Après avoir vécu, avec quelques mésaventures, l’adaptation de son Pelléas (1892) sur la scène lyrique, sous l’instigation de Debussy (Pelléas et Mélisande, 1902), Maeterlinck en livrant le livret d’Ariane et Barbe-Bleue pour Dukas (1907), assiste de son vivant, à la seconde mise en musique de sa prose.
Initié à la musique par son père, Wilhelm Kempff, débute comme organiste, accompagnateur du chœur de la cathédrale de Berlin. Il poursuit une carrière de pianiste et de professeur, en particulier à Stuttgart où il enseigne à la Hoschschule für Müsik dont il est aussi le directeur.
Le début des années 1840 est un tournant dans la vie et la carrière du musicien. Tout indique que dans l’écriture de Schumann, la place des grandes formes et de la voix devait s’imposer pleinement. Il y eut tout d’abord, la plénitude du chant solitaire ciselé au piano. Puis le cycle sublime des lieder parmi les plus aboutis jamais écrits
Aux côtés du dramaturge, l’œuvre du chef d’orchestre représente une part active dans la vie de Benjamin Britten. Ses propres annotations qui suivent son audition des concerts auxquels il assistent et que d’aucun trouverait aujourd’hui légendaires au regard des chefs écoutés : Furtwängler, Beecham, Strauss,…-, dévoile une insatisfaction
L’enfant a la révélation de la musique lorsqu’à onze ans, en 1924, il écoute au concert la suite pour orchestre The Sea de Franck Bridge. Cette écoute décide de son avenir : il sera compositeur. Auprès de Bridge, son professeur, le seul véritable dont il reconnaît l’influence, l’adolescent s’initie aux styles des auteurs du XX ème, à ceux du XIX ème avec une affection avouée pour Elgar
Il fut l’un des compositeurs anglais du XX ème siècle les plus originaux. La force des œuvres de Benjamin Britten, en particulier ses opéras, se révèlent à chaque fois davantage au moment des représentations : solitude de l’homme, marginalisé par un ordre social intolérant ; désillusion et cynisme, mal-être et désenchantement, autant de motifs récurrents qui imposent le regard moderne d’une œuvre qui pourtant sait préserver sa part de poésie.
Le 28 juillet 2006 marque le 250 ème anniversaire de sa mort. La valeur d’un artiste, ne se révèlerait-elle pas dans sa faculté à produire d’apparentes contradictions ? L’être créateur, hypersensible dans le cas de Robert Schumann, se dérobe à toute schématisation.
Pourquoi un dossier sur les opéras de Vivaldi ? Les théâtres sont encore trop rares à le programmer. C’est le disque qui demeure la voie de sa revanche. Vivaldi à l’opéra ? C’est l’acrobatie vocale et l’énergie rythmique, le raffinement d’un orchestre qui palpite au diapason du cœur, le dévoilement récent d’un génie de la scène lyrique : un peintre de la déraison des sentiments
Après avoir écrit avec l'artiste, plusieurs films essentiels pour comprendre son travail, Bruno Monsaingeon vient d'achever l'écriture d'un nouveau témoignage, mi documentaire mi fiction, sur l'homme et le pianiste : "Glenn Gould, au-delà du temps". Arte diffuse ce film événement, avant sa sortie en dvd, annoncée àpartir de septembre. Vingt-quatre ans après sa mort, le musicien canadien ne cesse de questionner le sens de l'interprétation. Pourquoi jouer? Pour qui? Comment?
Arte diffuse le 13 mai son film, écrit a voce sola sur la figure du pianiste canadien, Glenn Gould. Bruno Monsaingeon nous explique ce qu'il a souhaité mettre en avant dans l'écriture et le montage de ce nouveau document qui n'est ni un documentaire ni une oeuvre de fiction...