samedi 20 avril 2024

Guide Cadeaux de Noël 2006

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Guide Cadeaux de Noël 2006

Quels cds ou dvds, quel livre, offrir pour les fêtes?

La Rédaction de classiquenews.com s’est réunie pour débattre des meilleurs titres, parmi les parutions publiées au cours de l’année ou qui sont les nouveautés des mois de novembre et décembre 2006. Difficile de faire un choix. Tout au long de l’année, l’offre s’est emballée, le crû 2006 reste excellent, d’autant que pour les fêtes, en décembre, les éditeurs renouvellent une avalanche de coffrets plus tentants que jamais… Notre liste ci-après suscitera forcément des réactions, mais les cds, dvds ou les livres retenus ici, nous ont convaincus voire éblouis, soit par leur inteprétation, soit parce qu’ils favorisaient l’exhumation d’une oeuvre ou d’un compositeur. Pour le reste, si vous ne partagez pas nos coups de coeur, reportez-vous dans nos magazines cds, dvds, livres : cliquez sur « recherche cd/dvd/livre », ou découvrez nos « top5 », et découvrez tous les nombreux autres titres et ouvrages qui ne nous ont pas laissés de marbre, depuis le début de l’année 2006. Offrir la découverte d’une musique inédite, envoûtante, ou tout simplement nouvelle ; faire partager un spectacle visuellement et musicalement captivant ; transmettre la passion d’un texte lumineux : quoi de mieux pour Noël ? Bons achats !
Suivez notre guide et découvrez les raisons de notre sélection.

CD
Coffrets
de Noël

Comment ne pas succoomber à l’avalanche de coffrets, qui réunissent à prix modique, l’essentiel discographique d’interprètes plus que recommandables. Peu importe si parfois l’indigence de la présentation, réduite à l’essentiel, peut rebuter : seule compte après tout, la qualité des enregistrements, et la pertinence des sélections. Jugez plutôt.

Nicolai Luganski, Rachmininov (Warner)
Trois cds confirment la maestrià du pianiste russe, au jeu réfléchi, intérieur, concentré. Ses quatre concertos pour piano de Rachmaninov sont de loin les plus convaincants parmi les lectures de ces dernières années (accompagné par Sakari Oramo à la tête du Symphonique de Birmingham). En prime, l’éditeur, inspiré, ajoute, entre autres, les Variations sur un thème de Corelli et de Chopin : joyaux en cascades ! (3 cds).

Beethoven (Emi)
« Révisez » Beethoven en 50 cds ? C’est possible. Emi vous offre ce pari insensé mais tellement excitant, -et bien dans l’air du temps-, surtout quand le choix, évidemment puisé dans son catalogue, réunit plusieurs incontestables, remontant aux années 1960 (musique instrumentale), aux années 1970 (musique vocale). « Les chefs-d’oeuvre de Beethoven » rassemblent ainsi, « l’essentiel » de la musique composée par le génie du romantisme germanique. La sélection est plus que séduisante : intégrale des symphonies par André Cluytens à la tête du Berliner (enregistrée de 1958 à 1961), les concertos pour piano par Guilels et Gelber, les sonates pour piano par Eric Hedsieck, Diabelli et bagatelles par Georges Solchany, sonate pour violon et piano dont « Le printemps », par Christian Ferras (violon) et Pierre Barbizet (piano), les sonates pour violoncelle et piano par Paul Tortellier (violoncelle) et Eric Heidsieck (piano), les trios par le Trio Hongrois, et les quatuors par le Quatuor Hongrois. Au registre de la musique vocale, Le Christ au mont des oliviers par Deutekom, Gedda, Sotin, accompagnés par l’Orchestre de la Beethoven Halle de Bonn, Volker Wangenheim, direction ; la Missa Solemnis par Harper, Baker, Tear, Sotin accompagnés par le London Philharmonic orchestra, direction : Carlo Maria Giulini (1976) ; la Messe en ut par Ameling, Baker, Altmeyer, Rintzler accompagnés par le même Giulini mais en 1971 ; enfin, Fidelio, version Karajan et le Berliner, de 1971, avec Helga Dernesch (Leonore), Jon Vickers (Florestan), José Van Dam (Don Fernando), Helen Donath (Marzelline)… nul doute que les bandes signées Karajan et Giulini, rendent l’ensemble de ce coffret plutôt attractif (50 cds).

