samedi 7 décembre 2024

CRITIQUE, concert. VIENNE, le 1er janvier 2024. Concert du Nouvel An : Johann I, II, Josef, Eduard Strauss, Hellmesberger, Ziehrer, Bruckner… Wiener Philharmoniker / Philharmonique de Vienne – Christian Thielemann, direction.

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Pour ce nouveau rituel mondialisé, les instrumentistes du Philharmonique de Vienne retrouvent un chef déjà venu … en 2019, pour les diriger dans ce même lieu et pour la même occasion. Le berlinois Christian Thielemann joue ordinairement Wagner, Richard Strauss, Bruckner (dont il vient d’enregistrer une somptueuse intégrale des symphonies chez Sony classical)…

 

Il dirige après 2019, donc pour la seconde fois, les instrumentistes viennois dans un programme traditionnel, enrichi de « premières » dont un hommage à Anton Bruckner [bicentenaire de la naissance en septembre 2024], un quadrille… qui révèle l’art déjà impressionnant du jeune compositeur et futur symphoniste. A noter aussi cette année, les premières fois de Karl Komzák (né en Bohème), du danois, Hans Christian Lumbye (pour un galop méconnu mais bien intitulé : « Bonne année ») – D’un premier regard, ce qui frappe c’est un orchestre exemplaire musicalement, et tout autant admirable par la parité entre musiciens et musiciennes – tendance d’autant plus remarquable qu’il est alors très exposé au monde (et aux critiques comme on l’a vu l’an dernier où certains n’ont pas hésité à dénoncer le manque de femmes dans ses pupitres). Le fait marquant pour ce cru 2024 demeure la place réservée aux inédits : 9 pièces sur les 15 programmées qui font leur entrée au répertoire du Concert du Nouvel An…

Comme chaque année, ce sont plus de 100 millions de spectateurs et auditeurs, à travers le monde qui suivent le programme ; ce qui en fait le concert le plus médiatisé de l’année… pour une telle audience, chaque détail fait sens. Chaque choix de répertoire comme chaque prise de parole (le chef au moment de formuler ses voeux de bonne année, lire ci après, à l’amorce du Beau Danube Bleu) signifie beaucoup… Suivons le programme 2024, œuvre par œuvre. Celles suivies d’un astérisque (*) sont jouées pour le première fois lors d’un concert du nouvel an à Vienne.

 

Partie 1
Karl Komzák II : Erzherzog Albrecht-Marsch (Archduke Albrecht March / Marche de l’Archiduc Albert) op. 136 *. Né en Bohème, soit en terre tchèque de l’Empire, Komzбk II est un compositeur militaire, et lui aussi enfant d’une dynastie de musiciens (compositeur comme son père et son fils) : sa marche dédiée à l’Archudic Albert / Albrecht, est une intro martiale pleine d’énergie… Nervosité, caractère, tutti idéalement fouettés, le chef berlinois dirige les musiciens comme une marche en bon ordre, avec cet esprit prussien, inclinaison naturelle qui répond en cela à nos attentes…

Johann Strauss : Wiener Bonbons (Viennese Bonbons / Bonbons viennois) Waltz, op. 307. C’est le premier opus réellement enivrant du programme ; souplesse des violoncelles, cordes onctueuses, souples et nostalgiques s’imposent immédiatement ; l’intro s’énonce comme un rêve d’où surgit le rythme d’une valse à la mélodie très connue à présent… proche en cela du Beau Danube Bleu (joué en bis à la fin du concert). Le chef joue sur les répétitions et reprises du thème de valse, ralentis et précipités, …parfois un peu trop vifs et secs, sans la souplesse que ses confrères ont su instiller dans de précédentes éditions. La valse est dédiée à la princesse Pauline de Maeternick, épouse de l’ambassadeur d’Autriche à Paris dont le salon était célèbre ; c’est elle qui invite le compositeur à l’exposition universelle de Paris ; Johann Strauss II peut ainsi  faire connaître son Beau Danube Bleu, alors dans sa première version chorale…puis dans sa version symphonique, la partition sera promise au destin triomphal que l’on connaît depuis.

