Henri Beyle, alias (entre autres) Stendhal, ne jurait que par la musique italienne et Mozart. Un Quatuor – deux chanteurs, une pianiste, un comédien-récitant – a fait de ces affinités électives un « Péchés d‘Italie », ...
La Petite Renarde Rusée, un opéra pour enfants, petits et plus grands. Mais aussi, bien qu’on ait attendu longtemps en France pour en prendre conscience, davantage et plus généreusement que cela : une grande partition du XXe. L’Opéra de Lyon reprend l’œuvre dans la mise en espace lumineuse d’André Engel...
« Péchés d’Italie », Quatuor vocal et instrumental, entre Rossini et Stendhal.
Qui n’a rêvé d’un voyage en Italie avec le plus sensible des compagnons français du XIXe, Stendhal ? Dans le cadre du baroque Palais Saint Pierre (Musée des Beaux Arts), un Quatuor vocal et instrumental préparé par Bernard Tétu ira du côté de chez Rossini, guidé par les divagations et rêveries d’Henri Beyle s’interrogeant sur l’amour et la beauté.
L’Intercontemporain, réinvité par l’Auditorium pour immerger le public lyonnais dans un programme de musique XXe-XXIe, centre son concert autour de Wolfgang Rihm : immense musicien, mais finalement est-il si connu de ce côté du Rhin ? Jagden und Formen, vaste partition symphonique à l’écriture complexe, a aussi une dimension symbolique et imaginaire. Cornelius Meister dirige aussi Freie Stücke de Jorg Widmann, et l’op.21 de Webern.
Quand le sacré catholique du baroque (raisonnable puisque français) abrite en sa Chapelle de la Trinité le légendaire chrétien et brumeusement anglais : c’est le Festival Lyonnais qui accueille King Arthur de Purcell, qu’avec un effectif vocal et instrumental chambriste (La Fenice) Jean Tubéry met subtilement en poésie universelle.
Mettre un oratorio en situation opératique, en lui inventant un « récit » cohérent, voire actuel : le geste a déjà été plusieurs fois tenté. Ici, avec le Messie , c’est Deborah Warner qui incarne pour l’Opéra de Lyon l’architecture grandiose de Haendel...
Rassembler motets du XIIIe, partitions de Luigi Nono ou Iannis Xenakis, et une création du jeune compositeur Gilles Schuehmacher, tel est le projet du groupe lyonnais (et haut-ligérien) Rencontres Contemporaines.
C’est un oratorio, tout mélomane le sait. Mais ce Messie haendélien qui a figuré depuis 1741 dans tant de sanctuaires et salles de concert peut-il être mis en scène dans le cadre opératique ? C’est le pari de l’Opéra de Lyon qui fait confiance à la dramaturge anglaise Deborah Warner. A découvrir dans la conception musicale d’un spécialiste du baroque européen, le claveciniste et chef Laurence Cummings.
Trio Wanderer : Schubert, Brahms, Tchaikovski, 21 novembre, 20h30. La musique de chambre lyonnaise a son temple presque intime, sur la rive droite de Saône : la Salle Molière, qui abrite plusieurs associations de concerts. Fortissimo propose un programme en quatre épisodes
Il y aurait donc encore de l’inédit dans les opéras de Jules Massenet, l’auteur tant aimé de la fin du XIXe qui enchanta les générations d’ensuite avant d’être quelque peu… minimisé par l’évolution de l’histoire musicale ? La ville natale – Saint-Etienne – a entrepris depuis 1989 ...