Une Damnation de Faust à l’Opéra de Paris (jusqu’au 4 juillet), plusieurs soirées Mezzo qui diffusent à partir du 20 juin, le Te Deum, le Requiem puis la Symphonie Fantastique : Berlioz occupe le devant de la scène en juin. Voici une occasion rêvée de plonger dans l'univers sombre et lyrique d’un poète pour qui, la musique était poésie.
L’écriture de Preljocaj qui signe à partir de 1991, ce nouveau ballet pour l’Opéra de Lyon, alors dirigé par Louis Erlo, s’affirme poétique et imaginative. Il assimile les corps à des pantins, soumis malgré eux à un ordre qui les dépasse ou muselle toute émancipation, de sorte que dès le départ, il s’agit bien d’une humanité soumise.
Avec La Gioconda, Ponchielli signe une oeuvre foisonnante qui annonce les grands chefs d'oeuvre du vérisme à venir, signés par ses élèves Puccini et Mascagni.
En 1791, alors qu’il travaille déjà sur La Flûte enchantée, Mozart reçoit en juillet 1791 la commande d’un autre nouvel opéra : ce sera La clémence de Titus, créé le 6 septembre1791 à Prague à l’occasion du couronnement de l’Empereur Léopold II comme Roi de Bohême. C’est Guardasoni, directeur du théâtre National de Prague avec qui Mozart avait déjà collaboré pour “ Don Giovanni “, qui fait appel à lui. Mais Da Ponte n’est plus là : on reprendra donc un livret de Métastase, réadapté pour l’occas
Dans la carrière du compositeur, Don Giovanni marque le deuxième grand pari réussi, orchestré avec Lorenzo da Ponte. Ils viennent de triompher à Prague avec les Noces (fin 1786), un opéra exaltant sur un sujet totalement neuf (Beaumarchais). Enivrée par la musique de Mozart, Prague commande un nouvel ouvrage : or, en choisissant Don Giovanni, Mozart trouvera une conjonction troublante entre le sujet de son opéra, et les épisodes de sa vie.
Auteur d'une biographie reconnue sur le compositeur (parue chez Fayard), Brigitte François-Sappey apporte quelques éclaircissements sur la vie de Robert Schumann. Le musicien méritait ce complément de connaissances, d'autant plus opportunes en 2006, qui marque les 150 ans de la mort. Dernières découvertes sur l'internement du compositeur,
estimation de son unique opéra, "Genoveva", dates-clé pour comprendre l'évolution du style. Entretien.
Empereur miséreux, bouffon loufoque et même lâche dans la vision de Shakespeare, Falstaff sur la partition de Verdi, synthétise les facettes de l'humanité : cynisme et enchantement. Double aspect porté sur la scène de l'Opéra Bruxellois par le metteur en scène, Willy Decker.
En mai 2005, nous avions rencontré la pianiste Dana Ciocarlie, quelques mois avant de la suivre dans un programme Debussy au festival des Musicales du Golfe. Première rencontre avec un interprète initiatrice de correspondances entre musiciens.
Le 10 août 2005, nous avons pu suivre pendant une journée la pianiste Dana Ciocarlie, au moment du concert Debussy/Mozart que l'artiste a donné dans le cadre du festival "Musicales du Golfe" en Bretagne. Journée marathon, dont le final était le concert proprement dit, donné dans la Chapelle Notre-Dame de Loc, à Saint-Avé. Au programme, Mozart : Variations Duport K. 475. Schumann : Carnaval opus 9. Debussy : Ondine, Poisson d’or. Etudes Livre II : Pour les Arpèges composés. Enesco : Carillon noct
Philips comble notre attente. Cinq premiers albums pour satisfaire notre envie de Jessye… Puisque cinq autres recueils tout autant nécessaires sont annoncés sous peu.
Les premiers titres de la « Jessye Norman collection » couvrent plusieurs années d’un chant marqué par la grâce, l'élégance, le style.