vendredi 29 mars 2024

POITIERS, TAP : 2ème édition Festival PIANO PIANOS : samedi 25 et dimanche 26 février 2023

A lire aussi

POITIERS, TAP. Festival Piano Pianos – 25 & 26 février 2023 – Festival événement et 2ème édition en 2023 : en créant  » PIANO PIANOS « , le TAP célèbre l’inventivité des claviers, dans la diversités des sensibilités artistiques et dans toutes les formes. Pas moins de 5 rvs incontournables attendent le public le week-end des 25 et 26 février 2023. Samedi 25 février dès 15h, découverte des claviers historiques ; puis récitals de David Kadouch (musiques de Madame Bovary, 18h) et Anne Queffélec (ultimes Sonates de Beethoven, 21h). Le lendemain, dimanche 26 février, concert hors normes (Mantra de Stockhausen par Jean-Frédéric Neuburger / Jean-François Heisser, 15h) puis récital de lieder de Franz Schubert (Le chant du cygne) par Stéphane Degout et Alain Planès. Des audaces avant-gardistes de 1970 ciselées par Stockhausen au romantisme mélancolique de Schubert, les écarts de styles et d’esthétiques sont vertigineux et la promesse d’expériences musicales mémorables, confirmée !

 

 

Pass Piano Pianos (2 concerts au choix hors concert À la découverte de pianos historiques)
Plein tarif : 28 € | moins de 16 ans, Carte Culture, demandeurs d’emploi : 14 €

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samedi 25 & dimanche 26 février 2023
15h, 17h, 21h

 

 

 

 

 

 

Programme

Samedi 25 février 2023 / 15h :
TAP Auditorium – 1h30
A la découverte des pianos historiques

Chickering, Pleyel, Broadwood, Steinway… à chacun son piano
Excellent pianiste, Jean-François Heisser est aussi un grand pédagogue à la curiosité insatiable, intarissable sur l’histoire de la musique ! Le temps d’un concert commenté avec 4 pianistes — et quels pianistes ! —, le directeur artistique de l’Orchestre de Chambre Nouvelle-Aquitaine propose la découverte de pianos d’époques différentes, de mécaniques différentes, de sonorités différentes. Les cinq musiciens jouent ces instruments uniques et font entendre des œuvres composées à l’époque de leur fabrication. Surprise garantie. Un concert façon cabinet de curiosités musicales, accessible à tous !

Le TAP remercie Alain Planès pour le prêt de ses pianos Broadwood 1822 et Pleyel 1836, ainsi que Jean-François Heisser pour le prêt de son piano Chickering 1868.

RÉSERVEZ VOS PLACES
directement sur le site du TAP POITIERS :
https://www.tap-poitiers.com/spectacle/a-la-decouverte-de-pianos-historiques/

 

 

Samedi 25 février 2023 / 18h
TAP Auditorium – 1h10
Récital David Kadouch, piano. Si Madame Bovary m’était jouée
Dans un disque événement enregistré au TAP et paru en 2022, David Kadouch a partagé avec le public son amour pour Madame Bovary et les liens que l’héroïne du roman de Flaubert entretient avec la musique. Le pianiste de 36 ans imagine les musiques qu’aurait écoutées Emma Bovary et entrecoupe son récital de textes qu’il lit lui-même autour des œuvres de Liszt, Chopin et surtout de Fanny Mendelssohn, Louise Farrenc et Pauline Viardot, formidables compositrices injustement oubliées. Un concert-lecture en hommage aux héroïnes, fictive et réelles, du 19e siècle.

