L’opéra de Nice conclut sa saison lyrique en explorant les rapports du poète symboliste Maurice Maeterlinck et de l’opéra. Un Pelléas très convaincant avait marqué la première étape de ce cycle passionnant. A partir du 26 mai, Ariane et Barbe Bleue mise en musique par Paul Dukas devrait marquer un nouveau jalon de cette exploration thématique qui met en avant un ouvrage majeur de l’opéra français, mais aussi l’initiative avisée du Théâtre Niçois.
L’année 2006, année des 250 ans de la naissance de Mozart devait bien apporter son lot de réussites. Ce trop plein commercial, dénoncé ici et là, devait forcément faire son oeuvre et préciser ses apports. L’un d’eux (mis à part l’exceptionnelle révélation que constitue la redécouverte -à peine soulignée par les médias- du dernier portrait, aujourd’hui conservé au musée de Berlin, lire notre dossier Mozart), serait la réévaluation contemporaine de la Clémence de Titus.
Spectateur de la nouvelle production de la Gioconda de Ponchielli, présenté par l’Opéra de Nice, notre envoyé spécial Cédric Costantino défend après écoute du spectacle, un ouvrage injustement mis à l’index, tant il ouvre la voie aux grands véristes qui lui ont succédé.
En 2005, à l'occasion de la XIIème édition du festival, notre collaborateur, Alexandre Pham, s'est enretenu avec Fabrice Creux. Enjeux et perspectives d'un festival laboratoire au coeur du Pays des Mille étangs.
A 450 kms de Paris, au pays des Mille étangs, dans les Vosges Saônoises, le festival Musique et Mémoire met en perspective l’héritage des maîtres anciens avec la recherche des auteurs contemporains. Un dialogue entre les modernités du passé et du présent qui féconde depuis douze ans à présent cette initiative exemplaire en milieu rural.
Du théâtre à la scène lyrique, les textes gagnent ou perdent de leur efficacité expressive. Lorsque Haendel demande à son librettiste Nicolas Haym de réadapter un livret déjà rédigé par Salvi d’après la pièce de Corneille, "Pertharite, roi des Lombards", preuve est donnée que sur la scène lyrique, le sujet réadapté, prend un nouvel essor.
En ce printemps naissant, le compositeur continue de connaître un regain de faveur, en inspirant les programmateurs. En avril, Arte diffusait une production venant de Stuttgart, Alceste. Ce soir, Radio Classique nous fait entendre un autre ouvrage conçu par le musicien germanique, pour la scène française.
Créée à Paris, le 23 septembre 1777, Armide fait partie de la série de tragédie lyrique que le Chevalier adapte pour plaire au public français.
Un seul oratorio, deux messes. La contribution de Beethoven au genre sacré, reste mince. Mais ici, la rareté de l’offrande est compensée par un travail particulièrement approfondi. En 1802, dans son testament d’Heiligenstadt (daté du 6 octobre), le compositeur déclare : « Divinité, tu vois d’en haut au fond de moi, tu le peux, tu sais que l’amour de l’humanité et le désir de faire du bien m’habitent ».
Richesse du matériau musical, goût infaillible dans le choix de ses textes, ambition d’un compositeur prêt à élargir sa palette formelle : l’heure est au défi. L’opéra se présente naturellement. Mais à rebours d’un Wagner qui élabore sa matière lyrique au même moment, Schumann délaisse le déploiement scénique. Il préfère se concentrer sur les connotations de la musique.
Du théâtre à la scène lyrique, les textes gagnent ou perdent de leur efficacité expressive. Lorsque Haendel demande à son librettiste Nicolas Haym de réadapter un livret déjà rédigé par Salvi d’après la pièce de Corneille, Pertharite, roi des Lombards, preuve est donnée que sur la scène lyrique, le sujet prend un nouvel envol.
Le travail du compositeur et de son poète recomposent l’enchaînement des airs, refaçonnent la psychologie des personnages et leur ordre d’importance. Ils réécrivent en pa