Nice, Opéra. Verdi : Les Vêpres Siciliennes, les 3,5 octobre 2014. Actualité du chef Marco Guidarini (octobre 2014)… Marco Guidarini fait partie des chefs charismatiques que sa grande culture, sa sensibilité et sa finesse rendent incontournable pour certains répertoires en particulier l’opéra italien (mais pas que), la forme concertante, tout ce qui exige subtilité, tension, dramatisme. Toronto, Glasgow, hier Nice (ex directeur du Philharmonique en ses heures glorieuses…), le chef touche autant par ses qualités humaines que sa faculté à porter et conduire à un orchestre jusque dans ses ultimes retranchements. Le mois d’octobre 2014 est pour le maestro italien, un mois d’intense activité : il ouvre la nouvelle saison 2014-2015 de l’Opéra de Nice avec les très attendues Vêpres Siciliennes de Giuseppe Verdi (en version de concert): un opéra peu joué, mais ambitieux, nécessitant tout ce que le chef aime et qu’il maîtrise à merveille, un orchestre voluptueux et épique, un chœur acteur et très présent et bien sûr une brochette de solistes, vrais tempéraments expressifs… Première le 3 octobre 2014. Rendez vous donc à Nice, les 3 et 5 octobre, puis à La Garenne Colombes, pour la demi finale et la Finale du Concours Bellini, les 30 et 31 octobre 2014.
Verdi : Les Vêpres Siciliennes à l’Opéra de Nice
Les 3 et 5 octobre 2014, 20h et 15h
Grand opéra en cinq actes, écrit par Verdi sur un livret en français d’Eugène Scribe et Charles Duveyrier, Les Vêpres siciliennes sont une commande de l’Opéra de Paris, pour l’Exposition Universelle de 1855. En fait, Scribe a repris le livret du Duc d’Albe, écrit à l’origine pour un opéra de Donizetti, dont il a transposé l’action des Flandres en Sicile, au XIIIe siècle, lors de la révolte des patriotes insulaires, conduits par Giovanni da Procida, contre les troupes françaises occupantes de Charles d’Anjou. Après de nombreux avatars, dont la fugue de la diva Sophie Cruvelli, la création peut finalement avoir lieu, le 13 juin 1855, en présence de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie. L’ouvrage est accueilli avec enthousiasme par un public où se trouvent de nombreux italiens. Souvent jouée en concert, l’ouverture est une des plus imposantes du musicien et l’air patriotique de Procida au deuxième acte, est un clin d’oeil au Risorgimento, dont Verdi est le musicien depuis Nabucco.
Giuseppe Verdi : Les Vêpres Siciliennes. Grand opéra en 5 actes
Livret d’Eugène Scribe et Charles Duveyrier
Création à l’Académie Impériale de musique,
Paris, le 13 juin 1855
Version de concert en langue française
[durée 3h10 env.]
Direction musicale : Marco Guidarini
Hélène : Anna Kasyan
Ninetta : Sophie Fournier
Henri : Marcello Giordani
Guy de Montfort: Davide Damiani
Jean Procida : Kihwan Sim
Thibault : Frédéric Diquero
Danieli : Gianluca Bocchino
Mainfroid : Aurelio Gabaldon
Robert: Bernard Imbert
Le Sire de Béthune : Ziyan Atfeh
Le Comte de Vaudemont : Daniel Golossov
Orchestre Philharmonique de Nice
Choeur de l’Opéra de Nice
Marco Guidarini a fondé le Concours international de Bel canto Vincenzo Bellini. Prochaine édition en octobre 2014, à la Garenne Colombes, ville partenaire du Concours français :
Concours international de Bel Canto Vincenzo Bellini 2014 (4ème édition)
Nouveau Théâtre de la Garenne Colombes
Les 30 et 31 octobre 2014, 20h
Toutes les infos sur le site du Concours Vincenzo Bellini 2014
Les amateurs pourront aussi assister au récital d’Anna Kassian au Théâtre de La Garenne Colombes, le 17 octobre 2014, 20h.
Théâtre de La Garenne
22, avenue de Verdun-1916
92250 La Garenne-Colombes
Tél. : 01 72 42 45 74 et 01 42 42 30 19 (DEJCS)
VIDEO : visionner notre vidéo exclusive ANNA KASSIAN chante Imogène du Pirate de Bellini (l’air lui a permis de décrocher le Grand Prix du Concours international de Bel Canto Vincenzo Bellini)
En mars 2015, Marco Guidarini dirigera une nouvelle production du Voyage à Reims de Rossini avec les classes de chant et les ressources du CNSPD Paris (orchestre du Conservatoire)… Philharmonie de Paris, vendredi 13 mars 2015, 19h30. Dramma giocoso en un acte, composé pour le Sacre de Charles X en 1825. Inspiré du roman Corine de Madame de Staël, Le Voyage à Reims se déroule dans l’auberge du Lys où se retrouvent comtes, marquis et barons, tous impatients d’assister au Sacre du Roi. C’est compter sans de nombreux avatars et imprévus.