RÉSERVEZ VOS PLACES
directement sur le site du TAP POITIERS :
https://www.tap-poitiers.com/spectacle/david-kadouch/

 

 

Samedi 25 février 2023 / 21h :
TAP Auditorium – 1h10
Anne Queffélec : Sonates de Beethoven
Confidences d’une pianiste poète
La parole est aux artistes ! Ce concert fait entendre celle d’une grande dame du piano : Anne Queffélec. Personnalité attachante, aussi passionnée de musique que de littérature, la pianiste brise le quatrième mur et le silence religieux de la forme du récital. Anne Queffélec se livre à l’exercice délicat de la confidence, pour expliquer les choix qui poussent une artiste à jouer une œuvre plutôt qu’une autre, à méditer longtemps sur les résonances personnelles qu’implique le choix d’un programme. Une conversation sur la relation intime aux compositeurs, à l’art et ses beautés. Alors pourquoi les dernières Sonates de Beethoven ?

LIRE notre présentationdu concert récital Anne Queffélec / Beethoven : https://www.classiquenews.com/poitiers-tap-recital-anne-queffelec-piano-opus-31-et-32-de-beethoven-sam-25-fevrier-2023/
RÉSERVEZ VOS PLACES
directement sur le site du TAP POITIERS :
https://www.tap-poitiers.com/spectacle/anne-queffelec-3/

 

 

 

Dimanche 26 février 2023 / 15h
TAP Théâtre / 1h – emplacement libre
Expérience mystique à deux pianos
Musique contemporaine : MANTRA de Stockhausen
Jean-Frédéric Neuburger – Jean-François Heisser
Plus qu’un concert : un voyage sensoriel. Mantra de Stockhausen est une partition unique dans l’histoire de la musique. Écrite d’un seul tenant, l’œuvre de ce grand explorateur musical envoûte, vide le mental, connecte avec les profondeurs du corps : l’équivalent d’un cours de yoga en musique contemporaine ! Les deux musiciens jouent du piano mais aussi des cloches, des percussions en bois et le son de leurs instruments est transformé, en temps réel, par ordinateur. Pour profiter de cette expérience immersive, le public est installé sur la scène du théâtre aux côtés des pianistes. Fermez les yeux et laissez-vous porter !

50 ans après sa création, MANTRA de Stockhausen ne laisse pas indifférent : on y retrouve le goût de l’expérimentation et l’humour du compositeur, prêt à franchir tous les dogmes et les limites du convenable et du conforme pour inventer. Le musicien défricheur invente un dispositif / set inédit : 12/13 crotales, 1 woodblock sur chaque piano (en plus du clavier traditionnel), l’électronique non figé mais créatif en temps réel… ici les 2 pianistes se font percussionnistes et jouent sur les touches et sur les percussions en un dialogue ludique. Effet planant, haute technicité, humour… Stockhausen conduit l’auditeur hors du temps classique.

RÉSERVEZ VOS PLACES
directement sur le site du TAP POITIERS :
https://www.tap-poitiers.com/spectacle/mantra/
VOIR la vidéo sur MANTRA de Stockhausen / TAP POITIERS / Festival piano pianos 2023

 

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<p><a href= »https://vimeo.com/724395126« >MANTRA VC V3.mp4</a> from <a href= »https://vimeo.com/tappoitiers« >Th&eacute;&acirc;tre Auditorium Poitiers</a> on <a href=« https://vimeo.com« >Vimeo</a>.</p>

 

 

Dimanche 26 février 2023 / 17h
TAP Auditorium – 1h10
FRANZ SCHUBERT : Le chant du cygne / Schwanengesang D 957
Stéphane Degout, baryton / Alain Planès, piano
L’union parfaite entre poésie et musique
Union idéale entre le texte et la musique, le lied est LE moyen d’expression du compositeur romantique. Parmi eux, Franz Schubert en est la figure incontestée. Les poésies qu’il a mises en musique sont celles des grands poètes allemands. Elles évoquent les sentiments indicibles de l’âme humaine. Les notes, les sons, les rythmes de Schubert portent ces confidences, vont dans cet espace du cœur où les mots n’ont pas accès. Le baryton Stéphane Degout met sa souplesse vocale héritée du baroque au service de la poésie, pour un récital intime, accompagné de main de maître par Alain Planès.

