LAURENCE EQUILBEY et son formidable orchestre sur instruments anciens INSULA ORCHESTRA lance leur nouvelle saison 2024-2025 avec un premier concert symphonique généreux et romantique : la 4ème [et ultime] symphonie de Robert Schumann, puis le Concerto n°1 de Frédéric Chopin, soit une affiche qui promet de nouveaux vertiges symphoniques, parfaite entrée en matière pour la nouvelle saison anniversaire car c’est la 10ème saison de la formation créée par Laurence Equilbey. Robert Schumann et son génie symphonique sont à l’honneur tout au long de ce nouveau cycle 2024-2025.
____________________________
BOULOGNE, LA SEINE MUSICALE
Auditorium Patrick Devedjian
mar 24 septembre 2024, 20h
Merci 25 sept 2024, 20h
De 10 € à 45 €
RÉSERVEZ vos places directement sur le site d’Insula Orchestra / La Seine Musicale :https://www.insulaorchestra.fr/evenement/chopin-schumann/
Concert repris à Wroclaw
dim 29 sept 024, 18h
LA SEINE MUSICALE à 19h – avant le concert
Présentation du concert par Nathan Magrecki, musicologue
Photos : Insula Orchestra et Laurence Equilbey © Julien Benhamou / Insula Orchestra
Programme
Chopin : Concerto pour piano n°1
Schumann : Symphonie n° 4
Distribution
Lucas Debargue, piano
Insula orchestra
Laurence Equilbey, direction
En couplage, le pianiste [et compositeur] Lucas Debargue, interprète le Concerto n° 1 de Chopin : virtuosité et émotion sont les maîtres mots de ce jeune pianiste incandescent, révélé il y a dix ans par le mythique – et redoutable – Concours Tchaïkovski.
Concert sur instruments anciens
SYMPHONIE n°4 de Robert Schumann
Contrairement à son numéro générique, la Symphonie n°4 est la deuxième symphonie au regard de la chronologie compositionnelle. Conçue comme la Première Symphonie en 1841 (puis remaniée dans son instrumentation en 1851), la Quatrième fut d’abord intitulée « Fantaisie symphonique » comme l’atteste sa création le 6 décembre 1841 à Leipzig. Schumann y expose sans ambiguïté sa volonté de dépasser le cadre classique, d’y modifier le découpage en mouvements clairement distincts. De fait, l’écriture enchaîne sans pause les mouvements qui sont traversés selon le fil de l’inspiration, par les mêmes thèmes. Avant César Franck, Schumann inaugure ainsi le principe du cycle thématique. La version définitive fut créée quant à elle, à Düsseldorf en 1853, suscitant un grand succès.
Plan :
1. Introduction-Allegro, 2. Romance (en la mineur) à la manière d’un nocturne, 3. Scherzo (en ré mineur) qui s’ouvre avec la reprise du thème d’introduction de la Symphonie, 4. Finale (en ré majeur): Schumann ne conclue pas dans la reprise des thèmes déjà écoutés mais dans le jaillissement d’une idée neuve, pleine d’éclat et d’héroïque certitude. Ce final confère au mouvement son ampleur et son élévation conquérante.
_________________________________