Johann Strauss : Figaro-Polka. Polka française, op. 320 * – la Polka lente est un hommage au quotidien Le Figaro déjà partenaire de Johann pour la diffusion de son écriture musicale (son fameux Beau Danube Bleu, cité précédemment) : chef et instrumentistes y cultivent la facétie ; avec de belles nuances dans les reprises, détachées, pizzicati… avec effet de sauts (avec la flûte piccolo).

Joseph Hellmesberger II : Für die ganze Welt (For the Entire World / Pour le monde entier) Waltz *. Grande valse sensuelle et épique… parfois grandiloquente, dépourvue de la finesse instrumentale des valses de Johann II. Mais Hellmesberger II a été directeur du Philharmonique de Vienne, expliquant l’habitude des instrumentistes viennois à jouer ses œuvres depuis la fin du XIXè ; ainsi l’énoncé de la mélodie aux violoncelles, rêveurs, extatiques… fait jaillir l’étoffe du songe enchanté – avec le chant du cor lointain évanescent… (emblème de chaque concert du Nouvel An). Les tutti de Thielemann sonnent parfois secs. La synchronicité et la couleur sonore de l’orchestre, sa souplesse native, l’excellence des cordes renouent avec les éditions précédentes de l’exercice, parmi les plus enivrantes. Le ballet de l’Opéra de Vienne aurait pu nous régaler sur cet air ample et développé. Pas encore…

Eduard Strauss : Ohne Bremse (Without Brakes) Fast Polka, op. 238 – Petit frère de Johann et Josef, Eduard fut aussi directeur des Bals de la Cour ; il signe ici une esquisse orchestrale conçue comme une pochade virtuose pour les cheminots des chemins de fer impériaux (1885) ; jouée « à toute vapeur », soit une Polka rapide et nerveuse. La direction est sans surprise, efficace, ce qui n’est pas si mal : frous frous à l’avenant, d’une ivresse toute française, celle du divin Offenbach. Thielemann développe l’esprit d’une joie collective d’une somptueuse machine, à la synchronicité épatante.

 

 

 

Pour la seconde fois, après 2019, le chef berlinois dirige les Wiener Philharmoniker…

L’efficacité nerveuse et pétillante
du brucknérien Christian Thielemann

 

 

 

 

Partie 2 – En seconde partie, place est privilégiée aux valses de Johann II et de son frère Josef, avec un clin d’œil à Bruckner, compositeur à l’honneur en 2024.

Johann Strauss : Ouvertüre zur Operette „Waldmeister“ (Overture to Woodruff, ouverture de l’opérette Le Maître de la Forêt) – composé à la fin de sa vie en 1895, cette ouverture évoque une fleur de montagne, la Spirale odorante, ou tout autant, mot à mot « le Maître de la Forêt »… l’évocation du motif naturel s’y affirme avec nervosité et un sens du drame immédiat, où le cor berce, comme le hautbois sur la nappe des cordes continûment onctueuse… Thielemann réalise la partition avec noblesse et onctuosité (cor et bois d’une souplesse hautement sensuelle) – le geste déploie beaucoup de finesse et d’élégance (solo du violoncelle avec les flûtes…) et éclaire une partition enjouée, capable d’un dramatisme épanoui dont le chef souligne les arêtes vives.

Johann Strauss : Ischler Walzer (Posthumous Waltz No. 2) * : le compositeur signe une valse développée qui porte le nom de la ville balnéaire d’Ischler, avec vues urbaine de la cité estivale qui a conservé son patrimoine fin de siècle / Belle Epoque ; la partition sert de fond musical au ballet de l’Opéra de Vienne, filmé l’été dernier dans la résidence d’été de l’empereur François-Joseph… L’orchestre excellent s’affirme dans l’onirisme transparent et enivré… tandis que la chorégraphie invite d’abord le solo d’une danseuse en costume fin XIXè, sur la terrasse principale de la villa néoclassique. Lui emboîte le pas une seconde danseuse en solo, au centre de la nature qui rejoint pour un pas de deux, dans un petit pavillon, un faune tout aussi enjoué. Les producteurs ont ainsi conçu l’évocation des amours du couple impérial (François Joseph et l’impératrice Sissi), hôtes coutumiers de la ville d’Ischler. La cité thermale est aussi le lieu où Franz Lehar et Oscar Strauss sont enterrés.