RÉSERVEZ VOS PLACES
directement sur le site du TAP POITIERS :
https://www.tap-poitiers.com/spectacle/stephane-degout-alain-planes/

 

 

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TAP – Théâtre Auditorium Poitiers
6 rue de la Marne 86000 Poitiers
+33(0)5 49 39 29 29
[email protected]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Précédent programme coup de cœur de la Rédaction, CLIC de CLASSIQUENEWS :

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PARIS, CONCERT SOLIDAIRE, Musique sacrée : Haendel, Mozart, Vivaldi… Anara Khassenova (soprano), Daniel Morales-Carmona (orgue), Dim 29 janv 2023 / 70ème Journée mondiale des maladies de la Lèpre

 

 

 

A l’occasion de la 70ème Journée mondiale des maladies de la lèpre, la Fondation RAOUL FOLLEREAU propose un concert solidaire, église Saint-Lambert de Vaugirard – Au programme musique sacrée de Haendel, Vivaldi, JS Bach, Mozart. Sous la voûte de l’église parisienne, résonneront plusieurs pièces virtuoses et hautement spirituelles, joyaux sacrés du baroque et du classicisme, de Haendel à Mozart : particulièrement exigeant le motet « Laudate pueri Dominum » de Vivaldi ; l’Ave verum et le « Exsultate Jubilate » de Mozart, sans omettre l’époustouflant air « Tu del Cielo ministro eletto », extrait de l’oratorio de Haendel : Il trionfo del tempo e del Disinganno », chef d’œuvre romain de 1707. Anara Khassenova chante l’air de Bellezza / la Beauté, insouciante, hédoniste, encouragée par le plaisir… Le propre du baroque est de sédurie voire d’envoûter. Dans la résonance réverbérée de l’église Saint-Lambert, les partitions sacrées promettent d’atteindre leur objectif : toucher le cœur des auditeurs. Dramatique, demandant une agilité acrobatique, les airs sont défendus par la soprano Anara Khassenova, nouvelle étoile coloratoure, née au Kazakhstan. Complice pour ce récital semé d’éclats et de scintillements magiciens, le mexicain Daniel Morales-Carmona, organiste titulaire de l’église anglophone Saint-Joseph à Paris, qui accompagne la cantatrice et joue aussi plusieurs pièces pour orgue seul.

 

 

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CONCERT SOLIDAIRE
Fondation RAOUL FOLLEREAU
Dimanche 29 janvier 2023 à 16h
Église Saint-Lambert de Vaugirard (2 Rue Gerbert, 75015 PARIS).
Tarifs : 18€ adulte, 10€ étudiant, 4€ enfant

Billetterie sur place ou sur www.raoul-follereau.org/concert-jml/

 

 

 

Programme

D. Buxtehude – Toccata en ré mineur BuxWV 140 (orgue solo) ;
J. S. Bach – “Magnificat” Et exultavit / Quia respexit ;
Vivaldi – “Laudate pueri Dominum” – Sit nomen Domini / A solis ortu ;
Ignacio de Jérusalem – “Cuando la Primavera” ;
J. S. Bach – Choral du Veilleur BWV 645 (orgue solo) ;
C. Franck – “Panis Angelicus” ; G. Fauré – “Requiem” – Pie Jesu ;
G. Rossini – “Petite Messe Solennelle” – O Salutaris Hostia ;
W. A. Mozart – Adagio pour orgue KV 616 (orgue solo) ;
W. A. Mozart – “Ave Verum” ;
Vivaldi – “Nisi Dominus” – Cum dederit ;
G. F. Handel – “Il Trionfo del Tempo e del Disinganno” – Tu del Ciel ministro eletto ;
W. A. Mozart – “Exsultate, Jubilate” – Alleluia

 

 

 

 

70ème édition de la Journée mondiale des malades de la lèpre
En janvier 1954, l’écrivain et journaliste Raoul Follereau lance la première édition d’une journée mondiale créée dans un double objectif : obtenir que toutes les personnes atteintes de la lèpre soient considérées et soignées comme n’importe quels autres malades ; et lutter contre les discriminations et la peur parfois criminelle que cette maladie entretient, aujourd’hui encore, dans l’inconscient collectif.
70 ans plus tard, l’appel humaniste de Raoul Follereau – qui s’est concrétisé en 1968 au travers de la mission menée à l’international par la Fondation éponyme – a contribué à guérir 16 millions de malades.

