mardi 16 avril 2024

Orchestre des Champs Elyséessaison 2011 – 2012. Temps forts (Beethoven, Mozart)

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Orchestre
des Champs Elysées
saison 2011 – 2012
Les 20 ans

Pour la nouvelle saison de ses 20 ans d’exécution continument transcendante, l’Orchestre des Champs-Elysées, fleuron exemplaire des orchestres sur instruments d’époque, nous réserve bien des surprises mais aussi quelques temps forts revisitant plusieurs monuments de la musique vocale et instrumentale.
Depuis 20 ans, Philippe Herreweghe nous régale grâce à ses programmes défricheurs, pourtant serviteurs des oeuvres du répertoire: servir Haydn, Mozart et Beethoven… puis Schumann, Mendelssohn… Bruckner jusqu’à Mahler et de façon nouvelle, était-ce possible alors? Est ce toujours possible aujourd’hui? Oui, en prenant le soin d’ajuster les moyens selon une vue idiomatique. Prioritairement inspiré par les germaniques, classiques et romantiques (Berlioz et sa Fantastique, fut un temps évidemment très apprécié… et de nouveau abordé avec Episode de la vie d’un artiste: Lélio ou le retour à la vie, il n’y a pas si longtemps au TAP en avril 2009), Philippe Herreweghe et ses musiciens ont gravi immédiatement, dès le début de leur aventure en 1991, les échelons de la reconnaissance, grâce à une visibilité optimale concédée par Alain Durel, alors directeur du Théâtre des Champs-Elysées. Naissance en forme de révélation qui a trouvé tout de suite son public tant la justesse musicale était déjà admirable… Depuis, la phalange a conservé le nom du lieu, aux promesses et perspectives si délectables.


20 ans d’excellence

Des Champs Elysées, les musiciens nous rapportent une sonorité unique à ce jour (peut-être partagée aujourd’hui avec l’Orchestre Les Siècles de François-Xavier Roth qui défend comme son aîné Philippe Herreweghe ce même souci scrupuleux et philologique des oeuvres choisies). Les 50 instrumentistes de l’Orchestre des Champs-Elysées composent par leur diversité et leur exigence cette identité singulière d’un orchestre sans égal. Précision du geste, clarté de l’architecture, transparence et couleur, intensité dramatique et finesse dynamique… tout concourt aujourd’hui à placer chaque lecture de l’Orchestre des Champs-Elysées, parmi les plus approfondies et les plus engagées au service de la musique. Aucun programme présenté n’est purement « divertissant » car il répond à une nécessité intérieure, philosophique, à tout le moins, humaine dans laquelle se retrouve tout le collectif, comme électrisé par la direction de leur chef. La nouvelle résidence de l’Orchestre, à présent fixé au TAP Théâtre Auditorium de Poitiers (Poitou Charentes), lui permet de bénéficier d’un outil de diffusion exceptionnel par sa qualité acoustique; encore une étape pour apprécier davantage ce travail inouï sur les oeuvres. Avec l’Orchestre des Champs Elysées, la musique classique devient surtout musique vivante, destinée à toucher et émouvoir tous les publics. C’est là depuis 20 ans, sa plus grande conquête.

Beethoven occupe le début de la nouvelle saison 2011 – 2012. Après une première tournée dédiée aux Symphonies 5 et 7, l’Orchestre des Champs Elysées interprète la Missa Solemnis, en novembre 2011 (le 12 à Ljubljana, Gallus Hall; le 13 à Grenoble, MC2; le 14 à Paris, TCE; le 15 à Bruxelles, Beaux-Arts; le 16 à Bruges, concertgebouw). C’est un programme prometteur où le chef d’orchestre démontre aussi sa maestrià peu commune comme chef de choeur… Architecte autant que poète pour relever les défis multiples d’une oeuvre à la fois grandiose et intime, colossale et surtout, exclusivement humaine.

