reportage vidéo
Ibert et Honegger : L’Aiglon, 1937
Un Duc de 20 ans, aux ailes brisées…
Créé en 1937, l’opéra L’Aiglon évoque la carrière dérisoire du
fils de Napoléon. Proclamé roi de Rome à sa naissance en 1811,
Napoléon II « régna » quelques jours de 1815 ; mais si son père abdique
en sa faveur, les Alliés préfèrent Louis XVIII. Après l’Empire, et ses
aspirations décevantes, retour de la monarchie. A Vienne, le jeune
héritier encombrant, devient le duc de Reichstadt, et vit cloîtré au
Palais de Schönbrunn, auprès de son grand-père maternel François II,
empereur d’Autriche, sous la surveillance étroite voire obsessionnelle
du ministre Metternich…
Créé en 1937, l’opéra L’Aiglon évoque la carrière dérisoire du
fils de Napoléon. Proclamé roi de Rome à sa naissance en 1811,
Napoléon II « régna » quelques jours de 1815 ; mais si son père abdique
en sa faveur, les Alliés préfèrent Louis XVIII. Après l’Empire, et ses
aspirations décevantes, retour de la monarchie. A Vienne, le jeune
héritier encombrant, devient le duc de Reichstadt, et vit cloîtré au
Palais de Schönbrunn, auprès de son grand-père maternel François II,
empereur d’Autriche, sous la surveillance étroite voire obsessionnelle
du ministre Metternich…
Le texte de Rostang brosse son portrait en 1831, lorsque les révolutions
libertaires européennes laissent espérer un nouveau monde, débarrassé
des despotismes monarchiques pour… le retour du fils de Napoléon. On
lui fait miroiter de vaines illusions de pouvoir : il a alors 20 ans,
l’âge de toutes les illusions et de toutes les manipulations.
Trop occulté par l’ombre du père, Napoléon Bonaparte, soumis voire
humilié par l’intraitable chancelier Metternich, le jeune homme meurt à
propos, de tuberculose en 1832. En lire +
libertaires européennes laissent espérer un nouveau monde, débarrassé
des despotismes monarchiques pour… le retour du fils de Napoléon. On
lui fait miroiter de vaines illusions de pouvoir : il a alors 20 ans,
l’âge de toutes les illusions et de toutes les manipulations.
Trop occulté par l’ombre du père, Napoléon Bonaparte, soumis voire
humilié par l’intraitable chancelier Metternich, le jeune homme meurt à
propos, de tuberculose en 1832. En lire +