 

dépistage, traitement, prévention…
L’engagement de la fondation Raoul Follereau
La lèpre, maladie méconnue qui sévit toujours

 

Pourtant, le combat est loin d’être achevé ; la lèpre existe toujours et continue de déchirer des vies, avec plus de 200 000 nouveaux cas dépistés chaque année. Parce que cette maladie infectieuse touche les plus vulnérables, invisibles et sans ressources, la solidarité internationale est donc indispensable.

Cette édition 2023 de la Journée mondiale des malades de la lèpre – qui se tiendra les 27, 28 et 29 janvier 2023 – est l’occasion pour la Fondation Raoul Follereau de sensibiliser à nouveau le grand public sur la réalité d’une maladie qui reste fondamentalement méconnue.

Partout en France, la Fondation et ses milliers de bénévoles se mobilisent pour collecter des fonds afin de soutenir la recherche et les actions conduites dans les 15 pays d’intervention de la Fondation en matière de dépistage, traitement, prévention et réadaptation physique et sociale des personnes handicapées par la maladie.

 

 

 

 

 

Ressources vidéo
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vidéo : Tu del cielo par Sabine Devielhe / Pygmalion
https://www.youtube.com/watch?v=CZ9zk7_lm2M

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Précédente production CLIC de CLASSIQUENEWS :

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REIMS, Opéra. Thomas NGUYEN : Xynthia, l’odyssée de l’eau, ven 16 déc 2022. Création lyrique à Reims… L’opéra « écologique » XYNTHIA, l’odyssée de l’eau, s’inspire du texte d’Ibsen « Un ennemi du peuple », pièce avant-gardiste écrite en 1883. Visionnaire et engagé, un médecin y dénonce la contamination des eaux de sa ville. Mais s’il parle publiquement, la station thermale sera économiquement ruinée. De chantages en pressions, de complots en mises à l’écart, l’homme devient l’ennemi à abattre de la collectivité. Ibsen s’impose par sa prescience des problèmes écologiques. Mais par son cynisme réaliste : l’histoire a maintes fois démontré que des firmes et marques puissantes savaient froidement sacrifier la santé collective dans l’intérêt de leur seul profit. Quitte à empoisonner indûment d’innocentes victimes. La morale et le respect de la vie contre profit et dividendes à tout prix.
A l’heure de l’urgence climatique, le Collectif Io s’empare de ce sujet sensible, sous la forme d’une création aux multiples échos. L’art lyrique y côtoie la danse et le théâtre, dans une forme d’art total qui repense surtout les conditions de sa réalisation.

Cultivant et croisant les disciplines, XYNTHIA déroule ainsi une histoire sur l’eau, le Cosmos et nous. Xynthia est la déesse de la nature sauvage dans la mythologie grecque mais aussi la tempête ayant frappé plusieurs pays en 2010. Le spectacle mêle la pièce d’Ibsen, une odyssée de l’eau depuis ses origines cosmiques et le récit fragmentaire de la catastrophe consécutive à la tempête Xynthia. Sur scène, dans la mise en scène de Mikaël Serre onze interprètes en défendent un opéra engagé, percutant, poétique.

