mardi 19 mars 2024

Télé. Sélection opéras, concerts symphoniques, récitals d’août et septembre à décembre 2020

A lire aussi

TÉLÉ. Sélection de la rentrée 2020… Classiquenews sélectionne ici les programmes à ne pas manquer sur le petit écran. Opéras, concerts symphoniques, plateaux éclectiques, ou récital. Baroque, Romantique, XXè, contemporain, sans omettre les musiques anciennes… retrouvez ci dessous les programmes incontournables à voir et à écouter dès la rentrée 2020 et bien après…

 

 

 
 

 

Dimanche 13 septembre 2020, 17h10 : DEGAS et l’Opéra
danseuse-degas-opera-degas-al-opera-exposition-annonce-presentation-classiquenews-critique-explications-clesAu théâtre lyrique, le peintre Edgar Degas (1834 – 1917) qui détestait Wagner, c’est peut-être là son seul défaut, anlayse, observe, scrute les corps en mouvement. Non pas ceux des chanteurs acteurs, moins les instrumentistes en fosse (quoiqu’il joue des formes des instruments : crosses, archets, etc…), surtout ce qui passionne le peintre , quand même un peu voyeur, ce sont les danseuses. En 1868, il immortalise la danseuse Eugénie Fiocre interprète du ballet la Source, récemment remis à l’honneur de l’Opéra Garnier. Degas fréquente assidument l’Opéra de Paris, alors rue Le Peletier… Puis il croque au pastel, attitudes, contorsions bridant les corps, mouvements en groupe…, port de tête, arabesques des bras, des jambes, détail des mains. Aucun portrait sauf Fiovre au départ : que des attitudes… et des êtres qui souffrent, dans des compositions audacieuses, des cadrages photographiques. LIRE notre présentation DEGAS ET L’OPERA

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Dimanche 13 septembre à 18h15, Arte
450e anniversaire de la Staatskapelle de Berlin. L’un des plus anciens orchestres du monde, mais aussi l’un des plus renommés souffle ainsi son 450e anniversaire. La Staatskapelle de Berlin et le chef d’orchestre Daniel Barenboim jouent les œuvres de compositeurs ayant marqué l’histoire de l’orchestre, … Richard Strauss ou Ludwig van Beethoven. EN REPLAY sur Arte TV

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Dimanche 20 septembre à 18h50, Arte
LES JARVI Concert (Allemagne, 2019, 43mn) – Avec Paavo Järvi, Neeme Järvi, Kristjan Järvi, Maarika Järvi, Truls Mork, et l’Estonian Festival Orchestra – Réalisation: Holger Preusse, Isabel Hahn. La 9ème édition du « Pärnu Music Festival, » créé par les trois chefs estoniens : Neeme Järvi et ses 2 fils Kristjan et Paavo, en 2019, investit la ville portuaire estonienne. Partie d’Estonie en 1980 alors que le pays faisait partie de l’Union soviétique, la famille Järvi s’était réfugiée aux États-Unis et s’est depuis éparpillée dans le monde entier. Le festival, créé par Neeme Järvi et ses fils, Kristjan et Paavo, tous trois chefs d’orchestre, leur permet de retrouver leur pays d’origine et de partager un moment de complicité musicale. Maarika, la sœur de Kristjan et Paavo, est, elle aussi, présente comme flûtiste dans l’orchestre. Au programme : Birthday Korale NJ 80. Dirigée par Paavo, l’œuvre a été composée par Kristjan pour les 80 ans de leur père. Autre temps fort du festival : le Concerto pour violoncelle de Dvorak interprété par le violoncelliste norvégien Truls Mork.

