vendredi 19 avril 2024

Cecilia Bartoli chante Maria et CleopatraArte, samedi 27 mai 2012 à 18h55, puis 20h40

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Passion Bartoli sur Arte…

Arte
samedi 27 mai 2012
à 18h55, concert Maria Malibran à Barcelone
à 20h40, Giulio Cesare à Salzbourg

Après s’être passionnée pour Vivaldi (1999) dont elle fut la première à défendre le génie lyrique, après plus récemment la figure de la diva romantique Maria Malibran, véritable star lyrique adulée de son vivant pour laquelle Bellini réécrit le personnage de la Sonnambula (Amina, 1831), la mezzo romaine Cecilia Bartoli s’engage aujourd’hui pour Cléopâtre: reine amoureuse et dominatrice telle qu’elle apparaît en rivale de son frère Ptolémée dans l’opéra Giulio Cesare de Haendel (Londres, 1723). Arte diffuse en léger différé la production présentée à Salzbourg dans le cadre du festival Baroque de Pentecôte dont Cecilia Bartoli présente en 2012 sa première programmation comme directrice artistique.

En 1723, Haendel qui a réussi un éblouissant séjour italien, y apprenant toutes les ficelles de l’opéra italien, est le roi de Londres: il illumine la scène londonienne grâce à la magie trépidante de ses mélodies, le sens du drame, un souci des voix qui rend captivant son théâtre. Dans Giulio Cesare, Cleopatra est un rôle écrasant: chaque air de la reine d’Egypte, maîtresse de Marc Antoine et de Jules César, est un défi en vocalises et dramatisation. Presque direct à partir de 20h40.

Haendel: Giulio Cesare, 1723. Depuis Salzbourg. Avec Andreas Scholl (Cesare), Cecilia Bartoli (Cleopatra), Anne Sofie von Otter (Cornelia), Philippe Jaroussky (Sextus), Christophe Dumaux (Tolomeo), Il Giardino Armonico. Giovanni Antonini, direction. Caurier & Leiser, mise en scène.

Auparavant à 18h55, concert Maria Malibran à Barcelone. En 2008, Cecilia Bartoli se passionnait pour la figure et la carrière de la diva romantique Maria Malibran, fille avec Pauline Viardot du baryténor légendaire, Manuel Garcia. La mezzo romaine retrouve dans les oeuvres chantées par celle qui l’a précédée et comme elle mezzo profond, une légende fraternelle, un modèle captivant. Plusieurs airs écrits pour Maria composent le programme de ce concert catalan (avec l’orchestre La Scintilla), devenu lui aussi mémorable: Infelice de Mendelssohn (avec partie obligée pour violon solo, joué du vivant de Maria par son amant et futur mari); mais aussi l’extraordinaire, Yo soy contrabandista, composé par son père Manuel (El poeta calculista); sans omettre, Otello de Rossini (l’air du saule), l’air de la tyrolienne de Hummel…
Le dvd de ce concert est édité par Decca. Lire notre critique du dvd Cecilia Bartoli chante Maria Malibran à Barcelone.

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