Côté Verdi 2007, nous voilà dans Le Trouvère, écrit en 1853, et qui passe pour le primo assoluto des opéras à chanteurs, là où la voix humaine en toutes ses virtuosités s’inscrit dans la nécessité dramaturgique souveraine. Mais c’est aussi, selon F.R.Tranchefort, « l’apparition d’une coloration générale de l’œuvre (en dépit d’épisodes contrastants)
Car depuis 1978, l’été à Sylvanès a célébré les rapports entre silence naturel ou intérieur et résonances de toutes musiques. Ce furent d’abord « des animations, où le chant sacré côtoyait la musique de chambre ou traditionnelle et l’opéra ». Puis le vocal et choral sacré s’imposa
Un vrai village de montagne, à l’entrée de la Maurienne. Mais vraiment petit – une cinquantaine d’habitants -, a priori peu touristique, et « hors installations de domaine skiable ». Il y a quinze ans, les frères (jumeaux) Villermet – dont la famille est originaire de Montsapey – décident de réaliser un rêve d’adolescents
Et d’abord le titre…où il serait incongru de ne pas voir une adjectivation superlative de l’instrument à clavier et marteaux. C’est en effet l’amour du piano qui, en 2006, a conduit la fondatrice à implanter au nord de Lyon une saison de concerts et, dans la foulée, un festival. Catherine Alexandre en est à sa seconde année d’expérience originale sur ces terres
Vous avez dit Festival ? Donc il y a fête, et qu’importe la durée ! Ou comme pour les métrages, le long, le moyen, le court : ici, cette dernière catégorie convient. Et tout de suite après la Saint-Jean : 4 nuits parmi les plus courtes de l’année. En un lieu sans banalité, non interchangeable, et que de surcroît on n’attendrait guère aux portes sud de Lyon
« Sur des pensers anciens, faisons des vers nouveaux », recommandait en France, André Chénier du temps que Mozart tentait et réussissait au-delà de toute espérance une esthétique analogue. Le Festival de Saou, unique dans son genre, varie l’angle du regard sur le portrait mozartien...
Un concert de Christian Zacharias n’est jamais banal, et pas seulement parce que ce grand pianiste pratique depuis longtemps la direction d’orchestre tout en dirigeant du clavier s’il est en situation de concertiste. A Lyon et à Chambéry, le voici en tout cas à la tête de l’ONL dans un programme Mozart (21e concerto), Stravinsky (Pulcinella) et Haydn (la 100e symphonie, dont il devrait interroger les arrière-plans complexes).
Le festival de Maguelone, près de Monpellier, « met en scène » dans un site d’exception, les musiques anciennes. Cette année, pas de médiévalisme, mais de la Renaissance avec Doulce Mémoire et Hespérion XXI, et du baroque français (Médée furieuse au XVIIe, Sainte-Colombe et Marais), italien (trésors de la Chapelle Sixtine) et allemand (J.S.Bach).
Une Biennale de musique vocale sacrée a de nouveau lieu cette année au Prieuré et à l’église du Bourget du Lac. Bernard Tétu rassemble ses Solistes de Lyon, Résonance contemporaine, l’ensemble Gilles Binchois et des groupes régionaux pour des manifestations qui varient le thème des voix du sacré, notamment à travers la création contemporaine (9 compositeurs d’aujourd’hui).