 

 

 

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XYNTHIA, l’odyssée de l’eau
Un opéra de Thomas NGUYEN
Livret de Valentine Losseau,
librement inspiré d’Un ennemi du peuple d’Ibsen

Création à l’Opéra de Reims
Vendredi 16 décembre 2022, 20h30
Repris à l’Opéra de Metz
Sam 11 février 2023, 17h
RÉSERVEZ ici vos places directement sur le site de l’Opéra de REIMS :
https://www.operadereims.com/spectacle/xynthia-lodyssee-de-leau/

 

 

 

 

 

 

distribution

Équipe artistique
direction musicale : Yann MOLÉNAT

mise en scène : Mikaël SERRE

Interprètes
Petra Stockmann : Emmanuelle JAKUBEK – soprano
Stockmann / Alaksen : Stéphanie GUÉRIN (mezzo-soprano)
Billing : Fabien HYON (ténor)
Tomas Stockmann : Halidou HOMBRE (baryton)
Horster / Artémis / L’Eau : Sébastien LY (danseur)
Le Messager du Peuple : Alix RIEMER (comédienne)

Musiciens
Clarinettes : Juliette ADAM
Cristal Baschet et Ondes Martenot : Thomas BLOCH
Harpe : Pauline HAAS
Percussions et électroacoustique : Pierre TANGUY
Fender Rhodes et direction : Yann MOLÉNAT

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L’éco-conception et la question de la préservation de la ressource en eau sont au coeur du spectacle. De nombreuses actions sont ainsi mises en oeuvre autour des représentations: ateliers, conférences, rencontres, publications.

opéra et éco-responsabilié

 

 

 

L’éco-responsabilité est au centre de la réalisation de l’opéra XYNTHIA, l’odyssée de l’eau : nombre de personnes au plateau et en tournée, scénographie durable, textiles de seconde main, colorants naturels pour les costumes, énergies utilisées, création des décors et des costumes : choix de fournisseurs français, teintures naturelles, textiles écrus et non blanchis au chlore, tissus certifiés GOTS, utilisation de seconde main, ré-emploi des stocks déjà existants.
; matériaux récupérés, de fournisseurs durables, de designer de mobiliers issus de déchets industriels ou de biomatériaux.

Une collaboration a été établie avec l’association Palana environnement, qui récupère les filets de pêches « fantômes » abandonnés en mer. Le spectacle portant sur la contamination de l’eau, les catastrophes climatiques et l’arrogance humaine, la scénographe a choisi ce matériau pour le sol, à la fois en cohérence avec le livret et la mise en scène, tout en soutenant une action d’une association qui dépollue la mer et les zones littorales. … tout a été piloté dans le respect de la planète.

Le projet interroge jusqu’aux pratiques les plus concrètes pour assister au spectacle… Mise en place d’une mobilité réduisant l’impact carbone des spectateurs, conférences thématiques, ateliers de création auprès des habitants sur la thématique de l’eau.

Le Collectif Io, crée, avec XYNTHIA, l’odyssée de l’eau, une forme d’opéra mobilisant une équipe réduite en tournée, laboratoire exemplaire, vertueux sur le plan écologique. Outre la réalisation artistique, un modèle de fonctionnement.

Plus d’infos
www.collectif-io.fr
https://www.collectif-io.fr/spectacles/xynthia-lodyssee-de-leau/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Précédent spectacle / programme « coup de cœur de classiquenews » :

POITIERS, TAP. 13 déc 2022 : JUPITER, Léa Desandre… Venise baroque. Le TAP propose un Noël à Venise : en guide enchanteur, le jeune duo composé de Lea Desandre (mezzo-soprano) et Thomas Dunford (théorbe), et leur ensemble Jupiter défendent au TAP un programme inédit. Beaucoup de Vivaldi, une belle portion de Haendel pour une recette amoureuse, séductrice et fougueuse où la passion emporte les sens, convoque l’esprit de la célébration. Concertos, airs d’opéra et d’oratorio signés Vivaldi ou le plus italien des saxons, Haendel, le feu d’artifice riche en vocalises et traits agiles affirme le tempéraments des Baroques du premier XVIIIè, maîtres de la musique théâtrale et langoureuse (Semele). Pour autant, les interprètes n’écartent pas les vertus de l’amour spirituel, celui des héroïnes chrétiennes telle Theodora. Voilà qui atteste de la vitalité de la nouvelle scène baroque française. Qui en douterait dès lors ?