 

 

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Dimanche 27 septembre à 18h35
Les grands rivaux en musique – Callas vs Tebaldi

TEBALDI-carre-portrait-tebaldi-renata-voce-d-angelo-complete-decca-recordingsElles étaient les deux divas les plus célèbres de leur époque, la presse les a dépeintes à tort comme deux rivales impitoyables : Maria Callas, la « tigresse », et Renata Tebaldi, la « voix d’ange ». Distinction réductrice qu’affectionnent les médias toujours à la pointe de caricatures extrêmistes propres à surprendre et saisir. Dans la réalité les deux divas n’eurent jamais à rivaliser car leur répertoire était différent, incarnant des héroïnes totalement opposées, chacune selon le tempérament et la couleur comme le caractère de leur voix respectives. Pour Callas, les figures tragiques et passionnées, à l’expressivité âpre et mordante : Lady Macbeth, Tosca, Norma, Carmen… Pour Tebaldi, la tendresse éthérée portée par un timbre claire et lumineux, « céleste » (Aida, Elisabeth de Valois, Amelia d’Un Ballo in maschera…ou La Wally). Dans leur vision de l’art lyrique comme dans leur vie privée, tout opposait les deux sopranos. Si Maria Callas est aujourd’hui considérée comme une chanteuse mythique, sa concurrente reste presque inconnue du grand public. Comment expliquer une telle différence ? Cette opposition entre les deux artistes était-elle bien réelle ? Entre Milan, Paris et New York, éléments de réponse en images et en musique. Le sujet du docu est-il bien fondé ? LIRE aussi notre présentation et critique du coffret cd Renata Tebaldi / Voce d’Angelo / DECCA

 

 

 

 

 

ARTE. Dimanche 4 octobre 2020
18h20, Concert de Prague avec Daniel Hope « Prague Sounds again », le concert célèbre le retour de la musique à Prague dans un cadre magnifique : une scène flottante sur la Moldau, sous le Théâtre national, entre l’île Slovansky et le pont de la Légion, avec en toile de fond le château de Prague. Le violoniste britannique qui a étudié sous la direction du légendaire Yehudi Menuhin, interprète l’œuvre emblématique de Max Richter « Vivaldi Recomposed », une ré-imagination des Quatre Saisons, avec l’Orchestre de l’Epoque. Au programme aussi la première mondiale de la « Moldau » de Smetana, recomposée par Floex et Tom Hodge ; « September Song » de Kurt Weill (arrangement de Paul Bateman) ; « Humoresque » d’Anton Dvorak.

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ARTE. Dimanche 11 octobre 2020
18h55, CONCERT MOZART A PARIS, dans les jardins de l’hôtel Sully avec l’Orchestre de chambre de Paris, Lars Vogt, piano et direction  / Magali Mosnier, flûte ; Valéria Kafelnikov, harpe. Enregistré le 11 juillet 2020 à Paris. Programme : Concerto pour flûte et harpe, Concerto pour piano N° 9 K 271 (Jeune homme) ; Danse Allemane (12′) (German Dances K 536) de Wolfgang Amadeus MOZART.
Pour son premier concert à la tête de l’Orchestre de chambre de Paris cet été 2020, Lars Vogt dirige « Mozart à Paris » en plein air et en public dans la magnifique cour de l’Hôtel de Sully. Après un travail en profondeur mené pendant cinq ans avec Douglas Boyd, l’Orchestre de chambre de Paris accueille son nouveau directeur musical, le chef et pianiste de renommée internationale Lars Vogt qui vient renforcer une démarche artistique originale et un positionnement résolument chambriste. Plus de quarante ans après sa création, l’Orchestre de chambre de Paris est considéré comme un orchestre de chambre de référence en Europe. Les instrumentistes qui en composent le noyau incarnent une nouvelle génération de musiciens français devenant ainsi l’orchestre permanent le plus jeune d’Île-de-France et le premier orchestre français réellement paritaire. Acteur musical engagé dans la cité, il développe une démarche citoyenne s’adressant à tous les publics, y compris ceux en situation de précarité ou d’exclusion. Les récentes créations musicales conçues avec des bénéficiaires de centres d’hébergement d’urgence ou des résidents d’Ehpad de Paris ou des personnes détenues du centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin en sont d’éloquentes illustrations.