Le programme se poursuit ensuite dans une série de petites pièces, enjouées, virtuoses, aussi raffinées que dramatiques.

Johann Strauss : Nachtigall-Polka (Nightingale-Polka /Polka Rossignol) op. 222 * : le compositeur y évoque le chant de l’oiseau (rossignol chanteur) ; vivacité, avec effet de grelots (les sifflements du Rossignol) et tutti rapides, nerveux, … Thielemann et les instrumentistes s’amusent explicitement et surlignent parfois les contrastes vifs.

Eduard Strauss : Die Hochquelle (The Mountain Spring) Polka mazur, op. 114 * – l’œuvre évoque les hautes sources. Eduard étant ici inspiré par les systèmes d’eau inventés alors… C’est assurément l’une des partitions parmi les plus inspirée des valses d’Eduard, qui allie contrastes dramatiques et finesse d’une orchestration colorée que n’auraient pas renié ses ainés Johann et Josef…

Johann Strauss : Neue Pizzicato-Polka. op. 449 – l’œuvre courte, pleine de surprises, fait suite à une première Pizzicato Polka composée avec Josef… Celle ci est beaucoup moins célèbre. Jouée sur les cordes sans archets, elle démontre encore à qui en doutait, la formidable synchronicité des musiciens viennois ; pleine d’élégance murmurée et de facétie quand se joint …le glokenspiel, au son magicien. Et l’orchestre devient en une seule voix, une formidable boîte à musique. On imagine un peu frustré là encore, ce qu’aurait donné simultanément un solo ou un pas de deux des danseurs du Corps de Ballet de l’Opéra de Vienne…

La pièce qui suit semble répondre aux Pizz de Johann… car Joseph Hellmesberger dans Estudiantina-Polka from « Die Perle von Iberien » * : y glisse lui aussi des pizzicati auxquels répond le chant tout en rusticité des violoncelles… Hellmesberger mérite d’être (re)découvert : c’est un autre chef et compositeur de grande valeur, rival contemporain de Johann II et qui demeura cependant dans l’ombre de son génial concurrent.

Carl Michael Ziehrer : Wiener Bürger (Citizens of Vienna), Citoyens de Vienne. Waltz, op. 419 – la pièce s’affirme brillante et colorée, d’une orchestration très raffinée elle aussi, elle invite le Corps de Ballet, avec pour décor naturel, la très belle forteresse de Rosenbourg (de style Renaissance) ; d’abord les 5 danseurs en corset de plastic noir pailleté (chacun appréciera), puis un solo d’une danseuse bleu malachite rejointe par un danseur pour un pas de deux dans la cour du château ; le finale à 10 (5 danseuses formant couples avec les 5 danseurs) met en scène la forteresse sur une musique qui équilibre finesse et esprit de marche (avec envol d’un superbe aigle en début et à la fin). L’écriture aussi fine qu’enjouée rappelle l’inspiration de Ziehrer qui a toute légitimité de figurer dans ce programme.

