vendredi 19 avril 2024

CD, coffret, compte rendu. The CHRISTA LUDWIG edition (12 cd DG Deutsche Grammophon)

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ludwig-christa-mezzo-soprano-legende-opera-lyriqueCD, coffret, compte rendu. The CHRISTA LUDWIG edition (12 cd DG Deutsche Grammophon). L’amplitude expressive et stylistique de la mezzo diva, star interprète chez Universal fait l’objet de ce coffret plus qu’alléchant de 12 cd, où l’éditeur a pris soin de sélectionner quelques pages parmi les plus emblématiques de la carrière de la cantatrice, dans le fonds des archives maison, soit les bandes enregistrées pour Decca, Philips, Deutsche Grammophon. Dans un style aujourd’hui dépassé sur le plan de la réalisation instrumentale et des équilibres sonores, voici Bach version Richter (Saint-Matthieu) et Karajan (Messe en si) ; déjà la très subtile musicienne vif argent y délivre une leçon de legato et de nuance expressive au service de la ferveur du Cantor de Leipzig (cd1). Puis une sorte de focus est réservé à sa collaboration avec 3 chefs d’importance : Karajan, Böhm, Bernstein. Le grand répertoire lyrique et romantique : R. Strauss (La femme sans ombre / Die Frau ohne Schatten), Der Rosenkavalier (Le Chevalier à la rose / Octavian, Quinquin), Tristan und Isolde de Wagner (Brangaine), mais aussi Cosi fan tutte (Dorabella), sans omettre des lieder avec orchestre de Mahler, ou le fameux Candide de Bernstein… sont des accomplissements devenus (à juste titre) légendaires.

 

 

 

cd review classiquenews The-Christa-Ludwig-Edition

 

 

 

 

Chez Wagner, l’anthologie permet les comparaisons dans un même rôle : Waltraute (pour Solti en 1964, ou Karajan en 1969), Fricka (Solti en 1965, ou plus proche de nous, Levine en 1987)… Le velouté ambré, ourlé, somptueux de la mezzo berlinoise enchante ici et là, avec une intelligence musicale et une qualité d’émission exceptionnelle. Parmi les autres pépites de ce coffret complet – véritable synthèse récapitulative pour une grande dame du chant, soufflant ainsi ses 90 ans en 2018, citons aussi Le Chateau de Barbe-Bleue (Kertesz), et évidemment, sujet des 4 derniers cd : l’art millimétré, nuancé de la diseuse, interprète légendaire dans le lied. Il faut encore et toujours écouter ses Schubert (Winterreise), Schumann et surtout Wolf auquel elle offre une clarté mélancolique qui dépasse la sophistication trop maniérée de sa consoeur soprane Schwarzkopf (à tort célébrée tant et tant chez Wolf).
11 cd à posséder d’urgence.

 

 

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CD, coffret, compte rendu : critique. The Art of Edith Mathis (7 cd DG Deutsche Grammophon)

 

 

 

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