Britten avait depuis longtemps l’idée de traiter sous la forme d’un drame musical novateur, la nouvelle de Thomas Mann, Mort à Venise (1912). La réalisation du film qu’en tira Visconti (1971) avec Dirk Bogarde, -à la même époque que celle où le musicien réfléchissait à son projet-, a certainement précipité l’écriture de son opéra.
Cédric Costantino, envoyé spécial pour classiquenews.com au dernier Maggio Fiorentino, a rencontré le compositeur italien, Sylvano Bussotti, élève de Dallapiccola. Souvenirs de l’enfance, découverte et visions de Mozart et de l’Opéra, place de Monteverdi, des modernes et des interprètes complices, premières mises en scène, écriture et composition : entretien exclusif.
L’homme en quête de son salut. Tannhäuser a goûté au Venusberg le poison des plaisirs. Revenu dans le monde réel, il prend conscience de l’étendue de sa faute par le chagrin qu’il inflige à Elisabeth, la nièce du Landgrave. Peut-il être sauvé ? Le regret efface-t-il le poids de la culpabilité ? Sur le sujet d’un pardon improbable, Wagner a composé et écrit le livret d’un opéra en trois actes.
Auteur de « Mozart, frère maçon » parus aux éditions du Rocher en 1991, Jacques Henry évoque la dernière année du compositeur en précisant ses véritables rapports avec la Franc-maçonnerie. Entretien.
Le mois de Mai célèbre Verdi. Deux productions nouvelles de Simon Boccanegra occupent l’affiche à Paris, Angers et Nantes. Arte retransmet en direct la soirée du 23 depuis l’Opéra Bastille… et Mezzo consacre le 31 une soirée spéciale Verdi, grâce à deux documentaires : présence appuyée, en ce printemps 2006, du maître de l’opéra italien sur la scène et le petit écran.
Pour classiquenews, Anthony Goret a rencontré Sigiswald Kuijken. Le fondateur de l’orchestre baroque, « La Petite Bande », ensemble emblématique du front des baroqueux, enregistre aujourd’hui pour le disque un nouveau cycle liturgique des cantates de Bach.
Fidèle à Orfeo, certes écrit en 1607, mais qui en marque une première étape génératrice, Il Ritorno d’Ulisse créé après 1640, témoigne des recherches ultimes du compositeur Claudio Monteverdi, dans le registre de la musique dramatique. Au compositeur italien, père du genre opéra, revient le mérite de fusionner poème et musique, et même d’inféoder totalement chant et continuo instrumental, pour l’explicitation de l’action.
Cette tétralogie parisienne a laissé un sentiment mitigé chez bon nombre de spectateurs. Serait-ce que sur scène le système Wilson convienne mieux au souffle de l’épopée, celle des Dieux qu’à l’action narrative des hommes ?
Il a levé le mystère sur l’esquisse préparatoire au concerto pour clarinette. Passionné par la facture instrumentale, du chalumeau à la clarinette, sans omettre le cor de basset, objet de superbes redécouvertes, le clarinettiste Gilles Thomé nous parle de Mozart. Un musicien confronté au milieu Viennois des années 1780, travaillant, avec ses amis facteurs, à l’élaboration d’un instrument magicien
L’une des réévalutations majeures concerne la dernière période, l’ultime année 1791 où le compositeur ne cesse de produire des œuvres manifestement inspirées par son initiation à la Franc-Maçonnerie, en particulier comme membre de la loge « Zur gekrönten Hoffnung » (A l'espérance couronnée).