soprano
France Musique
vendredi 13 novembre 2009 à 18h
Le Magazine… présenté par Lionel Esparza
De Musetta 2009 à Amina 2010…
La diva française connue à l’international se livre au micro de France Musique au moment où Virgin classics sa maison de disque, fait paraître une compilation d’airs de folie (bien que l’on y trouve, la scène d’hystérie déjantée de Cunégonde de Leonard Bernstein … qui n’est pas vraiment un air de folie). Mais les admirateurs seront comblés et les fans d’opéra, heureux de retrouver leur voix favorite (plutôt soprano léger que coloratoure, si l’on souhaite respecter les propres mots de la diva, car dit-elle, « coloratoure signifie aller plus vite, indication de tempo, alors que léger restitue mieux la couleur et le caractère de sa voix ».
depuis son opération miraculeuse, Natalie Dessay a retrouvé toute la palette expressive et les possibilités de son formidables organe.
Après sa Musetta (rare incursion de la chanteuse chez Puccini sur le mode glamour et sexy, propre au personnage d’allumeuse capricieuse et exubérante), dans La Bohème à l’Opéra de Paris, en novembre 2009, elle sera prochainement la vedette de l’Opéra Bastille où Nicolas Joel l’invite pour chanter La Sonnambula (Amina) de Vincenzo Bellini (1801-1835), à partir du 25 janvier 2010 (nouvelle production mise en scène de Marco Arturo Marelli, sous la direction musicale d’Evelino Pido). Il s’agit de la version française la Somnambule d’après le ballet pantomime La Somnanmbule de Scribe et Aumer. La soprano parlera-t-elle de son personnage crépusculaire hors du temps d’Amina (qu’elle a chanté et enregistré chez Virgin classics), et son fameux air suspendu qui finit par l’achever en aspirant ses dernières forces: « Ah non credea mirarti »….?