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01h25
Rêve de Hongrie – Barbara Hannigan. Concert enregistré le 23 et 25 janvier 2019 à l’Auditorium de Radio France. Programme : Béla Bartók : Rhapsodie pour violon et orchestre n° 1 ; György Ligeti : Concerto romanesc ; György Kurtág : Hét Dal pour soprano et cymbalum « Zur Erinnerung an einen Winterabend », pour soprano, cymbalum et violon ; enfin, pièce majeure : Béla Bartók, Le Mandarin merveilleux, suite.
Barbara Hannigan n’est pas une cheffe d’orchestre comme les autres. Chanteuse, chef d’orchestre, elle offre une autre image de la musique dite « classique ». Artiste polyvalente et talentueuse, elle a choisi de mettre son prestige au service des répertoires les plus exigeants. Pour ce nouveau concert avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, elle met le cap sur la musique hongroise du 20ème siècle, dans un programme en plusieurs parties qui fait se télescoper son aura de chanteuse et ses dons de chef d’orchestre. Elle nous propose un voyage par étapes, dans les partitions de Bartók puis de Ligeti , et deux pages pour soprano et cymbalum de György Kurtág qui nous plonge dans la poésie de l’âme magyare. Il y a un mystère Hannigan – chanteuse reconnue, cheffe d’orchestre recherchée, elle privilégie chemins de traverse et prises de risques.

 

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Dim 18 octobre 2020
01h50 Turandot de Giacomo Puccini au Au Teatro del Liceu
Opéra en 3 actes composé par Giacomo Puccini. Livret : Giuseppe Adami, Renato Simoni, Franco Alfano. Direction musicale : Josep Pons (2020 – 1h58).
Avec Irène Theorin : Turandot
Chris Merritt : Altoum
Alexander Vinogradov : Timur
Jorge de León: Calaf
Ermonela Jaho : Liù
Toni Marsol : Ping
Francisco Vas : Pang
Mikeldi Atxalandabaso : Pong
Michael Borth : un mandarin
José Luis Casanova Prince de Perse (voix)

Cette nouvelle production de l’opéra Turandot orchestrée par le Gran Teatre del Liceu est un clin d’oeil à sa propre histoire et à son renouveau. 20 ans auparavant, c’est avec l’opéra de Puccini que reprenaient les représentations après le grand incendie qui a ravagé le théâtre en 1994.

La mise en scène et la scénographie profite de l’imaginaire visuel et poétique de l’artiste vidéaste espagnol Franc Aleu. Il transpose l’oeuvre dans un futur très personnel où le video mapping et la 3D sont omniprésents. Tout est lumière, tout est vie dans une Chine où règnent la mort et la vengeance.

 

 

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MOZART-wolfgang-portrait-concerto-symphonie-jupiter-don-giovanni-mozart-critique-opera-sur-classiquenewsARTE, dim 2 août 2020, 17h : Cosi fan tutte en direct de Salzbourg. Christof Loy, mise en scène. Joana Mallwitz, direction. Le festival autrichien né en 1922 maintient son édition malgré la crise sanitaire actuelle et affiche le dernier des opéras de la trilogie Mozart / Da Ponte : Cosi fan tutte, chef d’oeuvre révélé à Salzbourg justement dans les années 1920 par l’un des fondateurs du Festival, Richard Strauss. Ce Cosi est l’un des temps forts de Sazlbourg 2020 avec l’ELEKTRA du même Strauss par le provocateur déjanté délirant Warlikowski. Subtilité, nostalgie, cynisme… l’opéra de Mozart est aussi intitulée l’école des amants. Chacun pris dans le labyrinthe des cœurs, éprouve la cruauté des serments trahis, l’insouciance et la légèreté du désir… Au final qui aime qui ? Et pour combien de temps ? Un être semble tirer les ficelles, celui par lequel le pari initial a défier la constance des amants, Don Alfonso… à la fois vieux sage désabusé, et généreux mentor prêt à guider les épris trop naifs. En complicité, la servante avisée des deux jeunes napolitaines, victimes piégées de la farce, Despina assiste Alfonso dans son œuvre éducative. PRODUCTION A SUIVRE ET A VISIONNER sur le site d’ARTE ici :
https://www.arte.tv/fr/videos/098629-001-A/cosi-fan-tutte-de-mozart/

