En 1895, Camille Saint-Saëns est à Louxor, au bord du Nil, dans l'antique cité pharaonique, capitale de la puissance du Nouvel Empire. L'orientalisme qui semble fasciner le compositeur, est pour le moins plus décorative que vraiment suggestive. Et selon les mots d'Alfred Cortot, sa superficialité est rehaussée par "la finesse" de l'orchestration.
2006 restera la grande année de la Clemenza di Tito : difficile d'imaginer pour une partition lyrique, un tel regain de faveur. Rééditions en dvd, nouvelles lectures au cd, reprises nombreuses sur les scènes des théâtres, aucun doute le "Titus" de Mozart est en passe d'être bel et bien réhabilité.
Génie du violon mais aussi, surtout, génie de la scène et des passions lyriques. Vivaldi ne cesse de nous étonner : chaque nouvelle année, un nouvel opéra est ressuscité, grâce en particulier à l'éditeur Naïve, qui confirme la personnalité musicale d'un grand du théâtre. Premier Bilan.
Au départ, il ne s'agissait que de partir d'un seul poème, "Babi Yar", qui donnera le titre de la symphonie. Ensuite Chostakovitch ajoute quatre autres mouvements, toujours d'après les textes du poète d'Evgueni Evtouchenko. Ainsi va naître la symphonie n°13, traversée par les horreurs de la barbarie nazie et de la terreur stalinienne.
Sous le règne de l'empereur mélomane Rodolphe II de Habsbourg, Prague devient le foyer d'une remarquable activité musicale. Le concert proposé par l'ensemble Doulce Mémoire l'illustre avec engagement.
L'immense chef d’orchestre et compositeur de génie fait souvent figure de dernier grand romantique de l'histoire de la musique. Son activité intense s’étend sur plus de 60 années.
Elektra scelle la première collaboration de Strauss et du poète Hofmannsthal. Le sang, le meurtre, la violence de la musique et l'exclamation parfois hystérique du chant s'appuient cependant sur un histoire de famille, un huit-clos intimiste que le metteur en scène Stéphane Brunscwhweig a tenté d'exprimer dans ces répétitions filmées pour la production de l'oeuvre à l'Opéra du Rhin en 2002
Pas exactement « croyant dévoyé » ni « chasseur du beau sexe » : Don Juan incarne un surhomme, le mythe de l’homme moderne : un humaniste libertaire. C’est l’un des ces « esprits forts, qui ne veulent rien croire » (Molière, Dom Juan, 1665). Mozart et Da Ponte confère en octobre 1787, une dimension inédite au mythe, surnaturelle, diabolique, humaine.
Symphonie de la victoire d'un peuple opprimé, la Septième de Chostakovtich exprime en pleine guerre contre le nazisme (1942), la fière Léningrad mais aussi l'orgueil d'une nation résistante contre toutes les tyrannies, y compris celle de Staline.