi direct, la nouvelle saison du théùtre scaligĂšne. On sait combien le librettiste de dĂ©part Solera, qui pourtant dut partir avant de livrer la fin de lâintrigue, se brouilla avec Verdi : celui ci commanda Ă Piave, un nouveau final, non pas un chĆur comme le voulut Solera, mais un ensemble (et quel ensemble! : un modĂšle du genre). Du nerf, du sang, du crime⊠le premier Verdi semble sâessayer Ă toutes les ficelles du drame sanglant et terrible. Au VĂš siĂšcle, la ville dâAquilĂ©e prĂšs de Rome, fait face aux invasions des Huns et Ă la superbe conquĂ©rante dâAttila (basse). Ce dernier, cruel et barbare en diable, refuse toute entente pacifique avec le romain Ezio (baryton) ; câest pourtant ce dernier qui a lâĂ©toffe du hĂ©ros, patriote face Ă lâennemi Ă©tranger (« Tu auras lâunivers, mais tu me laisses lâItalie » / une dĂ©claration qui soulĂšve lâenthousiasme des spectateurs de Verdi, Ă quelques mois de la RĂ©volution italienneâŠ).
Sans vraiment de profondeur encore, ni dâambivalence ciselĂ©e, (cf la maniĂšre avec laquelle, les Ă©pisodes et les situations se succĂšdent au III), les personnages dâAttila ne manquent pas cependant de noblesse ni de grandeur voire de noirceur trouble (comme Attila, dĂ©vorĂ© par les songes et les rĂȘves au I, prĂ©figuration des tourments de Macbeth). Le protagoniste ici est une femme, soprano aux possibilitĂ©s Ă©tendues digne dâAbigaille (Nabucco) : ample medium, belcanto mordant, Ă la fois raffinĂ© et sauvage⊠comme la partition de ce Verdi de la jeunesse. A Milan, le directeur musical de La Scala, Riccardo Chailly devrait dĂ©fendre la partition avec intensitĂ© et profondeur, malgrĂ© les Ă©videntes maladresses et dĂ©sĂ©quilibres de la partition de 1846…  Le chef dirige les forces locales, et la basse Ildar Abdrazakov incarne Attila, sur les traces du lĂ©gendaire Nicolai Ghiaurov dans le rĂŽle-titreâŠ
OpĂ©ra en un prologue et trois actes sur un livret de Temistocle Solera et Francesco Maria Piave tirĂ© de la tragĂ©die de Zacharias Werner : “Attila, König der Hunnen »
Saioa Hernandez, mezzo-soprano, Odabella, fille du seigneur d’Aquileia
Simone Piazzola, baryton, Ezio, général romain
Fabio Sartori, ténor, Foresto, chevalier aquiléen
Francesco Pittari, tĂ©nor, Uldino, jeune breton esclave d’Attila
Gianluca Buratto, basse, Leone, vieux romain
Choeur et Orchestre de la Scala de Milan
Direction : Riccardo Chailly
http://www.teatroallascala.org/en/index.htmlMILAN, Scala : ATTILA de VERDI
ARTE, le 7 dĂ©c 2018, 22h20. VERDI : ATTILA. En direct (ou presque) de La Scala de Milan, lâopĂ©ra de verdi créé Ă la Fenice de Venise le 17 mars 1846, ouvre ainsi sur le petit Ă©cran mais en direct, la nouvelle saison du théùtre scaligĂšne. On sait combien le librettiste de dĂ©part Solera, qui pourtant dut partir avant de livrer la fin de lâintrigue, se brouilla avec Verdi : celui ci commanda Ă Piave, un nouveau final, non pas un chĆur comme le voulut Solera, mais un ensemble (et quel ensemble! : un modĂšle du genre). Du nerf, du sang, du crime⊠le premier Verdi semble sâessayer Ă toutes les ficelles du drame sanglant et terrible. Au VĂš siĂšcle, la ville dâAquilĂ©e prĂšs de Rome, (au nord de lâAdriatique) fait face aux invasions des Huns et Ă la superbe conquĂ©rante dâAttila (basse). Ce dernier, cruel et barbare en diable, refuse toute entente pacifique avec le romain Ezio (baryton) ; câest pourtant ce dernier qui a lâĂ©toffe du hĂ©ros, patriote face Ă lâennemi Ă©tranger (« Tu auras lâunivers, mais tu me laisses lâItalie » / une dĂ©claration qui soulĂšve lâenthousiasme des spectateurs de Verdi, Ă quelques mois de la RĂ©volution italienneâŠ)
Au II : Attila dĂ©fie Ezio qui proteste vainement ; tandis que, coup de théùtre, Odabella dĂ©joue la tentative dâempoisonnement dâAtiila par Foresto : elle Ă©pouse mĂȘme le vainqueur AttilaâŠ
Au III : Odabella qui nâen est pas Ă une contradiction prĂšs, se repend, rejoint Foresto et tue son Ă©poux Attila, tandis que les troupes romaines menĂ©es par Ezio, le sauveur, attaquent les HunsâŠ
Attila : Ildar Abdrazakov
Odabella : Saioa HernĂĄndez
Ezio : George Petean
Foresto: Fabio Sartori
Uldino : Francesco Pittari
Leone : Gianluca Buratto
http://www.teatroallascala.org/en/index.html