Commande du Châtelet à Paris (novembre 2004), d'après la pièce éponyme de Tony Kushner (1991), l'ouvrage du compositeur hongrois aborde sans complaisance la question du sida, centrale dans le New York des années 80.
Après Simon Boccanegra,première version, Verdi dans le contexte politique où les Italiens préparent l'émancipation contre les Autrichiens, Un Ballo in maschera (1959) répond aux idéaux des patriotes indépendantistes : l'opéra est un triomphe.
Le malentendu à l'encontre de Jean Sibelius n'a cessé de croître : le compositeur finlandais ne fut en rien un auteur nationaliste ni folklorique. Si Finlandia devint le second hymne national du pays, c'est bien malgré lui et l'oeuvre gagne à être comprise sur un plan strictement musical. Compositeur pour l'orchestre, poète subtil et suggestif, Sibelius fut "le plus grand symphoniste depuis Beethoven" selon son biographe Cecil Gray...
Tragédie lyrique ou opéra italien : à la fin du XVIIème siècle, Lully, serviteur de Louis XIV, tranche. La France absolutiste aura "son " théâtre : néo antique, politique, et aussi esthétique. A partir de 1673, la "tragédie lyrique" incarne les valeurs artistiques les plus ambitieuses du royaume. Histoire d'un genre éblouissant conçu, à l'origine pour rehausser l'éclat du Roi-Soleil.
Esthète, élégant et technicien, le chorégraphe Heinz Spoerli, directeur du ballet de Zürich nous enchante depuis dix ans avec la troupe des 40 danseurs d'une excellente tenue. Sa relecture du ballet de Prokofiev, "Cendrillon" est un enchantement...
La période où Lalo débute l’écriture de Fiesque est des plus heureuses. Il vient d’épouser un riche parti, à 42 ans : Julie Bernier de Maligny, le 6 juillet 1865, fille de colonel. En outre, la nouvelle épousée, possède un beau timbre de contralto. C’est d’ailleurs à son épouse que Lalo dédié son opéra, Fiesque.
Lalo a très vite dénoncé l’hypocrisie politique du Second Empire. Napoléon le petit est un usurpateur. Inspiré par la conspiration de Fiesque de Schiller (1782) qui réécrit un fait hist
Créé à la cour de Dresde le 19 octobre 1845, l’œuvre illustre la légende médiévale tout en offrant le théâtre musical romantique. Ni historique ni romantique mais humain, profondément humain. Le compositeur approfondira encore la psychologie des caractères et l’impossibilité du rapport homme/femme avec Lohengrin (1848).