 

 

 

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POITIERS, TAP
JUPITER, Léa Desandre… Venise baroque
Mar 13 décembre 2022, 20h30
Durée : 1h40 avec entracte

RÉSERVEZ vos places directement sur le site du TAP POITIERS
https://www.tap-poitiers.com/spectacle/vivaldi-haendel/#js-accordion-1

 

 

 

Lea Desandre, mezzo-soprano
Thomas Dunford, luth, direction artistique
Louise Ayrton, Ruiqi Ren : violons
Jasper Snow, alto
Bruno Philippe, violoncelle
Doug Balliett, contrebasse
Tom Foster, clavecin, orgue
Neven Lesage, hautbois

Programme :

Antonio VIVALDI :
II Farnace RV 711 « Gelido in ogni vena » /
Juditha triumphans RV 644 « Armatae face et anguibus » / Concerto pour luth en ré majeur RV 93 /
Ercole sul Termodonte RV 710 « Onde chiare che sussurrate » / Concerto pour violoncelle en sol mineur RV 416

Georg Friedrich HAENDEL :
Theodora HWV 68 « With Darkness Deep » /
Joseph HWV 59 « Prophetic Raptures Swell my Breast » /
Theodora HWV 68 « As with Rosy Steps the Morn Advancing » / Solomon HWV 67 « Will the sun forget to streak » /
Sarabande de la Suite n°4 en ré mineur HWV 437 /
The Triumph of Time & Truth HWV 71 « Guardian Angels » / Semele HWV 58 « No, no, I’ll Take no Less »

 

 

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TEASER VIDEO : Ensemble JUPITER / Lea Desandre.


Découvrir la saison 2022 – 2023 du TAP POITIERS :

POITIERS, TAP : SAISON 2022 – 2023… Concerts événements, temps forts

 

 

 

 

 

ENTRETIEN

 

LIRE aussi notre entretien avec Jérôme Lecardeur, directeur du TAP Théâtre Auditorium POITIERS – A propos de la saison musicale 2022 – 2023 :

 

ENTRETIEN avec Jérôme Lecardeur, directeur du TAP. L’Auditorium Théâtre de Poitiers se distingue par la diversité de son offre musicale, la qualité acoustique de son auditorium (modèle du genre) et aussi un fonctionnement particulier qui sait favoriser la participation et l’invention artistique de ses 3 formations en résidence : Ars Nova, Orchestre de chambre Nouvelle-Aquitaine, Orchestre des Champs-Elysées. C’est une mécanique de précision qui montre les vertus d’un réglage idéal où chaque ensemble enrichit la programmation en s’y inscrivant de façon complémentaire. Jérôme Lecardeur présente les spécificités du Théâtre et précise aussi ce qui a fait évoluer le métier depuis la pandémie. 

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CLASSIQUENEWS : Qu’est ce qui singularise selon vous l’offre musicale du TAP ?

Jérôme Lecardeur : Tout d’abord, c’est la diversité des genres musicaux qui apparaît immédiatement à la découverte du programme. Classique, contemporaine, jazz, musiques du monde ou musiques actuelles nourrissent la saison du TAP sans a priori de hiérarchie esthétique. Le TAP, est par ailleurs, une des très rares scènes nationales à dominante musicale. Dans la même perspective, aucune des scènes nationales n’est associée à 3 formations musicales importantes. L’auditorium du TAP, très remarqué pour son acoustique et son esthétique, offre un écrin précieux à cette politique musicale et aux enregistrements nombreux (68 à ce jour). Nous n’hésitons pas pour autant à utiliser les autres espaces du TAP et, en partenariat, d’autres scènes de Poitiers comme le Confort Moderne. Nous tenons aussi beaucoup à la présence régulière d’artistes ou d’ensembles de notre région.
CLASSIQUENEWS : Comment concevez-vous la programmation artistique, en particulier musicale ?