Christian Thielemann enchaîne ensuite, l’une des partitions les plus attendues du concert… Anton Bruckner : Quadrille WAB 121 (Arrangement: Wolfgang Dцrner) * – C’est l’œuvre du jeune Bruckner, encore adolescent qui allait ensuite s’imposer dans l’admiration de Wagner, avec ses 9 symphonies spectaculaires. Thielemann s’en révèle d’autant plus inspiré qu’il vient de signer une formidable intégrale des symphonies. Son « quadrille » ainsi révélé démontre une maîtrise impressionante et de claires références aux Viennois les mieux inspirés. Flûtes, clarinettes, hautbois à la fête… l’orchestration indique un auteur déjà aguerri. La série d’airs populaires enchante par son sens des contrastes, son caractère ; Bruckner y varie avec génie l’orchestration de chaque séquence. Belle exhumation et clin d’œil à l’année Bruckner 2024 (bicentenaire de sa naissance : Bruckner est né le 4 septembre 1824). Le chef dévoile ainsi un cycle impétueux et surprenant du jeune Bruckner.

Autre nouveauté au programme du Concert du Nouvel An à Vienne : Hans Christian Lumbye : Gaedeligt Nytaar! (Happy New Year! Joyeuse année nouvelle !) Galop * : fiévreuse et pétillante, la pièce constitue un air idéal pour séduire et convaincre le public.

Rare mais précieux, Josef Strauss, cette année, éblouit particulièrement dans la seule valse programmée : Delirien (Delirium / délire). Waltz, op. 212. C’est une somptueuse partition qui se rapproche et outrepasse le dramatisme d’un Weber (ouverture du Freischütz)… l’introduction des cordes impétueuses prépare le chant de la flûte d’abord, puis le déploiement du thème de la valse, l’une des plus enchanteresses de Josef… un enivrement jusque l’extase… la construction de la pièce qui se joue des crescendos expressifs, rappelle combien la valse, danse viennoise scandaleuse à ses débuts, fut longtemps décriée parce que trop sensuelle et lascive. Voilà un opus de Josef qui accréditerait telle réserve, pour nous, une qualité distinctive. Le chef plus incisif et expressif que caressant, souligne contrastes et accents saillants. Sa baguette acérée, affûtée montre ici ses limites. Pas assez de nuances et de poésie. On se souvient que la pièce fut créée lors d’un congrès de médecins en 1867, en pleine épidémie de grippe ! Certains alors lui reconnaissaient une vertu thérapeutique quand on la dansait !).

Les Encores / Bis enchaînent une polka de rigueur, à laquelle succèdent comme de tradition, les deux pièces finales, deux partitions maîtresses de Johann père et fils…

D’abord de Josef Strauss : Jockey – Fast Polka, op. 278 : fièvre et nervosité jubilent ici, avec clin d’œil aux spectateurs, une pluie (inédite) de confettis tombant sur l’orchestre… ; puis, après en avoir amorcé les premières mesures, le chef et les musiciens expriment leurs vœux de nouvel an pour enchaîner derechef le Beau Danube Bleu de Johann Strauss fils : An der schönen blauen Donau (The Beautiful Blue Danube) Waltz, op. 314
Le chef s’adresse alors au public, dans un petit discours qui met en avant la musique, ses nuances irrésistibles contre ce temps d’intolérance et de guerre… On ne peut qu’y adhérer.
Le maestro délivre ensuite par une direction précise et très contrastée, une lecture remarquable du Beau Danube Bleu où jaillissent comme des gemmes sonores chaque partie de l’orchestre…

Johann Strauss I : Radetzky March. op. 228. La partition pose problème aujourd’hui ; elle peut sembler surprenante après la prière du chef contre la guerre : Johann père l’écrivant pour célébrer la victoire du général Radetsky contre les Piémontais ; on peut donc rêver meilleure œuvre pour célébrer l’esprit de la paix… à l’heure des réécritures et des remises en question, il faudrait assurément que les producteurs du concert le plus médiatisé au monde, soignent davantage la cohérence et le sens de la célébration. Mais d’aucuns pourraient nous objecter que cette marche de Radetsky permet au public d’applaudir en cadence, selon les indications du chef. Célébration participative qui mérite aussi d’être reconduite chaque année… pour un rituel festif et collectif. Aucune doute, cette nouvelle édition du Concert du Nouvel An à Vienne 2024 est efficace avec quelques surprises opportunes (Bruckner). Bonne Année à tous, Prosit !!