A l’été 2020, Salzbourg présente cette nouvelle production (6 représentations du 2 au 18 août 2020) avec deux chanteuses françaises, les mezzo soprano Lea Desandre (Despina) et Elsa Dreisig (Fiordiligi). Malgré leur jeune âge, auront-elle la fibre mozartienne ? Avec l’Orchestre Philharmonique de Vienne, Bogdan Volkov (Ferrando, ténor), André Schuen (Guglielmo), Johannes Martin Kränzle (Don Alfonso), Marianne Crebassa (Dorabella)… Avant le direct à 16h, documentaire : « le grand théâtre du monde / Salzbourg et son festival ». Toutes les infos sur le site du Festival de Salzbourg / Festpielhaus Sazlburg 2020
https://www.salzburgerfestspiele.at/en/p/cosi-fan-tutte

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APPROFONDIR

LIRE notre compte rendu et notre dossier COSI FAN TUTTE (à l’Opéra de Tours – octobre 2019) Pour Wolfgang, le propos devient « la scuola degli amanti / l’école des amants, avec pour devise générique « Cosi fan tutte » : elles font toutes pareil (autrement dit, toutes les femmes sont infidèles)…. COSI FAN TUTTE, Salzbourg 2020 en REPLAY jusqu’au 31 oct 2020

http://www.classiquenews.com/compte-rendu-critique-opera-tours-opera-le-4-oct-2019-mozart-cosi-fan-tutte-boudeville-feix-b-pionnier-g-bouillon/

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salzbourg vignette festivalARTE, dim 9 août 2020, 18h55. Karajan à Salzbourg en 1960. Premièrekarajan-box-warner-classics-maestro-chef-1948---1989-coffret-cd-review-cd-cd-critique du Chevalier à la rose / Der RosenKavalier dans une distribution de rêve, dans un Grand Palais des festival alors flambant neuf… Production légendaire filmée en 36 mn, d’une qualité photographique visionnaire. Avec Elisabeth Schwarzkopf (La Maréchale), Anneliese Rothenberger (Sophie), Otto Efelmann (Ochs). Documentaire 2020, 2h45mn. EN REPLAY jusq’7 sept 2020

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Dimanche 30 août 2020, 17h50
Salzbourg 2020, MAHLER : Symphonie n°6
Andris Nelson dirige ici le Wiener Philharmoniker dans la 6è symphonie « tragique » de Gustav Mahler, notre préférée, la plus personnelle et les plus intimes du compositeur et chef Gustav Mahler, qui fut directeur de l’Opéra de Vienne au début du XXè. En replay sur ARTE.TV jusqu’au 27 nov 2020.
Suite de l'odyssée MAHLER par l'Orchestre National de LilleCréée en 1906 à Essen sous la direction du compositeur, la Symphonie n° 6 en la mineur dite « Tragique » figure parmi ses œuvres les plus émouvantes. Si sa forme semble classique, son spectre expressif, lui, est impressionnant : imitation de sonnailles, cuivres furieux, coups de marteaux fatidiques – symboles d’un destin implacable – rythment une partition fiévreuse qui raconte le destin du héros, éprouvé, saisi par la force du destin. Si les autres symphonies de Mahler nous parlent de Rédemption (Symphonie n°2, « Résurrection » ; Symphonie des Mille n°8 exprimant la grâce…) la 6è ne laisse pas de nous laisser déconcerté par l’interrogation profonde qu’y formule le compositeur. L’homme confronté à sa destinée (maudite) peut-il être sauvé ?

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Dimanche 6 septembre à 18h, Arte
REQUIEM DE VERDI AU DÔME DE MILAN
Vague verdienne en juin 2014À l’occasion de sa réouverture, la Scala de Milan affiche le Requiem de Verdi, partition qui mêle sacré et opéra tant ici la force du choeur et le chant des quatre solistes égalent l’intensité dramatique de l’opéra. Le chef d’orchestre Riccardo Chailly, et les solistes Tamara Wilson, Elina Garanca, Francesco Meli et Ildar Abdrazakov rendent ainsi hommage aux victimes du coronavirus dans une région durement frappé par la pandémie depuis sa diffusion dès février 2020. Enregistré le 4 septembre 2020 à Milan.