Jérôme Lecardeur : La programmation musicale est un mélange entre des repérages et des liens tissés par l’équipe du TAP mais aussi des concerts de nos ensembles associés – Orchestre des Champs-Élysées, Orchestre de Chambre de Nouvelle-Aquitaine, ensemble Ars Nova). Nous retrouvons ces formations associées plusieurs fois chaque saison. Mais, depuis cette saison, le cadre de notre collaboration s’est élargi.

 

 

CLASSIQUENEWS : De quelle façon vous appuyez-vous sur les ensembles en résidence ?

Jérôme Lecardeur : Si, chaque saison, nous retrouvons 3 concerts de l’Orchestre des Champs-Élysées, 3 concerts de l’OCNA et 2 d’Ars Nova, une nouvelle coopération nous lie davantage aujourd’hui. À tour de rôle, ils peuvent inviter 6 concerts supplémentaires, sur le budget du TAP, dans un travail de programmation qui leur permet de mieux comprendre nos enjeux de publics, de médiation, de recettes… Cette saison, c’est Jean-François Heisser, directeur artistique de l’OCNA (Orchestre de Chambre Nouvelle-Aquitaine) qui a travaillé avec nous dans ce sens. Tout le monde est gagnant, le TAP voit des propositions nouvelles nourrir ses programmes, la formation musicale associée devient puissance invitante et gagne en influence et en reconnaissance de ses pairs. La saison prochaine, ce sera Benoît Sitzia, au nom d’Ars Nova, puis Jean-Louis Gavatorta au nom de l’OCE (Orchestre des Champs-Elysées) en 24-25.

 

 

CLASSIQUENEWS : Parlez-nous de l’acoustique exceptionnelle du grand auditorium : quel répertoire avez vous (re)découvert grâce à ses qualités spécifiques ?

Jérôme Lecardeur : Les avis convergent. L’excellente acoustique de l’auditorium magnifie le son du piano. Il m’était donc naturel de créer un temps fort autour de cet instrument : Piano Pianos. Mais elle est également parfaite pour le répertoire symphonique et la musique de chambre. L’écoute est précise, nous plongeant dans le moindre détail des œuvres. L’homogénéité de la perception des différents pupitres est vraiment une expérience à vivre au TAP !

 

 

 

 

CLASSIQUENEWS : Avez vous noté un goût particulier du public en matière de musique ?

Jérôme Lecardeur : Si je m’en tiens à la musique classique, la musique symphonique accompagnée de voix de solistes ou d’un chœur se révèle plus attractive. Ensuite se greffent bien d’autres paramètres que nous connaissons tous, les titres célèbres, les chanteuses et chanteurs médiatisés, etc.

 

 

 

 

 

CLASSIQUENEWS : La période de la pandémie de la covid a-t-elle fait évoluer votre métier ? Votre vision sur certains points a-t-elle changé depuis ?

Jérôme Lecardeur : Dans une certaine mesure, ce fléau nous a contraint à envisager et à réaliser de nouvelles formes de diffusion de la musique (streaming, captations de tous genres, etc) et, sur un certain public, à élargir notre audience.

 

 

 

 

 

 

CLASSIQUENEWS : Concernant les publics, avez-vous depuis la pandémie noté des changements de pratiques, de nouvelles directions ? Et de la part des artistes, voyez-vous des évolutions notables propres à la période que nous vivons ?

 

Jérôme Lecardeur : Les habitudes, les routines sociales, les systèmes qui nous liaient aux publics ont été modifiés, pour ne pas dire cassés. Nous nous sommes tous adaptés mais j’observe que les effets profonds de la pandémie ne sont pas encore tous visibles ou bien étudiés. Certains apparaissent délétères dans les cadres anciens qui nous liaient. Pensez aux nouveaux rapports du travail… Les artistes, eux, ont été très créatifs et ont tenté d’inventer de nouvelles façons de toucher les publics. Ce sont de beaux gestes de survie !

Propos recueillis en novembre 2022 / TAP Poitiers saison 2022 / 2023

 

 

 

 

 

 

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