dimanche 3 novembre 2024

Jonas Kaufmann chante Faust sur France Musique

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Jonas Kaufmann est RadamèsFrance Musique. Samedi 2 janvier 2016, 19h. Berlioz : Damnation de Faust avec Jonas Kaufmann. C’était LA production à Bastille à ne pas manquer en décembre 2015, pourvu que vous ayez sélectionné la bonne date avec le ténor illustrissime et époustouflant, Jonas Kaufmann qui affrontait un nouveau défi dans carrière (après Werther, Lohengrin et bientôt Otello), ici sur les planches parisiennes, le rôle du docteur Faust, vieux philosophe, aigri et désillusionné, qui au bord du suicide est envoûté par le diabolique Méphistophélès : contre son âme, le manipulateur lui offre l’éternelle jeunesse et la satisfaction de tous ses désirs… Pour lire le compte rendu critique de Clasiquenews (soirée du 13 décembre 2015, cliquer ici : compte rendu critique du Faust de Berlioz par Jonas Kaufmann et Philippe Jordan)
France Musique nous régale en diffusant samedi 2 janvier 2016 à 19h, de Faust mémorable non pas tant par la mise en scène, décalée, laide, hors sujet, parfois parasitant la lisibilité de l’action, mais convaincante grâce à la distribution, surtout masculine : Jonas Kaufmann donc et aussi Bryn Terfel dans le rôle du démon tentateur… sous la direction toujours très fine, intérieure, allusive du directeur musical de l’Opéra parisien, Philippe Jordan.
LIRE notre présentation de l’opéra Faust de Berlioz : genèse, enjeux, perspectives…

 

Distribution

Direction musicale: Philippe Jordan
Marguerite: Sophie Koch
Faust: Jonas Kaufmann (5 > 20 déc.)
Méphistophélès: Bryn Terfel
Brander: Edwin Crossley-Mercer
Voix céleste: Sophie Claisse

Chœur de l’Opéra de Paris
Chef des Choeurs : José Luis Basso
Orchestre de l’Opéra de Paris

 

Synopsis
Première partie. Au printemps, à l’aube, dans les plaines de Hongrie, tandis que le vieux philosophe Faust contemple seul l’éveil de la nature,  le chant des paysans célèbre les plaisirs de l’amour. Au loin retentissent bientôt les éclats d’une marche guerrière entonnée par l’armée hongroise qui se prépare au combat. Faust reste indifférent, « loin de la lutte humaine et loin des multitudes ».
Deuxième partie. Au nord de l’Allemagne, Faust dans son cabinet de travail porte une coupe de poison à ses lèvres, décidé à en finir avec une existence devenue trop douloureuse, quand retentit dans l’église voisine un cantique de Pâques qui le sauve du désespoir en lui rendant la foi de son enfance. C’est alors qu’apparaît  le cynique Méphistophélès venu lui promettre : « tout ce que peut rêver le plus ardent désir ». Il transporte Faust dans un cabaret à Leipzig au milieu d’une assemblée bruyante et vulgaire. Puis, voyant que Faust est dégoûté par tant de trivialité, il l’entraîne sur les bords de l’Elbe où il le berce d’un rêve enchanteur dans lequel apparaît l’image parfaite de l’amour, Marguerite. A son réveil, Faust veut aller retrouver la jeune fille et Méphistophélès lui suggère de se mêler à une bande de soldats, puis d’étudiants qui se dirigent vers la ville.
Troisième partie. C’est le soir. Faust, dissimulé dans la chambre de Marguerite, observe avec émerveillement la jeune fille qui tresse ses cheveux en chantant la vieille ballade du roi de Thulé. Méphistophélès, devant la maison, ordonne à son armée de feux follets d’ensorceler Marguerite. Dès le premier regard, Faust et Marguerite, se reconnaissent et se jurent une foi mutuelle. Mais Méphistophélès les interrompt brutalement pour conseiller à Faust de fuir car les voisins réveillés par les démonstrations des deux amants, ont alerté crûment la mère de la jeune fille qui va les surprendre.
Quatrième partie. Dans sa chambre, Marguerite, seule à son rouet, s’abandonne au chagrin. En dépit de sa promesse, Faust n’est pas revenu et elle l’attend, accablée par le sentiment d’avoir été oubliée. Loin d’elle, il se laisse exalter par son désir de ne faire qu’un avec la nature qui lui apparaît comme l’unique consolation face à son «  ennui sans fin ».Méphistophélès le rejoint et lui annonce la condamnation à mort de Marguerite accusée d’avoir empoisonné sa mère avec une « certaine liqueur brune » que Faust lui-même lui avait conseillé d’utiliser pour l’endormir et faciliter ainsi leurs futures rencontres nocturnes.
Pour sauver Marguerite, Méphistophélès exige que Faust signe un pacte qui l’engage à le servir dans l’autre monde et il l’entraîne en enfer au terme d’une terrible chevauchée, course à l’abîme. Marguerite est sauvée et le chœur des esprits célestes accueille cette « âme naïve que l’amour égara ». Si la jeun femme est sauvée, Faust est promis à d’éternelles flammes.

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