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Dimanche 6 septembre à minuit (00h), Arte
Les Indes galantes de Jean-Philippe Rameau – Moments choisis de l’opéra ballet – Réalisation : François-René Martin Mise en scène : Clément Cogitore Chorégraphie : Bintou Dembélé Musique : Jean-Philippe Rameau Une coproduction : ARTE France / Opéra national de Paris / Telmondis / Mezzo (2019 – 1h51) Spectacle enregistré à L’Opéra national de Paris – Opéra Bastille en 2019 – EN REPLAY jusqu’ 31 août 2021

rameau dossier jean philippe dossier classiquenewsL’opéra-ballet de Jean-Philippe Rameau est revisité par Clément Cogitore, jeune plasticien qui signe là sa première et souvent maladroite mise en scène lyrique, privilégiant évidemment la danse au détriment de l’unité opératique, en coopération avec la danseuse chorégraphe Bintou Dembélé, danseuse de Hip-hop. Une danse urbaine parfois entraînante, mais mal fusionnée avec le chant comme l’action lyrique. Certes il s’agit d’un opéra ballet mais le traitement hip hop paraît souvent téléguidé, plaqué sans fusion réelle avec le terreau lyrique. La greffe n’a pas prise. La confusion règne souvent sur les planches. Enregistrée à l’Opéra de Paris en 2019, cette production souhaitée par l’ex directeur S Lissner, est ici proposée sous forme de « Moments choisis »; rythmée par les œuvres originales de deux street artistes. LIRE aussi notre compte rendu critique des Indes Galantes de Rameau par C Cogitore

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Vendredi 11 Septembre à 21h05
Mahler-symphonie-n8-des-mille-orange-choregies-juillet-2019-critique-concert-critique-opera-classiquenewsFRANCE 3 en direct du Théâtre Antique d’Orange. Musiques en fête – La rentrée en musique  –  Dans un contexte sanitaire si singulier, France Télévisions tenait à offrir au public une soirée musicale inédite avec des artistes en live, tous au rendez-vous pour célébrer la musique et permettre au plus grand nombre de s’évader le temps d’un concert. Présentée par Cyril Féraud et Judith Chaine, cette 10e édition réunit pour une rentrée musicale vivante, la troupe de chanteurs de Musiques en fête et les musiciens qui interpréteront les plus grands airs d’opéra, d’opérette, de comédies musicales, ainsi que des musiques traditionnelles et des chansons françaises, dirigés par Luciano Acocella et Didier Benetti.

Airs d’opéras de Verdi, Donizetti ou Bellini se mêlent à des airs cultes comme « Oh happy day ! », « Calling you », « La Mélodie du bonheur », ces incontournables interprétés en direct sur France 3 et en simultané sur France Musique, au cœur du célèbre théâtre antique d’Orange. Avec Florian Sempey, Thomas Bettinger, Claudio Capeo, Sara Blanch Freixes, Jérôme Boutillier, Alexandre Duhamel, Julien Dran, Julie Fuchs, Thomas Bettinger, Mélodie Louledjian, Patrizia Ciofi, Fabienne Conrad, Marina Viotti, Florian Laconi, Amélie Robins, Béatrice Uria-Monzon, Marc Laho, Jeanne Gérard, Anandha Seethaneen, Jean Teitgen…

Avec l’Orchestre national de Montpellier Occitanie
Le Chœur de l’Opéra de Monte Carlo, Chef de chœur : Stefano Visconti
La Maîtrise des Bouches-du-Rhône
Les élèves des classes CHAM du collège de Vaison la Romaine
Chorégraphies de Stéphane Jarny

Enfin, après leur prestation remarquée lors de l’édition 2019, les jeunes talents de Pop the Opera, réunissant une centaine de collégiens et de lycéens issus d’établissements scolaires de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, vont réinterpréter des extraits de chansons cultes. LIRE aussi notre présentation complète avec le programme précis dans notre sélection RADIO de septembre / Programme diffusé en direct sur France Musique

