vendredi 29 mars 2024

Cédric Costantino

Monaco. Grimaldi Forum, le 3 décembre 2006. Wagner, Parsifal en version de concert. Saison événementielle des 150 ans  de l’orchestre Philharmonique de Monaco

Après la Deuxième symphonie de Gustav Mahler, voici le deuxième temps fort de la saison des 150 ans du Philharmonique de Monte-Carlo. Marek Janowski retrouve l'orchestre monégasque dans l'ultime opéra de Richard Wagner.

Berlin. Musée des Instruments de Musique de l’Institut d’Etat, Tiergartenstrasse, le samedi 26 novembre 2006. Concert de musique baroque. L’Estro Cromatico, direction : Marco...

Le lieu est impressionnant. Il offre un écrin aux nombreux instrumentations contenus dans ses collections. Des épinettes de la Renaissance, des clavecins Rückers, des Hasse, un orgue magnifiquement peint, d'autres marquetés, le clavecin brisé de voyage Markus que le Roi de Prusse portait dans ses dentelles à la guerre, ...des fagots géants, des luths, des violons et des trompettes marines, le portrait de Graun... que de merveilles.

Nice, festival Manca. Concert d’ouverture. Le jeudi 9 novembre 2006

Jeudi 9 novembre 2006 théâtre Francis Gag, Nice. Ouverture du festival Manca avec la présentation du forum des étudiants en électroacoustique et musiques mixtes. Des personnalités affirmées se sont fait remarquer, soit que l'électroacoustique ait donné seule sa valeur sonore, soit que les instruments, notamment des flûtes étranges, aient magnifié le genre.

Chorégies d’Orange, le 1er août 2006. Donizetti: Lucia di Lammermoor

Orange n’est plus la même un soir de Chorégies. Elle revit, depuis qu’au XIX ème siècle on a déterré les gradins, grâce à l’Opéra, ce dévoyeur. Et l’allée antique s’éveille, qui sépare le temple en ruine à droite et le théâtre à gauche par deux murs d’arcades (fornix) où jadis s’adossaient les fornicatrices et aujourd’hui les vigiles à oreillettes. 8500 personnes sur les gradins forment un tableau inoubliable. Dans le théâtre, une ferraillerie moderne en guise de toit, au dessus du mur de scène

Festival Pablo Casals, le 28 juillet 2006. Concert Mozart et l’Espagne, avec l’ONCA, orchestre d’Andorre.

Le clarinettiste et directeur du Festival joue Mozart (concerto en la majeur K 622) à Saint-Michel de Cuxa ; révélation de la Messe d'Anselm Viola.

Giacomo Carissimi (1605-1674)

Le 21 juillet 1773, un bref papal de Clément XIV, Dominus ac Redemptor, prononçait la dissolution de la Société de Jésus (l’ordre des Jésuites), sous la pression de la France, de l’Espagne et du Portugal. Le Collegium Germanicum de Rome, 99 ans après la mort de Giacomo Carissimi, fermait ainsi ses portes.

André Campra, RequiemFestival d’Art Baroque, le 26 juillet à 20h

Le destin de Campra est lié, d'une certaine manière, à celui de Gilles. Celui-ci, de neuf ans son cadet, fut fauché par le destin, tandis que Campra put devenir maître de musique du Régent et connaître la Cour. Ils furent tous deux élèves dans le chœur de Saint-Sauveur d’Aix-en-Provence, auprès de Guillaume Poitevin. Excellente école.

Giacomo Puccini, Madame ButterlfyRadio classique, dimanche 20 août à 21h

Créé en 1904 à la Scala de Milan sans succès, vite remanié, Madame Butterfly fut considéré comme une redite des œuvres précédentes, avant de connaître un éclatant succès, trois mois après la création milanaise. Profitant de la diffusion de l’ouvrage par Radio classique, de surcroît dans une version convaincante, dressons le portrait de l’héroïne puccinienne, et de ses avatars au fil des opéras.

Robert Schumann, sonates pour violon et pianoFrance Musique, le 23 juin à 10h

Lorsque Schumann écrit en une semaine (du 26 octobre au 2 novembre) sa seconde sonate pour violon opus 121, nous sommes en 1851, à trois années de sa tentative de suicide dans le Rhin. Après Dresde c’est Düsseldorf où il tente à nouveau d’être directeur musical mais c’est encore l’échec, une fuite dans la vie de Schumann jusqu’à l’asile de Endenich.

Nice. Opéra, le 1er juin 2006. Ariane et Barbe-Bleue. .

Notre correspondant permanent à Nice a assisté à la dernière représentation d'Ariane et Barbe-Bleue présenté à l'Opéra de Nice, en clôture de sa saison lyrique. L'interprétation convaincante oeuvre à la réhabilitation d'une oeuvre injustement méconnue, trop absente des scènes lyriques.

A propos de moi

14 ARTICLES
0 COMMENTAIRES
- Sponsorisé -

Derniers articles

CRITIQUE, opéra. PARIS, Théâtre des Champs-Elysées, le 26 mars 2024. LULLY : Atys (version de concert). Les Ambassadeurs-La Grande Ecurie / Alexis Kossenko (direction).

Fruit de nombreuses années de recherches musicologiques, la nouvelle version d’Atys (1676) de Jean-Baptiste Lully proposée par le Centre...
- Espace publicitaire -spot_img