samedi 20 avril 2024

BAROCCO, le magazine BAROQUE par classiquenews

A lire aussi

BAROCCO, l’actualité BAROQUE en France et dans le monde : projets innovants, festivals, ensembles à suivre, opéras & concerts baroques…

Le BAROQUE aujourd’hui. Distinguer l’essentiel : Tout au long de l’année CLASSIQUENEWS analyse les artistes, les projets, les événements qui font l’actualité. Nous vous faisons partager nos coups de cœur, – les programmes, événements, festivals, concerts, interprètes, projets, … qui par leur pertinence et leur originalité marquent l’agenda de la planète classique et sont susceptibles de recevoir notre label ” le CLIC de CLASSIQUENEWS “.

BAROCCO vermeer concert magazine baroque par classiquenews

 

 

BAROCCO

Le magazine de l’actualité baroque par classiquenews

 

 

 

Concerts, festivals, opéras, personnalités, expériences innovantes, lectures dépoussiérantes évolution et tendance du marché, pratiques des publics, etc … Retrouvez dans BAROCCO , notre magazine en ligne, comptes rendus, analyses, dossiers, enquête, reportages écrits ou vidéos, sans omettre notre radio piano à venir, … soit tout ce que vous devez suivre et connaître pour ne rien manquer d’important s’agissant du piano et des claviers en général.
Chaque jour, de nouveaux articles, des dépêches, des annonces, surtout des contenus et plusieurs sujet vidéos exclusifs vous sont proposés pour identifier les acteurs du classique aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 

 

A LA UNE de juin 2018

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L’ANNIVERSAIRE François Couperin (350 ans)
Il aurait eu 350 ans ce 10 novembre 2018

couperin francois-bio_0 vignette classiquenewsLES 350 ANS DE F COUPERIN… François dit « Le Grand » (1668-1733) est le génie de la dynastie familiale et musicale : un auteur unique et singulier, capable de sublimer l’écriture pour le clavecin et la musique de chambre voire la forme concertante et celle orchestrale alors en germe ; François est le neveu de « Louis » (circa 1626-1661). Oncle, père (Charles) et donc fils et neveu, se succèdent comme organiste à Saint-Gervais à Paris, éloquente continuité dynastique. Et pour le dernier Couperin, accomplissement final en apothéose (car il est fils unique et dernier d’une lignée prospère), longue tradition familiale qui explique ici une passion pour le clavier, orgue et clavecin. Si Saint-Saëns se passionne pour Rameau, c’est … Brahms qui pilote la première édition des oeuvres pour clavecin de Couperin. Il fut longtemps taxé d’un excès d’italianisme : c’est mal écouter son oeuvre et mal mesurer le parcours de son style dont le but ultime et la poésie, née d’une alliance subtile entre trame italienne et chaine française. A Couperin « le Grand » revient le mérite de créer et réussir ce goût personnel, puissant, original qui réunit les deux styles emblématiques de la musique baroque. Né en 1668, François Couperin aurait eu en 2018, 350 ans. Dossier spécial Les 350 ans de François COUPERIN. En LIRE +

https://www.classiquenews.com/dossier-francois-couperin-2018-pour-les-350-ans/

 

 

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Jeunes ensembles à suivre :
les nouveaux baroqueux

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Audacieux, ambitieux, poète… L’ensembles Les TIMBRES

 

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EDITO… Quoiqu’on en dise, depuis les Bruggen, Harnoncourt, Kuijken… les interprètes baroques se sont embourgeoisés. Quid de l’ivresse sonore, parfois âpre et incisive des débuts, portée cependant par un désir audacieux, un sens du risque souvent inouï… Même les pionniers d’aujourd’hui se sont étrangement assagis : Bill Christie entre autres préfère ses chers Haendel plutôt que ses premiers Rameau ou Italiens du Seicento, hier si éruptifs… Il n’est guère que Jordi Savall, impérial humaniste à la pensée critique et fraternelle, pacifiste irrésistible, à donner encore du sens au geste musical. Mais tout n’est pas perdu dans ce landernau ronronnant : quelques ensembles nouveaux, de la nouvelle génération se distinguent… dont LES TIMBRES, révélés, encouragés par le Festival Musique & Mémoire (chaque été dans les Vosges du sud). Leur dernier cd dédié à Couperin justement, enchante, captive, laisse enisager des promesses inespérées… car derrière leur réussite, se cache surtout un fonctionnement artistique collégial, visionnaire, si juste, absolument exemplaire… EN LIRE +