Mozart/Mitsuko Uchida : intégrale des concertos pour pianos (Philips). Disons-le sans réserve : le clavier d’Uchida nous transporte. Délicatesse du toucher, vibrations murmurées des accents, tendresse mélancolique de l’inspiration… que dire de plus à l’écoute d’un cycle cohérent et magnifiquement ouvragé (enregistré de 1986 à 1992). Complice de cet esthétisme de la mesure et de la poésie, Jeffrey Tate, à la tête de l’English chamber orchestra, déploie aux pieds de la pianiste japonaise, une tapis de couleurs instrumentales parfaitement maîtrisé. De la magie et de la délicatesse en boîte (8 cds).

Nelson Freire/Chopin/Villa-Lobos
(Warner). En 1974 et 1976, Nelson Freire aborde avec une franchise de ton, les climats nocturnes de Chopin. Du bel ouvrage, sincère, sans affectation ni maniérisme d’aucune sorte. Même simplicité ténue et même délicatesse de ton pour son Villa-Lobos, d’un raffinement de climats, naturel et nerveux (3 cds).

Mozart/Quatuor à cordes Esterhazy : les 6 Quatuors dédiés à Haydn
(Decca). C’est en écoutant les trois derniers quatuors de Mozart, en février 1785 que Haydn déclara au père du compositeur : « votre fils est le plus grand compositeur que je connaisse en personne ou de nom ». L’élégance et l’acuité poétique avec laquelle les Esterhazy aborde le cycle des six quatuors mozartiens se révèlent convaincantes. Même dans le deuxième Quatuor K 421, la déchirante blessure, grave et profonde, semble transfigurée par une tendresse lyrique et mélancolique. Souplesse et articulation au service d’un chant intérieur partagé : l’approche reste indiscutable (3 cds).

Quatuor Talich/Dvorak, Smetana, Janacek : quatuors (Calliope). Pour les fêtes, l’éditeur français Calliope nous régale en regroupant trois albums parmi les plus excitants des Talich. Autant le dire : difficile de trouver aujourd’hui, interprètes plus exaltés, palpitants, subtils pour la musique de chambre tchèque. Aux côtés de leur gravure Kalliwoda, joyau 2006 à posséder d’urgence (lire ci-après notre sélection CD « Albums »), ce coffret de 3 cds est une synthèse de leur sonorité fusionnée, généreuse et mordante, entre 2002 et 2005. D’autant que les amateurs de musique pour cordes retrouveront les pages essentielles des compositeurs tchèques : Quatuor américain de Dvorak, Quatuors n°1 et 2 de Smetana, « Sonate à Kreutzzer » et « Lettres intimes » de Janacek. Un coffret incontournable (coffret de 3 cds).

Albums
Difficile de faire un choix. Car le cru 2006 en relectures ou inédits, a produit son lot de merveilles. Parmi des programmes subjugants, voici nos coups de coeur :

Accentus Austria (Arcana)
Un choc pour des musiques méditerranéennes, façonnées par la sensibilité des juifs expatriés. Les couleurs, la poésie qu’apportent chanteurs et musiciens d’Accentus Austria restent fascinants (1cd).

Vivaldi, La Griselda (Naïve)
Le champion de la cause Vivaldienne, Jean-Christophe Spinosi, récidive la réussite de ses gravures précédents au chapitre de la furià lyrique du Pretre rosso. Sa Griselda vaut assurément son Orlando Furioso. Que ne pouvons entendre et voir sur les planches réelles, tant de passion et d’intensité, dans la tendresse comme dans l’exultation. Pour nous consoler, le disque nous enchante, et nous prépare, souhaitons-le, à de prochaines délectations scéniques (3cds).

Lux Feminae/Montserrat Figueras (Alia Vox)
Jamais le chant de l’épouse de Jordi Savall qui fait partie du soutien instrumental, n’a mieux exprimé l’espérance, la tendresse, l’émotion. Traversée par la lumière, la voix embrasée berce et murmure, s’alanguit, proclame, dévoile, fascine… un disque pour l’île déserte, inoubliable, complice (1 cd).

Czymanowski, Chants/Simon Rattle (Emi)
Enfin Simon Rattle a réalisé ce projet d’enregistrer les mélodies symphoniques de Czymanowski. Le résultat est à la hauteur de l’attente, et de l’engagement des inteprètes (1 cd).

