d’Orléans
Saison 2008 – 2009
Du 10 janvier au 6 juin 2009
Un orchestre dans sa ville
Créé en 1920 sous le nom de la Société des Concerts du Conservatoire d’Orléans, l’Orchestre Symphonique d’Orléans poursuit sa carrière musicale en concevant un voyage spécifique, autour d’une thématique fédératrice pour chaque nouveau semestre, en janvier et juin.
Voilà 21 ans que Jean-Marc Cochereau dirige la phalange orléanaise, sachant obtenir tout ou presque de ses musiciens (pour une partie provenant du Conservatoire local), assurant à Orléans, mais aussi dans la région, une offre culturelle particulièrement active. Ce sont à présent entre 20 et 25 concerts, (en particulier depuis 2002, depuis que la ville d’Orléans a renforcé son soutien à l’orchestre qui porte son nom), qui chaque saison permettent aux mélomanes du territoire, de pouvoir suivre un cycle de concerts abordant tous les répertoires. En plus de l’écriture orchestrale, la programmation convoque de prestigieux solistes. Après le volet de musique américaine (dont la Mass de Bernstein), ou celui dédié à l’oeuvre de Rachmaninov, l’OSO (Orchestre Symphonique d’Orléans) aborde à partir de janvier et jusqu’en juin 2009, les compositeurs romantiques allemands.
Bach en ouverture
Le prélude en est donné en décembre, pour la période des fêtes de Noël: avec l’Oratorio de Noël de Jean Sébastien Bach (Eglise Saint-Pierre du Martroi, les 13 décembre 2008 à 20h30, puis 14 décembre à 16h30. Choeurs symphonique du Conservatoire, sous la direction de Pierre-Alain Biget).
Schumann en perspective
Points forts de la nouvelle saison symphonique, les oeuvres orchestrales (Concertos et Symphonies) de Robert Schumann, composent le fil rouge jusqu’en juin 2009. La vitalité solaire et versatile des Symphonies et des grands Concertos (pour piano, violon ou violoncelle) Schumaniens sont mises en perspective avec l’immensité impétueuse d’Anton Bruckner, les opéras de Richard Wagner, la Symphonie Alpestre et les Quatre dernier lieder de Richard Strauss. Comme pour chaque saison, l’Orchestre entame un dialogue avec les grands solistes de la scène actuelle: Franck Braley (piano), Renaud Capuçon (violon)… C’est aussi une offre qui s’appuie sur les ressources locales puisque par exemple aux côtés de l’Orchestre au grand complet, le choeur du Conservatoire apporte son concours pour l’Oratorio de Noël de Bach, ou en fin de saison (juin 2009), la soprano Corinne Sertilanges, formée au Conservatoire d’Orléans dont elle est à présent professeur, chante Wagner et Strauss lors du dernier volet de la saison symphonique (juin 2009).
Saison musicale 2008 – 2009
Orchestre Symphonique d’Orléans
Cycle de musique romantique allemande
Abonnements à 5 concerts – Plein tarif : 69 € – Tarif avantage : 29 €. Souscription de l’abonnement : du lundi 29 septembre au vendredi 19 décembre 2008. Le bureau d’Orléans Concerts est ouvert pendant cette période du lundi au vendredi, de 13h à 18h. 4 place Sainte-Croix 45000 Orléans. Tél : 02 38 53 27 13 ou 02 38 62 75 30. Courriel : [email protected] . Tous les concerts ont lieu au Théâtre d’Orléans, sauf l’Oratorio de Noël de Bach.
Église Saint-Pierre du Martroi
Concert de Noël J.S. Bach
Samedi 13 décembre 20h30
Dimanche 14 décembre 16h30
Théâtre d’Orléans
1. Schumann Strauss
Samedi 10 janvier 20h30, dimanche 11 janvier 16h30
Le cor chromatique à pistons est particulièrement mis en avant dans une oeuvre sublime, que Schumann estimait en l’inscrivant au panthéon de ses meilleures oeuvres: Konzertstück pour 4 cors, composé en 1849, qui exige simultanément des 4 solistes, en particulier dans les premier et dernier mouvements. Inspirée par le motif naturel, la Symphonie Alpestre de Strauss porte admirablement son nom: évocation musicale d’une journée de randonnée dans les Alpes (ascension, puis descente du massif), la partition symphonique captive par l’effectif colossal requis (110 musiciens avec pas moins de 40 cuivres dont une fanfare en coulisse composée de 12 cors, 2 trompettes, 2 trombones…), les couleurs, les atmosphères, les alliances de timbres conçus par le compositeur. ne cessent de saisir du début à la fin… Plus qu’un portrait descriptif et anecdotique, l’oeuvre exprime le souffle des éléments et le sentiment de puissance et de gigantisme vécu au pied puis au sommet de la montagne… Solistes: Pierre Moragues, Eric Vernier, Benjamin Chareryon, David Defiez (membres de l’Orchestre de l’Opéra de Paris). Robert Schumann : Konzerstück pour 4 cors, op. 86, Richard Strauss: Une Symphonie Alpestre.