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Dimanche 13 septembre 2020, 17h10 : DEGAS et l’Opéra
danseuse-degas-opera-degas-al-opera-exposition-annonce-presentation-classiquenews-critique-explications-clesAu théâtre lyrique, le peintre Edgar Degas (1834 – 1917) qui détestait Wagner, c’est peut-être là son seul défaut, anlayse, observe, scrute les corps en mouvement. Non pas ceux des chanteurs acteurs, moins les instrumentistes en fosse (quoiqu’il joue des formes des instruments : crosses, archets, etc…), surtout ce qui passionne le peintre , quand même un peu voyeur, ce sont les danseuses. En 1868, il immortalise la danseuse Eugénie Fiocre interprète du ballet la Source, récemment remis à l’honneur de l’Opéra Garnier. Degas fréquente assidument l’Opéra de Paris, alors rue Le Peletier… Puis il croque au pastel, attitudes, contorsions bridant les corps, mouvements en groupe…, port de tête, arabesques des bras, des jambes, détail des mains. Aucun portrait sauf Fiovre au départ : que des attitudes… et des êtres qui souffrent, dans des compositions audacieuses, des cadrages photographiques. LIRE notre présentation DEGAS ET L’OPERA

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Dimanche 13 septembre à 18h15, Arte
450e anniversaire de la Staatskapelle de Berlin. L’un des plus anciens orchestres du monde, mais aussi l’un des plus renommés souffle ainsi son 450e anniversaire. La Staatskapelle de Berlin et le chef d’orchestre Daniel Barenboim jouent les œuvres de compositeurs ayant marqué l’histoire de l’orchestre, … Richard Strauss ou Ludwig van Beethoven. EN REPLAY sur Arte TV

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Dimanche 20 septembre à 18h50, Arte
LES JARVI Concert (Allemagne, 2019, 43mn) – Avec Paavo Järvi, Neeme Järvi, Kristjan Järvi, Maarika Järvi, Truls Mork, et l’Estonian Festival Orchestra – Réalisation: Holger Preusse, Isabel Hahn. La 9ème édition du « Pärnu Music Festival, » créé par les trois chefs estoniens : Neeme Järvi et ses 2 fils Kristjan et Paavo, en 2019, investit la ville portuaire estonienne. Partie d’Estonie en 1980 alors que le pays faisait partie de l’Union soviétique, la famille Järvi s’était réfugiée aux États-Unis et s’est depuis éparpillée dans le monde entier. Le festival, créé par Neeme Järvi et ses fils, Kristjan et Paavo, tous trois chefs d’orchestre, leur permet de retrouver leur pays d’origine et de partager un moment de complicité musicale. Maarika, la sœur de Kristjan et Paavo, est, elle aussi, présente comme flûtiste dans l’orchestre. Au programme : Birthday Korale NJ 80. Dirigée par Paavo, l’œuvre a été composée par Kristjan pour les 80 ans de leur père. Autre temps fort du festival : le Concerto pour violoncelle de Dvorak interprété par le violoncelliste norvégien Truls Mork.

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Dimanche 27 septembre à 18h35
Les grands rivaux en musique – Callas vs Tebaldi

TEBALDI-carre-portrait-tebaldi-renata-voce-d-angelo-complete-decca-recordingsElles étaient les deux divas les plus célèbres de leur époque, la presse les a dépeintes à tort comme deux rivales impitoyables : Maria Callas, la « tigresse », et Renata Tebaldi, la « voix d’ange ». Distinction réductrice qu’affectionnent les médias toujours à la pointe de caricatures extrêmistes propres à surprendre et saisir. Dans la réalité les deux divas n’eurent jamais à rivaliser car leur répertoire était différent, incarnant des héroïnes totalement opposées, chacune selon le tempérament et la couleur comme le caractère de leur voix respectives. Pour Callas, les figures tragiques et passionnées, à l’expressivité âpre et mordante : Lady Macbeth, Tosca, Norma, Carmen… Pour Tebaldi, la tendresse éthérée portée par un timbre claire et lumineux, « céleste » (Aida, Elisabeth de Valois, Amelia d’Un Ballo in maschera…ou La Wally). Dans leur vision de l’art lyrique comme dans leur vie privée, tout opposait les deux sopranos. Si Maria Callas est aujourd’hui considérée comme une chanteuse mythique, sa concurrente reste presque inconnue du grand public. Comment expliquer une telle différence ? Cette opposition entre les deux artistes était-elle bien réelle ? Entre Milan, Paris et New York, éléments de réponse en images et en musique. Le sujet du docu est-il bien fondé ? LIRE aussi notre présentation et critique du coffret cd Renata Tebaldi / Voce d’Angelo / DECCA

 

 

 

 

 

 

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