Intégrale des Symphonies de Beethoven/Simon Rattle (Emi). Réédition
Saluons Emi d’avoir pris l’initiative de republier l’intégrale Beethoven de Rattle à la tête du Wiener Philharmoniker : battue exaltée, sensibilité et vitalité des timbres, le chef se montre poète et conquérant.

Mozart, La clémence de Titus/Mackerras (2 cds, DG)

Mozart, La clémence de Titus/Jacobs (2 cds, Harmonia Mundi)
Sorties dans les bacs au même moment, les deux versions de la Clémence de Titus ont diversement été accueillies. Pour nous, à un égal niveau de pertinence, car les deux chefs sont d’éminents mozartiens, chacun selon sa sensibilité, l’année du bicentenaire de la naissance de Mozart, aura été celle de la réévalutation du dernier opéra seria de Mozart (1791). Plus qu’un exhumation à deux voies : une réhabilitation indiscutable !

Los Impossibles, L’Arpeggiata (Naïve)
Christina Pluhar égale en beauté et en défrichement, l’éblouissante réalisation de son album Tarentella. Mais ici, le geste et l’alanguissement expressif profitent davantage encore de cette volonté de métissages, clairement assumée. Aux mariages des styles et des formes, entre musique dite savante et pratique populaire, entre salon et rue, l’enchanteresse Pluhar s’associe les talents cosmpolites des King’s singers par exemple. Le résultat est aussi stupéfiant que confondant (1 cd).

Moussorgski, Tchaïkovski. Tugan Sokhiev (Naïve)
Les musiciens du Capitole ont bien de la chance d’avoir trouvé en Tugan Sokhiev, comme Gergiev, originaire d’Ossétie, un digne successeur de Plasson. Voici venue, l’heure d’un grand chef. Et ce disque, le premier publié par Naïve, nous le montre indubitablement (1 cd).

Mozart, Concerto Köln (DG)
Un son mozartien comme on l’aime, articulé et exaltant. Une petite musique de nuit, quelques divertimento et Petits riens, l’ouverture de la Flûte, sans omettre l’adagio de la Grande Partita : voilà une réalisation magistrale, pleine d’inventive facétie, d’humour et d’opulence. L’un des plus beaux hommages au génie mozartien pour l’année des 250 ans de la naissance ! Découvrez dans le détail, avec extraits sonores le programme de l’album jubilatoire Mozart par le Concerto Köln (1 cd).

Christophe Colomb, « Paradis perdus »/Jordi Savall (Alia Vox). Deuxième livre-disque concocté par Savall et ses équipes. La narration aux brumes poétiques incontestables évoque un monde qui avant le nôtre, a perdu cet équilibre utopique où juifs, arabes et chrétiens vivaient en paix. Outre la plasticité des tableaux d’une rare opulence sonore, vocale comme instrumentale, Jordi Savall s’engage nettement pour un retour au temps de paix. Musique exceptionnelle, musique engagée : que demander de plus? Une édition éblouissante (2 cds).

Kalliwoda/Talich : quatuors (Calliope). La découverte grâce à Calliope et aux Talich de Johann Wenzel Kalliwoda (1801-1866) est avec les symphonies de Czerny (lire ci-après), l’une des exhumations exceptionnelles de 2006. Dans les quatuors des pleines années 1830, le feu jubilatoire du compositeur se déploie avec éclat. Et les Talich, ciselés et bondissants, donnent toute la mesure de ce post-mozartien, subtil et mordant. Une éblouissante découverte !

Joan Sutherland/La Voix du siècle (Decca).Le 7 novembre 2006, la diva australienne, « stupenda » et « assoluta », fêtait ses 80 ans. Pour célébrer l’événement, Decca, l’éditeur discographique qui a édité l’ensemble de ses enregistrements, publiait une collection anniversaire dont ce double album, riche en photographies d’époque, joyau lyrique qui comblera les fans et les curieux : Bel canto italien, certes, Traviata, Luisa Miller, Lucia di Lammermoor, Norma, Semiramide, entre autres ; mais aussi, opéra français : Gounod (Roméo et Juliette), Delibes (Lakmé), Offenbach (Les Contes d’Hoffmann), Massenet (Le Cid)… Le programme est complet, regroupe près de 29 airs éblouissants, enregistrés de 1960 à 1977, les années où la voix était d’or (2 cds).
Et si vous souhaitez en écouter davantage, reportez-vous aux autres titres de la collection Decca des « 80 ans de Dame Joan Sutherland« .