 

 

 

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CRITIQUE, concert. VIENNE, Konzerthaus, le 1er janvier 2024. Concert du Nouvel An : Johann I, II, Josef, Eduard Strauss, Hellmesberger, Ziehrer, Bruckner… Wiener Philharmoniker / Philharmonique de Vienne – Christian Thielemann, direction. Le CD du Concert du Nouvel An 2024 par Christian Thielemann II devrait paraître chez l’éditeur Sony classical à la mi janvier 2024. A suivre…

 

 

 

 

 

approfondir

Coffret CD événement (Noël 2023) /  Christian Thielemann et les symphonies de Bruckner : LIRE notre critique du coffret de l’intégrale des symphonies de Bruckner (avec là aussi les instrumentistes du Wiener Philharmoniker – 11 symphonies – coffret événement CLIC de CLASSIQUENEWS hiver 2023 : https://www.classiquenews.com/cd-coffret-evenement-bruckner-11-symphonies-wiener-philharmoniker-christian-thielemann-sony-classical/

 

CD coffret événement. BRUCKNER : 11 symphonies (Wiener Philharmoniker, Christian Thielemann / Sony classical)

 

 

 

LIRE aussi notre annonce présentation du Concert du Nouvel An à Vienne, le 1er janvier 2024 par Christian Thielemann et les Wiener Philharoniker : https://www.classiquenews.com/vienne-concert-du-nouvel-an-2024-lundi-1er-janvier-2024-11h-france-2-et-france-musique-en-direct/

 

VIENNE, CONCERT du NOUVEL AN 2024, lundi 1er janvier 2024, 11h (France 2 et France Musique, en direct)

 

 

 

 

Pour sa 7ème fois, Riccardo Muti dirigera le Concert du Nouvel An à Vienne 2025

 

La nouvelle vient de tomber : c’est (à nouveau) Riccardo Muti qui dirigera le 85è Concert du Nouvel an à Vienne, le 1er janvier 2025. Le maestro octogénaire, connu pour ses déclarations parfois véhémentes, au charisme indiscutable reviendra ainsi pour la … 7ème fois au Musikverein de Vienne pour y diriger les Wiener Philharmoniker, et pour souhaiter à leurs côtés, une bonne année nouvelle. Maestro Muti a dirigé les instrumentistes viennois pour le Concert du Nouvel An, en 1993, 1997, 2000, 2004, 2018 et 2021. Sa collaboration avec eux remonte au début des années 1970… Le 1er janvier 2025 n’est pas anodin, l’année 2025 marquant le bicentenaire de la naissance du Johann Strauss (né le 25 octobre 1825), enfant surdoué et génie de la valse symphonique, aux côtés de son frère (injustement moins connu) Josef… Le choix suscite déjà de nombreuses réactions : il aurait été profitable à l’institution orchestrale la plus prestigieuse de Vienne, d’inviter une cheffe ou un jeune tempérament de la baguette, ce ne sont pas les candidat(e)s qui manquent aujourd’hui. 

Daniel Froschauer, président du Philharmonique de Vienne explique : « Riccardo Muti occupe depuis plus de 50 ans une position exceptionnelle dans l’histoire de l’orchestre. Membre honoraire de depuis 2011, Riccardo Muti a aidé façonner le répertoire et le son spécifique de l’ensemble d’une manière unique ».

En mai 2024, Riccardo Muti dirigera plusieurs concerts au Musikverien de Vienne (4, 5, 6 et 7 mai 2024), pour célébrer le bicentenaire de la création de la Symphonie n°9 de Beethoven avec son « Ode à la joie » d’après Schiller / créé le 7 mai 1824 au Theater am Kärntnertor de Vienne – Wiener Philharmoniker / avec Julia Kleiter, soprano ; Michael Spyres, ténor, Günther Groissböck, basse… PLUS D’INFOS ici : https://www.musikverein.at/konzert/?id=0004d10e

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