CD. le nouveau cd de Cecilia Bartoli : St Petersburg, – Saint-Petersbourg-, à paraître le 13 octobre 2014. Comme une reine de la glace, en impératrice des neiges, Cecilia Bartoli 2015, couronnée de fourrure immaculée, s’annonce à nouveau défricheuse et curieuse, audacieuse et passionnante. Son nouveau cd intitulé » St Peterburg » (Saint-Petersbourg) paraîtra le 13 octobre 2014. Il s’agit d’un programme inédit, parcours inédit à travers l’Empire Russe… à l’époque où le goût officiel, celui de 3 impératrices pro occidentales se tournent avec curiosité vers l’opéra italien. Comment l’opéra italien est-il arrivé à la Cour de Saint Pétersbourg ? Qui étaient les compositeurs fétiches des tsarines Anne 1ère, Elisabeth 1ère et Catherine II ? Telles sont quelques unes des questions auxquelles la diva romaine apporte les réponses attendues en musique par son chant rayonnant, articulé, ciselé. La ville fondée par Pierre le Grand, créée de toutes pièces sur les marais affiche une influence explicitement occidentale et néoclassique… Soit 11 premières mondiales en provenance de « Saint Petersburg », – perles méconnues des archives du Mariinsky-, composées par 5 compositeurs dont les trois pionniers Dall’Oglio, Araia, surtout Raupach, puis Manfredini, aux côtés du plus célèbre Cimarosa saisissent par leur tempérament et leur engagement dramatique …:
Programme :
1. F. D. Araia (1709-1770 : La forza del amore e dell’ odio – ‘Vado a morir’
2. H. Raupach (1728-1778 : Altsesta – ‘Razverzi pyos gortani, laja’
3. H. Raupach : Altsesta – ‘Idu na smert’
4. H. Raupach : Siroe, re di Persia – ‘O placido il mare’
5. D. Dall’Oglio (1699-1764), L. Madonis (1690-1767 prologue de La clemenza di tito (Hasse) – ‘De’ miei figli’
6. V. Manfredini (1737-1799) : – ‘Fra lacci tu mi credi’
7. F. D. Araia : Seleuco – ‘Pastore che a notte ombrosa’
8. H. Raupach : Altsesta – ‘Marcia’
9. V. Manfredini : Carlo Magno – ‘Non turbar que’ vaghi rai’
10. D. Cimarosa (1749-1801 La vergine del sole – ‘Agitata in tante pene’
11. V. Manfredini : Carlo Magno – ‘A noi vivi, donna eccelsa’
Cecilia Bartoli à Saint-Petersbourg
Après les compositeurs dédiés aux castrats napolitains (Sacrificium) puis un excellent programme (Mission) ressuscitant un génie musical baroque, égal oublié de Handel, Agostino Steffani, Cecilia Bartoli s’intéresse à l’automne 2014, au goût européen de trois impératrices russes à l’époque des Lumières, soit au plein XVIIIème siècle.
Pour la première fois, Cecilia Bartoli dévoile quelques pépites de la musique baroque défendues par les Tsarines russes du XVIIIème : les impératrices Anna, Elizabeth et Catherine la Grande. Inspirées par l’Europe des Lumières, les souveraines ont favorisé plusieurs compositeurs italiens et germaniques, livrant pour la cour impériale de Saint-Petersbourg, plusieurs ouvrages oubliés. La diva y chante en italien mais aussi en russe une collection de pièces lyriques qu’elle a sélectionnées elle-même au sein des Archives de la Bibliothèque Mariinsky de Saint-Petersbourg. Plusieurs d’entre elles n’avaient plus guère été relues depuis 200 ans. Dans « Saint-Petersburg », nouveau programme d’inédits, la mezzo romaine est accompagnée par l’ensemble sur instruments anciens I Barrochisti, dirigé par Diego Fasolis, ses partenaires familiers déjà présents dans son précédent album, Mission, révélant langueur et passion d’Agostino Steffani.
En concert les 1er et 7 novembre 2014 au Théâtre des Champs-Elysées à Paris.
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