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L’ensembles Les MASQUES

 

les masques olivier fortin telemann sublime cd theatre musical cd review critique compter endu classiquenews annee telemann 2017 classiquenews 2d9ab9_1b6113ee4b214d76a2149a4bb8536301.jpg_srz_920_523_85_22_0.50_1.20_0.00_jpg_srzL’année passée (2017), dédiée au génie de TELEMANN, Les Masques menés par le claveciniste Olivier Fortin ont suscité l’enthousiasme de la Rédaction de CLASSIQUENEWS. CD, événement. Compte rendu critique. Georg Philipp Telemann (1681-1767) : Le théâtre musical de Telemann. Les Masques. Olivier Fortin, direction (1 cd Alpha). Voici un excellent disque qui révèle le raffinement dramatique du compositeur baroque, et simultanément le geste toute sensualité, souplesse, élégance de superbe instrumentistes sur boyaux d’époque, l’Ensemble Masques, réunis autour du claveciniste Olivier Fortin. Rien ne laisse supposer cette peinture flamboyante des passions de l’âme qui s’offre à nous ici, dans une intensité réfléchie, juste, filigranée, d’une fulgurante et juste intonation… réellement éblouissante : le son des Masques est remarquable de grâce naturelle, d’expressivité nuancé, de pudeur onirique. Le verre de mousseux, les scones tranchés qui paraissent sur la couverture de ce disque exceptionnel (Nature morte du XVIIè… français ou hollandais? voire flamand car ce verre pourrait bien-être de bière?), traduisent par leur austérité savante, et a contrario de la sévérité générale de la peinture, les splendeurs orfèvrées d’un collectif qui maîtrise admirablement l’art de la conversation instrumentale, où les seules cordes sollicitées produisent des effets saisissants. LIRE notre critique complète du Théâtre de Telemann par Les Masques / Olivier Fortin / CLIC de CLASSIQUENEWS de novembre 2016.

 

 

 

 

 

CD : notre top 3

CD : les albums à écouter absolument, coups de coeur de la Rédaction, et donc pour chacun, notre distinction prestigieuse, le CLIC de CLASSIQUENEWS… Voici notre TOP 3 actuel :

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SCARLATTI sonatas 17 andres alberto gomez clavecin cd review critique cd par classiquenews cd annonceCD, événement, critique. D. SCARLATTI : Andrés Alberto GOMEZ, clavecin (17 Sonates – 1 cd Vanitas – 2017). Dès l’Andante premier, le jeu du clavier affirme une somptueuse sonorité, inquiète, allusive qui s’appuie sur les qualités sonores de l’instrument requis (copie d’un RUCKERS de 1624) : ferme et rond, précis, incisif, avec un toucher jamais sec ni raide, mais plutôt d’une onctuosité rêveuse. Voilà une entrée presque grave et d’une mélancolie détaillée, absolument convaincante. D’autant que de presque 6 mn, – la séquence la plus longue (avec la K417, elle aussi labyrinthe introspectif d’une perspective croissante et progressive), voilà qui établit en ouverture le caractère profond, languissant d’un Scarlatti plus intérieur et atmosphériste que météorite « ébouriffé », afficionado de l’expédition rapide et de la fugacité fulgurante, comme on aime le caricaturer d’ordinaire (cf le feu incandescent de la K67 ; ductilité et versatilité, éloquence en panique de la K56, et de la dernière K43, d’une scansion frénétique et dansante, totalement hypnotique).EN LIRE +

https://www.classiquenews.com/cd-evenement-critique-d-scarlatti-andres-alberto-gomez-clavecin-17-sonates-1-cd-vanitas-2017/

 

