samedi 20 avril 2024

Antonin Dvorak: Symphonies n°8 et n°9. Chung Direct. France Musique, le 28 septembre 2007 à 20h

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Antonin Dvorak
Symphonie n°8
Symphonie n°9

En direct de la Salle Pleyel
Vendredi 28 septembre 2007 à 20h

Orchestre Philharmonique de Radio France
Myung-Whun Chung
, direction

Symphonie n°8 en sol majeur, opus 88
Ecrite entre septembre et novembre 1889, la Symphonie n°8 de Dvorak est créée le 2 février 1890 à Prague. Son climat éthéré contraste avec les oeuvres ambitieuses et complexes antérieures: Symphonie n°7, oratorio Sainte-Ludmilla, Cantate Fiancée du spectre… Inspiration panthéiste, communion recherchée avec le plein air, Dvorak qui réside alors dans le village de Vysoka, est séduit par le miracle d’une Nature toujours changeante et réconfortante. La couleur rare de sol majeur, qui alterne ensuite mineur/majeur, indique dans l’écriture, un souci de renouvellement, mais de richesse dans la sérénité.
Plan: Allegro con brio, adagio, allegretto grazioso (forme de landler qui se souvient des danses hongroises de Brahms), allegro ma non troppo (santé rhapsodique, avec une bacchanale réexposée dans le finale, dont le développement demeure la page la plus moderne de l’écriture symphonique du compositeur).

Symphonie n°9 « Du Nouveau Monde »
Composée entre le Te Deum et le Quatuor en fa majeur, la Symphonie n°9 de Dvorak résume le climat d’intense créativité qui saisit le compositeur pendant son séjour américain. Créée en décembre 1893 au Carnegie Hall de New York, l’oeuvre suscita immédiatement un grand succès. Rythmes pointés et syncopés « imitent » les particularismes américains (« Noirs et Peaux-Rouges » comme le précise Dvorak). La partition est une synthèse entre écriture européenne et américaine. Son sous titre « du Nouveau Monde », reste restrictif ou anecdotique: l’ampleur et la richesse du programme musical concerne tout autant la tradition de l’ancien comme du nouveau monde. Brahms corrigea lui-même les épreuves de la partition en vue de sa publication chez Simrock.
Plan: Adagio-allegro molto (rythme américain, mais caractère épique et souffle héroïque sont propres au compositeur). Largo (mouvement le plus célèbre intitulé « légende » par le compositeur qui cite l’influence du poème de Longfellow, « Chant de Hiawatha »), Scherzo-Molto vivace (Dvorak y suggère une danse des Peaux Rouges), Allegro con fuoco (finale triomphant).

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