un label australien d’exception
Melba s’engage pour le romantisme français
Pour ses 10 ans d’activité éditrice (en 2011), le label Melba réédite ses premiers jalons dédiés à la musique française, tout en poursuivant la réalisation de nouveautés: aux côtés de La Somnambule d’Hérold (Richard Bonynge, direction), citons parmi ses autres meilleures publications au disque, de surcroît au profit d’oeuvres oubliées, Hélène de Camille Saint-Saëns; Coeur tourmenté (Turbulent Heart): superbe dyptique consacré au romantisme flamboyant de Chausson et Vierne; et le plus récent album, paru en décembre 2011, s’intitule « Elan », en hommage à la danse, il dévoile plusieurs musiques de ballets de Camille Saint-Saëns… Il s’agit souvent de premières mondiales d’un apport extrêmement bénéfique.
musique en ligne

Toutes les informations sur le lancement du label, l’ensemble du catalogue discographique (plus de 50 titres à ce jour), la Melba Foundation et le projet des fondateurs, Dame Joan Sutherland, Richard Bonynge et Dame Elisabeth Murdoch sont accessibles sur le site :www.melbarecordings.com.au
notre sélection de cd Melba de musique française

élève au Conservatoire de Paris dans les classes de Laurent, Savard,
Bazin, Reber; puis lauréat avec le soutien d’Ambroise Thomas du fameux
Prix de Rome en 1863 (à 21 ans avec sa cantate David Rizzio)… le
documentaire édité par Melba dès 2000 n’omet pas les étapes décisives
qui expliquent le génie musical de Jules Massenet (né en 1842) dont 2012
(le 13 août précisément) marquera le centenaire de la mort. En lire +

c’est bien le pionnier du ballet romantique, préfigurant Delibes
(Coppelia)… Elegance somptueuse, mêlant facétie rossinienne et clarté
et goût du timbre typiquement français, voire même bellinien (tant l’orchestration s’y déploie de façon somptueuse). Richard Bonynge signe ici dès
2004, l’un des fleurons du catalogue Melba dédié à la redécouverte des
trésors du romantisme français. L’aisance d’Hérold se déploie en particulier sur le pan chorégraphique:
Astolphe et Joconde (1827), Lydie , et la même année La Fille mal gardée
(1828), puis La Somnambule enfin La noce de village (1830) jalonnent
une inspiration dramatique qui sait épouser avec naturel toutes les
particularités d’une action dansée. Le choix de La Somnambule n’est pas
neutre: la partition éblouit littéralement par sa haute tenue musicale … En lire +