samedi 14 septembre 2024

ORCHESTRE NATIONAL AVIGNON PROVENCE. Concert d’ouverture, ven 20 sept 2024. VOYAGES : Dvorak (Concerto pour violoncelle), R. Schumann (Symphonie n°3 Rhénane). Victor Julien-Laferrière, Débora Waldman

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 Intitulé « VOYAGES », le concert de lancement de la nouvelle saison, marque le début de la saison 24/25 de l’ONAP / Orchestre National Avignon Provence (sous la direction de sa cheffe Débora Waldman), ven 20 sept 2024 (18h), soit une soirée festive dans la cour de La FabricA, avec en préambule, une déambulation dansée des PoemonCrew, avec les jeunes du quartier Monclar ; puis le concert symphonique dont le Concerto pour violoncelle d’Antonin Dvorak (soliste : Victor Julien-Laferrière). Au programme aussi : Symphonie n° 3 dite « Rhénane » de Robert Schumann, et « Teika » de la compositrice post-romantique lettone Lucija Garuta, somptueuse mélodie sans paroles de 1926…

 

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AVIGNON, La FabricA du Festival d’Avignon
vendredi 20 septembre 2024, 18h

PLUS D’INFO, RÉSERVATIONS : https://www.orchestre-avignon.com/concerts/voyages/

Lūcija Garūta, Teika
Antonín Dvorák, Concerto pour violoncelle
Robert Schumann, Symphonie n° 3 « Rhénane »

Durée : 1h40
Tarif : De 8 à 22 euros
GRATUIT pour les enfants de moins de 12 ans
Réservations par téléphone au 04 90 14 26 40

 

 

Concerto pour violoncelle de Dvorak
Le Concerto pour violoncelle de Dvorak est une oeuvre centrale du répertoire romantique qui est aussi l’une des dernières partitions écrites par le compositeur pendant son séjour en Amérique. La partition exprime au plus profond, les aspirations de l’âme tchèque…

 

Symphonie n°3 Rhénane de Robert Schumann
La « Rhénane », est l’une des plus lyriques et exaltantes du corpus des 4 Symphonies de Robert. Créée en février 1851, la partition s’écoule comme un fleuve impétueux, riches en images et en couleurs qui affirme encore et toujours, un esprit rageur et combatif. Celui d’un Schumann démiurge à l’échelle de la nature.
Les indications en allemand soulignent la germanité du plan d’ensemble dont la vitalité revisite Mendelssohn, et l’ambition structurelle, le maître à tous : Beethoven. Paysages d’Allemagne honorés et brossés avec panache et lyrisme depuis les rives du Rhin, la Rhénane doit s’affirmer par son souffle suggestif.
En particulier, le Scherzo : la houle généreuse des violoncelles, aux crêtes soulignées par les flûtes, y évoquerait (selon Schumann lui-même) une « matinée sur le Rhin » (de quoi intituler l’opus orchestral et le connecter au souffle de la nature fluviale), comme l’indique le superbe contrechant des cors dialoguant avec les hautbois aux couleurs élégantes dont l’activité gagne les cordes. Le « Nicht schnell » baigne dans une tranquillité pastorale qui met en lumière le très beau dialogue dans l’exposition des pupitres entre eux, surtout cordes et vents.
Le point d’orgue de la Rhénane demeure le 3ème épisode « Feierlich » (maestoso): Schumann inscrit comme un emblème la grave noblesse et la solennité majestueuse de l’ensemble. L’ampleur Beethovénienne de l’écriture impose une conscience élargie comme foudroyée … et ce n’est pas les fanfares souhaitant renouer avec l’aisance triomphale par un ample portique qui effacent les langueurs éteintes comme décomposées. Le caractère du mouvement est celui d’un anéantissement, aboutissement d’un repli dépressif exténué… avant que ne retentissent, comme l’indice d’un salut recouvré, les accents haletants, dansants, irrépressibles du « Lebahft » final. Irrésistible inspiration schumanienne.

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