mardi 16 avril 2024

CLIP PUR MOZART. Orchestre IDOMENEO, Debora Waldman, direction

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idomeneo-orchestre-logo-noir-CLIP PUR MOZART. Orchestre IDOMENEO, Debora Waldman, direction. En novembre 2015, le nouvel orchestre fondé par Debora Waldman,  » IDOMENEO  » joue Mozart : Symphonie n°41 « Jupiter ». Une œuvre désormais emblématique d’un geste artistique qui entend servir le génie mozartien avec élégance, tendresse, profondeur… sur instruments d’époque. CLIP by ©studio CLASSIQUENEWS.TV (réalisation : Philippe Alexandre PHAM)

 

 
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LIRE aussi notre compte rendu critique du concert PUR MOZART : airs d’opéras et Symphonie n°41 Jupiter de Mozart, novembre 2015 (Maisons-Alfort)

Fondé en 2013 par Debora Waldman (qui fut l’assistante entre autres de Kurt Masur en 2006),  le nouveau collectif rassemble des instrumentistes déjà aguerris jouant dans d’autres formations parmi les plus actives, dont le noyau dur a une parfaite connaissance des instruments d’époque et des traités permettant un jeu historiquement informé. D’ailleurs certains musiciens de l’orchestre Idomeneo jouent également sur instruments anciens;  c’est le cas du premier violon Simone Milone, instrumentiste familier de l’orchestre (sur instruments anciens)  de François-Xavier Roth : Les Siècles.

Il en découle une écoute collective rare, un sens des nuances, le souci de la juste intonation pour chaque timbre parfaitement et intensément caractérisé. Autant de qualités que la jeune chef Debora Waldman sait exploiter avec une finesse engageante, une onctuosité expressive et claire qui confirme ses affinités chez Mozart.

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L’orchestre Idomeneo fondé par Debora Waldman jubile et convainc dans un programme 100% Mozart

Mozart lyrique et symphonique

 

Au mérite de sa direction revient une subtilité indiscutable du geste, surtout le souci de la fusion organique entre les parties : ici un collectif idéal de format Mannheim où le chant vif-argent de l’harmonie  (superbe vitalité et beau relief dialogué des flûte, hautbois, basson) sait répondre en subtilité et intensité aux cordes vives, énergiques, bondissantes. Avant la  Symphonie Jupiter qui éblouit par un feu lumineux et un entrain de plus en plus affirmé, tout le cheminement qui prépare à la Symphonie est jalonné d’airs d’opéras de Wolfgang, une galerie de portraits féminins parmi les plus captivants : espièglerie du premier qui rappelle la figure vive de Despina; sensualité amoureuse de Susanna;  ardeur noble et foudroyée  (en quête de rédemption) de Donna Anna (ici campée en vraie et noble victime de l’amour. ..), . … avant l’accomplissement des deux airs de la reine de la nuit dont Julia Knecht offre une fabuleuse présence, entre imprécations colérique et profonde blessure intime…

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