DVD

Opéra

Wagner, Tristan et Yseult (Bel Air classiques). Armin Jordan nous a quitté en 2006, mais, pour nous consoler, il nous laisse cette production présentée à Genève en 2005 et que l’éditeur Bel Air classiques a fort judicieusement décidé d’enregistrer. La mise en scène d’Oliver Py recrée l’atmosphère empoisonné, léthale, ivre de l’opéra Wagnérien. Et la direction du chef, aussi discrète que fluide, fonctionne à merveille, tissant la légende amoureuse où la malédiction voisinne avec le salut, la mort avec la grâce (2 dvds).

Richard Strauss, Le Chevalier à la Rose (TDK). Certes nous avons connu Maréchale et Ochs, plus fins et ambivalents, quoique… mais la mise en scène de Robert Carsen est l’une des plus éblouissantes qui aient été réalisées à Salzbourg : le grostesque et la finesse Ancien Régime s’y côtoient amoureusement, tout à ait dans l’esprit des gravures qui mêlent minutie et humour, de William Hogart, dont l’opéra de Strauss et Hofmannsthal est inspiré. Musicalement, perfectible ; mais dramatiquement, sans aucune faute de goût (2 dvds).

Moussorgski, Boris Godounov (TDK). Pas d’acte polonais, retour à la version originelle, sauvage, brute, âpre et tragique. La force de cette production vient de l’union entre une mise en scène expressionniste et efficace (Willy Decker) et la direction d’un chef engagé, Sebastian Weigle. Sur les planches du Liceu de Barcelonne (Octobre 2004), les chanteurs sont d’une grande cohérence : autant dire, ce Boris, est l’une des meilleures publications de l’année 2006 (1 dvd).

Prokofiev, Pierre et le loup
(Arthaus Musik). Dans l’esprit de la réalisatrice britannique Suzie
Templeton, Pierre n’est pas du genre à se laisser impressionner, fut-ce
par seigneur loup lui-même. Le film d’animation, d’à peine 30 minutes,
est un chef-d’oeuvre absolu de tendresse, d’humour, de poésie, de
liberté onirique aussi puisqu’ici, le conte est revisité avec
originalité. Les nombreux bonus éclairent la conception de la
réalisatrice et le travail du studio polonais qui a réalisé un miracle
audiovisuel (1 dvd).

Verdi, Rigoletto (TDK). Le Liceu a tiré son épingle du jeu : voici, une nouvelle mise en scène d’une rare intelligence, lisible et noire, parfaitement fantastique (le tableau final de l’auberge). Graham Vick signe l’une de ses meilleures réalisations dramatiques, et musiciens et chanteurs sont tout autant convaincants. La version de Rigoletto que nous préférons au dvd (1 dvd).

Natalie Dessay, le miracle d’une voix (Virgin classics). Voix miraculeuse certes oui ! Après son opération, Natalie Dessay a pu démontrer l’étendue de son diamant vocal retrouvé, sur la scène de l’Opéra Bastille en septembre 2006 (Lucia di Lammermoor). Voici une décennie exceptionnelle, composée d’extraits filmée de ses plus grands rôles : Lucia en français, Zerbinette, Olympia (par trois fois et dans trois productions différentes!), Cunégonde dans Candide de Bernstein… (2 dvds).

A tribute to Benjamin Britten. Le 4 décembre 1976 s’éteignait le plus grand compositeur d’opéra de langue anglaise, Benjamin Britten. Arthaus regroupe 6 dvds déjà publiés, complétés par deux titres complémentaires, tout aussi convaincants, Gloriana (1953) composé pour le couronnement d’Elisabeth II, et Let’s make an opera (1949), féerie pleine d’humour et de verve qui révisite dans le genre de la comédie musicale, le conte du Petit Ramoneur. Au total, le corpus rassemble dans des productions plus que convaincantes, les oeuvres majeures de Britten : Peter Grimes, The Rape of Lucrezia, Billy Budd, Owen Windgrave, Death in Venice, The Turn of the Screw, en plus des deux inédits sus-mentionnés. La diversité des lectures, l’implication des chanteurs et des musiciens hissent le niveau interprétatif général, au sommet. Pour les trente ans de la mort de Britten, nous tenons là une somme dvd incontournable. D’autant plus opportune pour les fêtes de la fin de l’année 2006 !(1 coffret de 8 dvds avec bonus et livret général). D’emblée s’il n’y avait qu’un seul achat à faire pour tout amateur d’opéra du XX ème siècle, ce coffret cadeau est un achat qui s’impose de lui-même. En vente sur le site d’Intégral

