Giacomo Puccini
La Rondine, 1926
Arte
Dimanche 31 octobre 2010 à 9h45
Puccini : La Rondine . Opéra en trois actes. Mise en scène : Nicolas Joël. Direction musicale :
Marco Armiliato. Avec : Angela Gheorghiu (Magda), Roberto Alagna
(Ruggero), Lisette Oropesa (Lisette), Marius Brenciu (Prunier), Samuel
Ramey (Rambaldo) (États-Unis, Metropolitan Opera, 2009, 2h15mn). La production diffusée par Arte vaut surtout pour la prestation suave, élégantissime et distancée de Angela Gheorghiu (encore Madame Alagna à l’époque) qui chantant aux côtés de son époux français, sait colorer au personnage de Magda, une humanité pleine de tendresse et de renoncement, comme La Maréchale dans Der Rosenkavalier de Strauss. D’ailleurs, Puccini destinant La Rondine à l’Opéra de Vienne avait souhaité exprimer comme une référence et un hommage à l’opéra achevé en 1911 par Strauss et Hofmannsthal…
Marco Armiliato. Avec : Angela Gheorghiu (Magda), Roberto Alagna
(Ruggero), Lisette Oropesa (Lisette), Marius Brenciu (Prunier), Samuel
Ramey (Rambaldo) (États-Unis, Metropolitan Opera, 2009, 2h15mn). La production diffusée par Arte vaut surtout pour la prestation suave, élégantissime et distancée de Angela Gheorghiu (encore Madame Alagna à l’époque) qui chantant aux côtés de son époux français, sait colorer au personnage de Magda, une humanité pleine de tendresse et de renoncement, comme La Maréchale dans Der Rosenkavalier de Strauss. D’ailleurs, Puccini destinant La Rondine à l’Opéra de Vienne avait souhaité exprimer comme une référence et un hommage à l’opéra achevé en 1911 par Strauss et Hofmannsthal…
Une envoûtante histoire d’amour signée Puccini, transposée dans le Paris
des années folles. Un spectacle exceptionnel, avec le couple star de
l’opéra – Angela Gheorghiu et Roberto Alagna –, en direct du prestigieux
Metropolitan Opera de New York.
des années folles. Un spectacle exceptionnel, avec le couple star de
l’opéra – Angela Gheorghiu et Roberto Alagna –, en direct du prestigieux
Metropolitan Opera de New York.
La ronde des plaisirs. Retardée par la Grande guerre, la première de La
rondine (en français, l’hirondelle) n’eut lieu qu’en 1917 à Monte-Carlo.
Ce fût aussi la dernière représentation à laquelle Puccini assista en
personne. La partition raconte l’histoire d’une passion impossible sous
le Second Empire, entre une courtisane mûre et un jeune adolescent
encore innoncent. L’écart des âges et surtout le décalage des
expériences terrestres interrompent une idylle qui commence mais doit
s’achever.
rondine (en français, l’hirondelle) n’eut lieu qu’en 1917 à Monte-Carlo.
Ce fût aussi la dernière représentation à laquelle Puccini assista en
personne. La partition raconte l’histoire d’une passion impossible sous
le Second Empire, entre une courtisane mûre et un jeune adolescent
encore innoncent. L’écart des âges et surtout le décalage des
expériences terrestres interrompent une idylle qui commence mais doit
s’achever.
La rondine se déroule entre Paris et la Côte d’Azur, sur un ton
apparemment anodin voire léger. La « comédie lyrique » en trois actes
entend selon le voeu de Puccini, réagir contre ce qu’il appelait
« l’horrible musique du temps présent », celle de la guerre mondiale.
C’était pour lui une manière aussi de proposer une passerelle entre les
univers de l’opéra et de l’opérette. Le metteur en scène français
Nicolas Joël transpose l’action dans la France des années folles, les
années 1920. Couple mythique de l’opéra, Angela Gheorghiu et Roberto
Alagna forment la distribution idéale pour restituer la magie et
l’émotion des mélodies de Puccini sur les planches du Metropolitan
Opera. Un lieu emblématique pour Giacomo Puccini, qui y connut un
triomphe en 1910 avec la création d’un autre de ses opéras : La fille du
Far West (La fanciulla del West).
apparemment anodin voire léger. La « comédie lyrique » en trois actes
entend selon le voeu de Puccini, réagir contre ce qu’il appelait
« l’horrible musique du temps présent », celle de la guerre mondiale.
C’était pour lui une manière aussi de proposer une passerelle entre les
univers de l’opéra et de l’opérette. Le metteur en scène français
Nicolas Joël transpose l’action dans la France des années folles, les
années 1920. Couple mythique de l’opéra, Angela Gheorghiu et Roberto
Alagna forment la distribution idéale pour restituer la magie et
l’émotion des mélodies de Puccini sur les planches du Metropolitan
Opera. Un lieu emblématique pour Giacomo Puccini, qui y connut un
triomphe en 1910 avec la création d’un autre de ses opéras : La fille du
Far West (La fanciulla del West).
