En 1958, Poulenc met en musique le poème tragique a voce sola de Cocteau, "la voix humaine". Ce monologue tragique concrétise une amitié ancienne qui remonte aux années 1920.
Du théâtre à la scène lyrique, les textes gagnent ou perdent de leur efficacité expressive. Lorsque Haendel demande à son librettiste Nicolas Haym de réadapter un livret déjà rédigé par Salvi d’après la pièce de Corneille, Pertharite, roi des Lombards, preuve est donnée que sur la scène lyrique, le sujet prend un nouvel envol.
Le travail du compositeur et de son poète recomposent l’enchaînement des airs, refaçonnent la psychologie des personnages et leur ordre d’importance. Ils réécrivent en pa
Fidèle à Orfeo, certes écrit en 1607, mais qui en marque une première étape génératrice, Il Ritorno d’Ulisse créé après 1640, témoigne des recherches ultimes du compositeur Claudio Monteverdi, dans le registre de la musique dramatique. Au compositeur italien, père du genre opéra, revient le mérite de fusionner poème et musique, et même d’inféoder totalement chant et continuo instrumental, pour l’explicitation de l’action.
Le fonds des manuscrits conservés au Nouveau Monde recèlent bien des trésors. Quand fut découverte à Rio de Janeiro, une partition manuscrite d’un certain Sigismund Neukomm, les esprits s’échauffèrent : il semblait alors qu’on avait découvert « la » version recherchée du Requiem de Mozart, laissé inachevée par le compositeur mais « recomposée » par son élève Süssmyar.