Nicholas Angelich
Piano
Bruxelles, Bozar
Lundi 28 janvier 2008 à 20h
Robert Schumann: Arabeske, op. 18, Fantasiestücke, op. 12
Johannes Brahms: Fantasien, op. 116, Klavierstücke, op. 119
Pianisme américano-français
Né en 1970, le pianiste américain Nicholas Angelich donne son premier concert dès l’âge de 7 ans, après avoir été formé par sa mère. Débarqué de son Cincinnati natal, à 13 ans, il intègre le Conservatoire national supérieur de musique de Paris où il suit l’enseignement d’Aldo Ciccolini, Yvonne Loriod, Michel Béroff… Le jeu affirmé, puissant et intérieur, sobre et contrasté, tendre et percussif de l’ interprète qui a suivi aussi les leçons privées de Leon Fleisher ou Maria Joao Pires, a été entre autres récompensé par quelques prix internationaux dont le Premier Prix du Concours Gina Bachauer (1994) et plus récemment le prix du meilleur jeune talent au festival international de Piano de La Rhur (2002). Comme professeur, il fut aussi l’une des recrues les plus jeunes du Cnsmd de Paris.
Au disque, Nicholas Angelich s’est particulièrement illustré dans Les Années de Pèlerinage de Franz Liszt, dans une vision habitée où le piano pense la musique, révélant l’esprit qui sous-tend l’architecture des pièces. De même dans Beethoven, il sculpte la matière musicale révélant ses saisissants contrastes, avec fougue voire transe.
Dans ce récital bruxellois, le pianiste américain, français d’adoption, en abordant deux génies du romantisme allemand dont les oeuvres se répondent en une filiation ténue, devrait déployer son étonnante maîtrise d’un legato poète voire enchanteur qui cisèle aussi la beauté du son et la subtilité des passages dynamiques.
Crédit photographique: Nicholas Angelich © Sébastien de Bourgie