En janvier 2012, Alesandro Mocia, premier violon depuis les origines, dirige l’Orchestre pour une nouvelle tournée Haydn (Symphonie n°44 « funèbre », et le concerto pour violon en la majeur) et Mozart (Concerto pour violon n°4 et Symphonie n°36 « Linz ») avec le violoniste Giuliano Carmignola. Janvier 2012: le 19 à Regensburg, le 20 à Baden Baden, le 21 à Erlangen, le 22 à Düsseldorf (Tonhalle).

En février 2012, Philippe Herrewghe poursuit son exploration du romantisme symphonique allemand avec la 4ème de Schumann (après la 2è Symphonie, jouée la saison passée. cf notre reportage vidéo ci après), couplée avec le Concerto pour violoncelle de Dvorak (soliste: Steven Isserlis, violoncelle). Février 2012: le 16 à La Rochelle (La Coursive), le 17 à Niort (Le moulin du Roc); le 18 à Parthenay (Palais des Congrès), et le 20 à Zagreb (Lisinski Hall, HR).

Enfin le dernier grand cycle symphonique est en clôture de la saison des 20 ans, un nouveau temps fort dédié au trois dernières symphonies de Mozart: Symphonies n°39, n°40 et n°41 « Jupiter », chant du cygne et synthèse de toute la conscience des Lumières dont Mozart fut le plus illustre ambassadeur, doué d’éclairs déjà préromantiques… Cycle événement en avril 2012: les 10 à Poitiers (2 concerts), le 11 à l’Opéra Royal de Versailles.

Plus d’infos, tous les renseignements pratiques, la présentation de toute la saison symphonique, de l’Orchestre et du chef sur le site www.orchestredeschampselysees.com

l’orchestre des Champs Elysées en vidéo
Travail d’orchestre: l’Orchestre des Champs Elysées et Philippe Herreweghe interprètent Robert Schumann.
Le chef commente son approche de l’écriture symphonique de Schumann et
rétablit le compositeur romantique dans la généalogie des grands
symphonistes germaniques de Beethoven à Mahler. Tournée de l’Orchestre
des Champs-Elysées Mendelssohn et Schumann, du 9 au 14 avril 2011

Orchestre des Champs
Elysées, Philippe Herreweghe: Symphonie n°4 de Gustav Mahler
. En mars 2010,
l’Orchestre des Champs Elysées et Philippe Herreweghe poursuivent leur
exploration des champs malhériens. Plus légère sur le plan de son
instrumentation que les autres opus, la Symphonie n°4 est une partition
décisive qui
associe aux instruments, la voix d’une soprano (dans le dernier
mouvement)… Reportage vidéo sur le travail de l’orchestre et du chef

Episode de la vie d’un artiste de Berlioz à Poitiers (TAP, avril 2009). Présentation de la résidence de l’Orchestre des Champs Elysées par
Denis Garnier, directeur du TAP Poitiers, entretien avec les metteurs
en scène Jean-Philippe Clarac et Olivier Deloeuil… Choix d’un
spectacle pluridisciplinaire.


Philippe Herreweghe
(Bruckner, Mahler, Debussy)
A l’affiche de la Salle Pleyel à Paris (le 17 février 2008) puis au
Bozar de Bruxelles (le 18 février 2008), Philippe Herreweghe, à
la tête de l’Orchestre des Champs Elysées (qu’il a fondé en 1991),
précise son approche des Symphonies d’Anton Bruckner, en particulier de
la Cinquième, un nouveau volet abordé au concert, qui s’inscrit dans
le sillon de ses enregistrements brucknériens (Symphonies n°4 et n°7), déjà parus chez Harmonia Mundi. « Jeu de miroir », partition complexe, « jeu d’échec »…, l’oeuvre dévoile
le génie combinatoire d’Anton Bruckner (1824-1896), maître incontesté
du contrepoint, avec Josquin des Prés et Bach. Cycle de 7 entretiens vidéo. Voir les vidéos Philippe Herreweghe

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