dimanche 9 février 2025

Mozart, invité d’honneur de Radio classique »Moi, Mozart », feuilleton jusqu’au 31 juilletCosi fan tutte (Solti, 1974), dimanche 23 juillet à 21h

A lire aussi

Mozart, invité d’honneur de Radio classique
Un feuilleton à partir du 10 juillet, un opéra le 23 juillet : Mozart s’invite sur Radio classique…

« Moi, Mozart« 
Pendant l’été du 10 au 31 juillet, la chaîne radiophonique rediffuse un cycle de fictions où Mozart se raconte à la première personne. « Moi, Mozart » est le titre de ce feuilleton de l’été, en 16 épisodes, qui donne la parole à Luq Hamett, « inoubliable voix française » de Mozart dans Amadeus, film culte signé Milos Forman. Voyages et rencontres, génèse des oeuvres et des opéras, pensées et ressentiments, jugements et admirations, évocation de l’Europe des Lumières au travers d’une confession imaginaire…


Tous les jours de la semaine
du 10 au 31 juillet,
De 12h à 14h

10 juillet, 1791 : la dernière année
11 juillet, Rupture avec Colloredo et installation à Vienne
12 juillet, Que penser de Haydn?
13 juillet, les séjours en Italie (Milan, 1770 à 1773)
14 juillet, Mozart et l’Angleterre

17 juillet, Mozart et Beethoven
18 juillet, Prague
19 juillet, Michael Haydn
20 juillet, Paris : les illusions perdues
21 juillet, Mozart et la franc-maçonnerie

24 juillet, Salzbourg
25 juillet, la famille Mozart
26 juillet, Mannheim
27 juillet, Richard Strauss, héritier de Mozart
28 juillet, musiques de Mozart au cinéma
31 juillet, Mozart et les femmes

Mozart, Cosi Fan Tutte (Vienne, 1790)

Radio classique
Soirée lyrique du 23 juillet à 21h

A la différence des Noces ou de Don Giovanni, qui précèdent l’ouvrage, Cosi n’est pas l’adaptation d’un texte préexistant. Qu’il s’agisse ou non d’un fait divers rapporté par Da Ponte à l’empereur Joseph II, Cosi est un modèle dans le genre de la comédie lyrique. Tout d’abord, mécanique du pari, puis comédie du déguisement, enfin, dévoilement cynique. Que Mozart y ait signé l’une des ses partitions les plus inspirées, qui ferme le cycle de la trilogie composée avec Da Ponte, n’en est pas la moindre qualité. L’opéra fut commandé aux auteurs des Noces et de Don Giovanni, au moment de la reprise des Noces à Vienne le 29 août 1789. Une reprise particulièrement applaudie. Cosi, créé le 26 janvier 1790, rapporta 900 florins au compositeur, le double de sa rétribution obtenue pour les Noces. Le compositeur était âgé de 34 ans.

Georg Solti, 1974
Pilar Lorengar (Fiordiligi), Teresa Berganza (Dorabella), Jane Berbié (Despina), Ryland Davies (Ferrando), Tom Krause (Guglielmo), Gabriel Bacquier (Don Alfonso), Choeur de Covent Garden, Philharmonique de Londres (Decca)

Emporté par l’allant, le sens de l’urgence scénique, cet enregistrement qui n’est pas le seul enregistré par le chef hongrois, bénéficie d’une pléiade de bons chanteurs. Le plateau vocal soutenu dans les récitatifs par Jeffrey Tate, exprime parfois avec un certain hédonisme expressif, une pointe appuyé, les situations mozartiennes. Berganza qui fut une Dorabella légendaire à Aix-en-Provence, reprend le rôle avec un panache et un style redoublés, Tom Krause à la santé rayonnante, Berbié espiègle et Bacquier, jubilatoire donnent la valeur de cet enregistrement convaincant : sa facture théâtrale, d’un mordant plein d’esprit.


Illustrations
Fragonard : Le verrou (Paris, musée du Louvre)
Fragonard : le baiser à la dérobée

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