Télé, Arte. Le 2 juin 2013, 16h20. Portrait de Johannes Moser, violoncelle
Une journée dans la vie du violoncelliste Johannes Moser.
La musique est un sport : la quête d’une perfection atteinte au prix d’une discipline de fer. L’artiste germano-canadien Johannes Moser n’a pas envie de choisir entre le violoncelle classique et sa variante électrique, le violoncelle amplifié. Il joue des deux instruments avec maestria, et certains compositeurs contemporains ont déjà écrit des œuvres pour violoncelle électrique spécialement pour lui. L’an passé, en septembre, il faisait ses débuts avec l’Orchestre philharmonique de Berlin. Evidemment, on attendait de lui qu’il joue du violoncelle classique. Car Johannes Moser avait été personnellement invité par le chef d’orchestre indien Zubin Mehta. Pour cet événement – une série de quatre concerts – l’artiste a fait appel à une coach spécialisée dans le mental. Johannes Moser s’est inspiré de la préparation des sportifs de haut niveau. Il faut dire que le violoncelliste n’aime pas laisser de place au hasard.
Un film de Holger Preuße