dimanche 27 avril 2025

Portrait de Vladimir Horowitz

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Vladimir_Horowitz_portraitArte. Portrait : Vladimir Horowitz, dimanche 14 décembre 2014, 16h50. Un portrait fascinant couronné par deux Emmys, du pianiste ukrainien légendaire  Vladimir Horowitz. En 1985, Peter Gelb l’actuel patron du MET alors directeur de CAMI Video et producteur, réussit à convaincre Vladimir Horowitz d’ouvrir la porte de son appartement de New York et de se laisser filmer par les frères Hayes. Ainsi se réalise une occasion unique pour un voyage émouvant et divertissant dans l’univers musical et intime du virtuose. Dans son anglais à jamais « russisant », avec un goût inné pour la mise en scène, un indéniable talent d’acteur, un humour facétieux et allusif d’une élégance perdue, Horowitz explique et célèbre en paroles et au piano tour-à-tour le recueillement d’un choral de Bach, la noblesse d’un prélude de Rachmaninov, l’héroïsme d’une Polonaise de Chopin. Sous l’oeil vigilant, tendre et autoritaire de Madame Wanda Toscanini-Horowitz depuis le canapé à fleurs… Séducteur, doué d’un intelligence malicieuse, voici Horowitz moins dernier romantique que réel funambule prodigieux du clavier.
Horowitz à un an près est l’exact contemporain du maestro Karajan, mort comme lui en 1989. Rival de Rubinstein, meilleur technicien que lui, Horowitz savait taire les rumeur en se déclarant différent et meilleur « musicien ».  De fait moins monstre puissant à la Liszt comme Rubinstein, Horowitz cultive une musicalité à part, rayonnante par sa malice, son imagination, ses nuances résolument « proustiennes » ou plus pianistiquement correctes, « chopiniennes ». En dépit d’une légèreté affichée, ce bienheureux enjoué traversa des périodes difficiles, rompant soudainement avec l’élan des grandes tournées et pris comme par la nausée qu’un trop plein de concerts ne manquait pas de susciter.

arte_logo_2013Arte. Portrait : Vladimir Horowitz, dimanche 14 décembre 2014, 16h50. Horowitz, le dernier romantique ?

 

 

 

puis même chaîne à 18h30 :
Horowitz à Vienne : extraits du concert mémorable que le pianiste donna en mai 1987 dans la Goldener Saal du Musikverein de Vienne. Au programme : Scarlatti, Rachmaninov, Scriabine, Liszt, Schumann et Chopin.  Ponctuant les morceaux, des extraits d’entretiens avec le virtuose montrent comment il s’est inscrit dans l’histoire de son temps ; une large place est aussi laissée à l’émotion, notamment lorsque le musicien évoque des souvenirs d’enfance avec Scriabine et Rachmaninov.

 

 

 

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