Composée en 1869, entre La Périchole et Les Brigands, La Princesse de Trébizonde, bien peu jouée – comme bien d’autres œuvres de Jacques Offenbach restées dans l’ombre –, se révèle être rien moins qu’un petit joyau de finesse et d’élégance, drôle et tendre tout à la fois. Bien que certains passages rappellent d’autres pièces du compositeur, cet opéra-bouffe garde profondément une identité à lui...
Retour attendu dans la capitale de la plus belle vestale française du répertoire belcantiste, Annick Massis, ce concert aura distillé bien des moments de joie. L’importance de ce récital pour la chanteuse est en effet à la mesure de son incompréhensible absence des grandes scènes françaises.
Trop peu produite, la Medea de Luigi Cherubini fait un retour triomphal à l’Opéra National de Lorraine, dans sa version italienne, mélodramatique et noire à souhait. La musique de Cherubini, d’une incroyable modernité, très en avance sur son époque – l’œuvre n’est créée que six ans après la Flûte Enchantée de Mozart –, annonce Bellini dans le grand air de Néris...
Récital Simone Kermes... Evènement donc, au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, où la cantatrice, accompagnée par l’un de ses partenaires privilégiés, le Venice Baroque Orchestra – sans son chef, le violoniste Andrea Marcon –, a pu déployer tous ses artifices techniques et son talent dans un programme consacré à ses deux compositeurs de prédilection, Vivaldi et Haendel...
Après un superbe Faust au mois de juin dernier, Paul-Emile Fourny revient à Massy avec sa vision de Tosca de Puccini, déjà présentée voilà plus d’un an à l’Opéra de Nice.
Inspirée par le célèbre film de Brad Silberling La Cité des anges, sa mise en scène du chef d’œuvre de Puccini réussit le pari de transcender la tradition, tout en restant fidèle au livret...