mardi 8 octobre 2024

CD événement: DOLCE VITA par Jonas Kaufmann, premières impressions (1 cd SONY classical).

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kaufmann-jonas-tenor-CLIC-de-classiquenews-DOLCE-VITA-cd-review-cd-comptre-rendu-critique-classiquenews-cd-jonas-kaufmann-582-582CD événement: DOLCE VITA par Jonas Kaufmann, premières impressions (1 cd SONY classical). DOLCE VITA / PREMIERES IMPRESSIONS… Crooner à l’italienne : parmi les perles du nouveau programme discographique défendu par le ténor Jonas Kaufmann (intitulé « Dolce Vita »), saluons l’engagement fauve, rugueux, sombre mais toujours ardent du ténor qui laisse ici les rôles du répertoire classique pour défendre la romance à l’italienne. Parmi les airs de ce programme extra lyrique, distinguons entre autres la passion éperdue de « Caruso » (mélodie moderne écrite par son auteur et premier interprète Lucio Dalla en 1986, que chanta lui aussi en son temps l’inatteignabe Pavarotti et plus récemment Andrea Bocelli) ; Kaufmann en exprime l’ardeur ultime, celle d’un homme condamné, – peut-être Caruso lui-même auquel l’hymne rend un vibrant hommage…

Ailleurs, c’est la vibration de la mandoline enivrée pour la suave et tendre chanson : « Parla più piano » (The Godfather theme de Nino Rota) ; sans omettre l’éblouissant et flamboyant « Core’ngrato » que Salvatore Cardillo met en musique en 1911 (connu aussi sous le titre « Catari » dont dénoncé revient régulièrement) pour… le même Caruso : là, Kaufmann s’inscrit dans la tradition des ténors chansonniers les plus célèbres tels Carreras, Domingo, Bergonzi, di Stefano, Corelli… c’est dire. Tous légendes à leur époque successeurs inspirés du premier entre tous, Caruso. Autant de tubes passionnément méditerranéens qui font briller l’intensité ardente du timbre furieusement amoureux… Au service d’Ernesto de Curtis (« Torna a Surirent »), ou de C.A. Bixio, Kaufmann cisèle l’art des séducteurs tragiques, parfois sirupeux, un rien dramatisant, toujours porté par cette tendresse virile qui en fera succomber plus d’une ou d’un (rugosité mâle et tendre à la fois de « Con te partiro » / Time to say Goodbye de Quarantotto/Sartori)… Florilège plein de panache et d’oeillades dont la conclusion emprunte à Zucchero « Il Libro dell’Amore », une mélodie entonnée murmurée qui en déconcertera là aussi beaucoup. On entend déjà les plus réticents, inquiets de constater les dérives du chanteur hors des sentiers battus… Pourtant, les amateurs et connaisseurs aficionados retrouveront cette raucité incandescente qui hors du lyrique classique avait déjà garanti la réussite de son album précédent : « Du bist die Welt für mich… », hommage au Berlin des années 1920 (également édité en septembre 2014, il y a deux ans, chez Sony classical). Grande critique du cd DOLCE VITA par Jonas Kaufmann à venir sur classiquenews.com, le jour de la parution de l’album soit le 7 octobre 2016.

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