S'agissant de Mahler, le musicien trouve dans la carrière, la vie et l'oeuvre du compositeur (comme lui), un frère. Les affinités entre les deux sensibilités sont évidentes. Elles confèrent à la lecture de Bernstein, cette implication qui va au-delà d'une simple exécution.
La question de l'identité du héros chez Britten dévoile la part du secret coupable qui scelle le destin de ses personnages : qui est Peter Grimes ? Faire le portrait du protagoniste de son premier opéra, suscite immanquablement une série d'interrogations sur l'ensemble des portraits psychologiques que Britten a abordés : être homosexuel pour le compositeur, c'est éprouver la difficile aventure de la différence. Or cette différence suscite la condamnation de la société,la marginalisation du héros
Mozart et Paris : triste équation qui se solde, certes par quelques oeuvres (symphonies parisiennes), mais dont le souvenir pour le compositeur reste amer et même tragique. C'est à Paris, pendant le troisième séjour que meurt sa mère (3 juillet 1778)...
Suite de la saison événementielle des 150 ans de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo : Parsifal en version de concert interprété par l'équipe réunie autour de Marek Janowski
En novembre 2006, la soprano américaine fait paraître un nouvel album chez Decca où elle célèbre la passion lyrique des grandes héroïnes de la fin du XIXème et du début du XX ème siècle. Projet hasardeux ou défi convaincant ?
Emblématique de l'essor musical au Vénézuela, le jeune chef Gustavo Dudamel incarne l'engagement et l'énergie de toute une nation, en particulier ses plus jeunes représentants, pour la musique. En alternative à la misère et la délinquance, la pratique musicale offre un avenir meilleur à ceux qui en sont privés.
Les Noces de Figaro et Don Giovanni, largement célébrés, -preuve que le duo Da Ponte/Mozart fait toujours recette-, puis Cosi, La Flûte, Idoménée, l’Enlèvement au sérail, également servis, enfin une Clémence de Titus qui se maintient, avec une unique production de « Bastien et Bastienne » : voilà une saison mozartienne 2006/2007, plus qu’honnête.
En 1895, Camille Saint-Saëns est à Louxor, au bord du Nil, dans l'antique cité pharaonique, capitale de la puissance du Nouvel Empire. L'orientalisme qui semble fasciner le compositeur, est pour le moins plus décorative que vraiment suggestive. Et selon les mots d'Alfred Cortot, sa superficialité est rehaussée par "la finesse" de l'orchestration.