2. Schumann Mahler
Samedi 7 février 20h30, dimanche 8 février 16h30
Le jeune violoncelliste russe, originaire de Saint-Pétersbourg Dimitri Maslennikov qui a été formé pendant 3 ans au CNSMD de Paris, joue le Concerto de Schumann, véritable tremplin flamboyant pour l’instrument soliste. Mahler était un chef d’orchestre célèbre lorsqu’il compose sa Symphonie n°1, créée le 20 novembre 1889. Soliste: Dimitri Maslennikov, violoncelle. Robert Schumann: Concerto pour violoncelle, op. 129, Gustav Mahler: Symphonie n° 1 Titan.
3. Schumann Mendelssohn
Samedi 4 avril 20h30, dimanche 5 avril 16h30
Empêché par sa main droite (qu’il s’est détérioré à cause d’exercices malheureux), Schumann ne put jamais atteindre la virtuosité pianistique de son épouse Clara, véritable prodige du clavier. C’est pour elle qu’il compose son Concerto pour piano, en 1845, l’un des plus impressionnants du genre, et devenu le pilier de la littérature romantique. L’oeuvre est créée à Leipzig par Clara en janvier 1846. Antérieure de quelques années (créée en mars 1842), la Symphonie n°3 dite « écossaise » de Felix Mendelssohn a été conçu lors d’un voyage en Angleterre, probablement dans la contemplation de la chapelle mortuaire de Marie Stuart… Le compositeur alors adulé du cercle de la Reine Victoria s’inspire de la lande anglaise, brumeuse et sauvage. Soliste: Frank Braley, piano. Robert Schumann: Concerto pour piano, op. 54, Felix Mendelssohn: Symphonie n° 3 “Écossaise”.
4. Schumann Bruckner
Samedi 23 mai 20h30, dimanche 24 mai 16h30
Renaud Capuçon était déjà venu en 2004 jouer le double Concerto de Brahms avec son frère violoncelliste, Gautier. Le Concerto pour violon de schumann, daté de l’année 1853, porte le génie du compositeur parvenu à la fin de son activité créatrice. Massive, hors normes, saisie par un gigantisme inédit, l’écriture symphonique de Bruckner est aussi liée au profond mysticisme du compositeur autrichien. La Symphonie n°4 dite « Romantique » fait résonner l’opulence épique des cuivres (cors somptueux). Tout interprète abordant Bruckner aujourd’hui se doit de maîtriser ce feu impressionnant comme un souffle inspirateur et soigner la clarté de l’édifice musical, élaboré comme une vaste cathédrale contrapuntique. Soliste: Renaud Capuçon, violon. Robert Schumann: Concerto pour violon, Anton Bruckner: Symphonie n° 4 Romantique.
5. Wagner Strauss
Samedi 6 juin 20h30, dimanche 7 juin 16h30
Wagner, symphoniste? Les trois partitions ici réunies, extraites de son oeuvre théâtrale en témoignent sans réserve: deux ouvertures, celle de Tannhäuser et des Maîtres Chanteurs, et Prélude et mort d’Isolde. Composés entre mai et septembre 1948, les Quatre derniers lieder de Richard Strauss constituent le testament musical du compositeur, qui est décédé avant de les avoir écouté en concert. D’après les poèmes de Hermann Hesse et de Jospeh von Eichendorff, il s’agit bien d’un cycle crépusculaire et automnal qui porte les visions de fin du monde et d’anéantissement propre au musicien bavarois, lequel a vécu, en témoin aussi impuissant qu’affligé, les deux guerres mondiales. La soprano Corinne Sertillanges a été formée au Conservatoire d’Orléans, où parallèlement à sa carrière de soliste, elle enseigne le chant. Soliste: Corinne Sertillanges. Wagner: Ouverture de Tannhauser, Prélude et mort d’Isolde, Ouverture des
Maîtres Chanteurs, Richard Strauss : Les quatre derniers lieder.
Tous les concerts, les dates et les horaires sur le site de l’Orchestre Symphonique d’Orléans (saison 2008 – 2009)
Illustrations: visuel de la saison 2008 – 2009 de l’Orchestre Symphonique d’Orléans. Robert Schumann (DR)