Danse

Coffret Jiryi Kylian (Arthaus musik). Le plus grand chorégraphe du XXème siècle méritait bien ce coffret majeur de 4 dvds, qui retrace son travail sur les corps. Elégance puis expressionnisme, esthétisme et fulgurance, l’univers du créateur appartient aux classiques atemporels de la danse contemporaine (4 dvds).

Bach, « Cello suites, In den Winden im nichts »- Heinz Spoerli (Bel Air classiques). Sur la musique de Bach, Heinz Spoerli a conçu un spectacle d’une beauté à couper le souffle. Les jeunes danseurs du Zürcher Ballet sont transfigurés par la grâce des tableaux collectifs et des solos (1 dvd).

Symphonique

Mahler, intégrale des symphonies par Léonard Bernstein (DG). Entre 1972 et 1976, Leonard Bernstein à la tête du Wiener Philharmoniker accepte que les caméras de Humphrey Burton filme ses concerts Mahler pour DG/Unitel. Les captations restent historiques par leur profondeur et leur humanité. Bernstein, un mahlérien pour l’éternité ! (8 dvds).

Symphonie n°2 de Gustav Mahler par Claudio Abbado (Euroarts)
Autre chef, autre intégrale : le geste Abbado est lent, mesuré, épique. C’est à dire, pour nous tout aussi fascinant que le fut vingt ans plus tôt son aîné Bernstein. Mais ce qui se passe dans cette Résurrection est bouleversant. A vous tirer des larmes ! (1 dvd).

LIVRES

Monteverdi, Livre VIII (Naïve). Reproduction de tableaux, textes originaux dont la conception du chef Alessandrini sur les madrigaux opératiques de Monteverdi : chacun y trouvera un sujet de contemplation ou de délectation : d’autant que le choix des peintures, en majorité de peintres vénitiens (Monteverdi meurt à Venise) colle parfaitement à la sensualité expressive et dramatique des musiques sélectionnées (dont l’exceptionnel Combat de Tancrède et Clorinde, qui « dialogue » ainsi avec la composition sur le même sujet, peinte par Tintoret), l’éditeur Naïve a réalisé un bien bel ouvrage, aussi séduisant à l’écoute que stimulant pour les yeux, (2 cds).

Balades musicales dans Venise (nouveau monde). Se perdre à Venise et mourir ! Se perdre tout en suivant un fil thématique (pour ne rien manquer de chaque « balade musicale ») : le texte de Sylvie Mamy regorge d’appétissantes anecdotes. Venise, berceau musical, ville écrin pour musiciens (et aussi écrivains). Outre sa riche illustration, le livre fonctionnera parfaitement comme un guide pratique que vous consulterez in situ. Le manuel de tout mélomane amoureux de la Cité des Doges. Incontournable !

Inventaire de l’Opéra (Universalis). L’édition évolue sous l’influence d’Internet. Ce volume de la collection « Inventaire », publiée par Universalis, multiplie les angles d’approche, fragmente l’information sans la diluer. Chacun pourra picorer le texte qui lui parle, selon son envie du moment. A offrir pour tout amoureux d’opéra, qu’il soit néophyte ou connaisseur.

Benjamin Britten, Mildred Clary (Buchet/Chastel). Enfin un texte en français, structuré, précis, fin : il n’existait pas de biographie vraiment satisfaisante sur le plus grand compositeur britannique de l’Après-guerre. Une lacune comblée, avec quelle pertinence !

Dossier Cadeaux Noël 2006 rédigé par la Rédaction de classiquenews.com.
Coordination : Anthony Goret et Alexandre Pham.

Crédits photographiques et identité visuelle du guide Cadeaux Noël 2006
© David Tonnelier pour classiquenews.com 2006/2007

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