Mort en 1999, il aurait eu 90 ans cette année, le 22 avril précisément. Hommage au « violon du XX ème siècle », Yehudi Menuhin. L’enfant prodige, devenu humaniste engagé, inspire en ce mois d’avril presse magazine (lire notre compte rendu du Monde de la musique en rubrique « cahier des médias ») et télévision, de Mezzo (18 avril à 14h45) à Arte (22 avril à 22h30). Retour sur un itinéraire d’exception, avec un résumé des programmes présentées sur le petit écran.
Flûtiste et membre fondateur du Café Zimmermann, Diana Baroni suit des chemins de traverse, entre musique baroque savante, et tradition orale. Un album remarqué, consacré aux valses péruviennes du XVIIIème siècle, “son de los diablos”, et paru chez Alpha, avait permis de découvrir la défricheuse inventive, au demeurant superbe chanteuse, capable de renouveler l’approche des répertoires mêlés, entre pratique ancienne et musique populaire.
A l’occasion des représentations des Noces de Figaro de Mozart à l’Opéra de Montpellier à parti du 16 et jusqu’au 28 avril, classiquenews.com vous permet de préparer votre soirée en consultant notre « fiche opéra » . Vous y trouverez un éclairage synthétique sur l’œuvre. Révisez vos classiques.
Serait-ce une forme libre qui permettrait à l’interprète de laisser s’épanouir sa capacité technicienne et son imagination ? A défaut de réponse nette et tranchée, nous nous sommes amusés, nous aussi à divaguer sur ce thème… en prenant appui sur l’exemple des 24 préludes de Rachmaninov.
A la fin de 1717, Vivaldi qui a bataillé pour faire représenter ses opéras sur la scène Vénitienne, s’offre une pause mantouane. Il accepte l’offre du gouverneur impérial de Mantoue, le Landgrave Philippe de Hesse-Darmstadt : devenir maestro di cappella di camera, c’est à dire composer la musique profane, fournir pour le théâtre de la cour mantouane, les opéras tout en poursuivant sa carrière de compositeur de musique instrumentale et d’opéras pour les scènes extérieures.
Deux ans après Orlando Finto pazzo, Vivaldi semble d’une inspiration intacte sinon décuplée. Il compose alors un nouvel opéra, Arsilda et un oratorio, le seul dont il nous reste la partition à ce jour, Judith triomphans.
En novembre 1714, Vivaldi dirige "L'Orlando finto pazzo" à Venise dans le théâtre dont il est l’impresario, depuis l’automne 1713 : le San Angelo. La date est importante : elle inscrit la démarche de Vivaldi, récent auteur lyrique, dans un lieu où il créera la majorité de ses ouvrages à Venise.
A Venise, qui veut gagner un nom, doit s'imposer sur la scène des théâtres. Vivaldi qui est déjà une célébrité comme compositeur de musique de chambre, ambitionne les planches.
Dans les faits, né dans la paroisse voisine de San Giovanni in Bragora, Vivaldi s’impose à la Pietà dont il devient la figure dominante. Il y succède à Gasparini excusé pour maladie et qui ne reviendra d’ailleurs jamais à la Piétà.
Au commencement, Vivaldi est un « prètre-musicien », violoniste virtuose et maître de concerts à l'Ospedale della Piètà, l'une des institutions charitables de Venise qui a pour principale mission, le soin apporté aux enfants perdus, des orphelins et surtout des jeunes filles.