FRANCE MUSIQUE, le 27 fév 2020, direct : Dmitry Masleev joue Tchaikovski. Jeune prodige lauréat du Concours Tchaikovsky 2015, le pianiste sibérien Dmitry Masleev vient d’être choisi pour joué le Concert pour piano et orchestre n°1 de Tchaikovski, ce 27 février, Auditorium de Radio France sous la direction d’Emmanuel Krivine.
Le pianiste Behzod Abduraimov, souffrant, est contraint d’annuler son interprétation du concerto pour piano et orchestre n°1 de Tchaïkovski ce jeudi 27 février avec l’Orchestre National de France dirigé par Emmanuel Krivine. Il est remplacé par le pianiste Dmitry Masleev, vainqueur du concours Tchaïkovski 2015. Né à Ulan-Ude (Sibérie), Dmitry Masleev a fait ses études au Conservatoire de Moscou en compagnie de Mikhail Petukhov. Le pianiste a édité un excellent cd Scarlatti pour l’articulation, Shostakovitch (pour les couleurs et les caractères émotionnels) chez Melodya, lire ici la critique du cd Scarlatti, Shostakovitch sur classiquenews :
https://www.classiquenews.com/cd-critique-scarlatti-chostakovitch-dmitry-masleev-piano-1-cd-melodyia/
Programme du direct du 27 fév 2020, 20h
Ernest Chausson
Symphonie opus 20
Piotr Ilyitch TchaĂŻkovski
Concerto pour piano et orchestre n°1
Dmitry Masleev, piano
Orchestre National de France
Emmanuel Krivine, direction
FRANCE MUSIQUE, le 27 fév 2020, direct : Dmitry Masleev joue Tchaikovski. A partir de 19h45
CD, critique. SCARLATTI, CHOSTAKOVITCH… Dmitry MASLEEV, piano. (1 cd Melodyia). Il ne faut pas rester sur l’impression très sage en couverture et qui assimile le candidat pianiste Ă un avatar d’Harry Poter… Les premiers disques sont en gĂ©nĂ©ral des dĂ©clarations d’intention, l’expression d’un jardin personnel qui affirme un geste, un monde sonore, une approche prĂ©liminaire appelĂ©e Ă connaĂ®tre des dĂ©veloppements postĂ©rieurs. S’agissant du pianiste russe Dmitry MASLEEV (nĂ© en mai 1988), la promesse s’avère consistante et le plaisir qui en dĂ©coule, majeur. C’est une rĂ©vĂ©lationque confirme son Premier Prix au XVè Concours Tchaikovsky Ă Moscou (2015, l’annĂ©e oĂą avait Ă©tĂ© remarquĂ© aussi Debargue qui obtenait alors un 4è Prix) : car le toucher et la conception dynamique du pianiste trentenaire affirment un grand talent qui s’appuie d’abord sur une technicitĂ© exigeante, sensible, jamais dĂ©monstrative. Le jeu est naturel, allant, sans posture d’aucune sorte. Les Scarlatti coule comme une onde jaillissante avec un sens de l’articulation manifeste…