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sempe skip paradizo the virigin harpsichord cd review critique de cd par classiquenewsCD, événement, critique. The Virgin Harpsichord / Skip Sempé (1 cd PARADIZO, 2001). Pour les clavecinistes, le Graal que représentent les œuvres de JS Bach (Goldberg entre autres, Clavier bien tempéré…) est d’autant mieux approché que les interprètes savent aussi maîtriser tout autant l’élégance et la volubilité (ornementation poétique) des Français. Les Anglais eux affirment l’éloquence à part de l’école des virginalistes insulaires: un volet que révèle le présent album, piloté par Skip Sempé. Le clavecin anglais des XVI è et XVIIè regorge de vitalité, de tempérament singulier qui doit beaucoup aussi à l’intégration de mélodies populaires authentiquement britanniques. Le claveciniste, directeur de son propre label Paradizo, rééclaire de façon magistrale l’apport du premier recueil synthétisant cette manière virginaliste : le fameux Fitzwilliam Virginal Book bible et compilation majeure éditée au début du XVIIè (1609-1619). A la quête de mélodies de plus en plus raffinées, répond aussi l’expression libre d’une virtuosité digitale permise, cultivée par la présence obsessionnelle des ornements. Véritable musique de chambre, d’une intériorité évocatrice, nostalgique, lumineuse, la musique des premiers virginalistes dont Byrd, Bull, Gibbons, Morley, Tomkins – tous présents ici, témoigne d’un équilibre très tôt résolu entre poésie et profondeur savante, liberté et fantaisie d’une inspiration plus directe, et accessible. EN LIRE +

https://www.classiquenews.com/cd-evenement-critique-the-virgin-harpsichord-skip-sempe-1-cd-paradizo-2001/

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RAMEAU réinvesti : la flamme baroque venue de Budapest

 

 

rameau-nais-vashegy-critique-cd-review-cd-par-classiquenews-opera-baroque-critiqueCD, critique. RAMEAU : NAÏS (1749). György Vashegyi / Orfeo orchestra. Dollié, Martin… 2 cd Glossa, MUPA, Budapest, mars 2017). Dans ce nouvel album de musique baroque française plein XVIIIè, – Naïs appartient à la colonie d’oeuvres raméliennes propres aux années 1740 (1749 précisément s’agissant de la partition créée à Paris), où le Dijonais au sommet de ses possibilités et de son imagination, favorisé par la Cour de Louis XV dont il est compositeur officiel, sait renouveler un genre naturellement enclin à s’asphyxier, l’opéra de cour, versaillais. Dans le geste majestueux, souple, dramatique de Gyögy Vashegy, se dévoile le pur tempérament atmosphérique, spatial d’un Rameau tout à fait inclassable à son époque : il porte le genre lyrique à son meilleur, égalant ce que fit Lully au siècle précédent pour Louis XIV. Outre nos réserves concernant les chanteurs (les deux protagonistes de cette fable amoureuse : Naïs et Neptune, lire ci après), il s’agit d’une réussite totale pour le chef hongrois, à classer dans la suite de son précédent cd dédié aux Grands Motets.
D’emblée, ce qui frappe c’est le sens des couleurs et des respirations, une capacité à rétablir ce Rameau architecte et peintre, d’une modernité inouïe : grand faiseur de magie sonore, passionné par le Baroque Français XVIIIè, le chef György Vashegy se montre digne d’un Gardiner dont il fut l’assistant, apprenant cette langue précise, somptueusement majestueuse et pourtant expressive et humaine, comme ce goût des timbres. La cohérence et l’assise de sa direction affirment une indiscutable maîtrise.
En LIRE +

 

https://www.classiquenews.com/cd-critique-rameau-nais-1749-gyorgy-vashegy-orfeo-orchestra-dollie-martin-2-cd-glossa-mupa-budapest-mars-2017/
 

 

  

 

 

 

LA VIDEO

à visionner d’urgence


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Les Timbres réenchantent Prosperpine de LullyNOUVEAU CD, TEASER. Concerts Royaux (Paris 1722) par LES TIMBRES — Les Timbres jouent COUPERIN. Le 20 avril 2018 sort le nouveau disque de l’ensemble sur instruments d’époque, Les Timbres : Concerts Royaux de François COUPERIN. L’année Couperin ne pouvait rêver meilleur hommage ni accomplissement plus pertinent. TEASER vidéo réalisé à l’occasion de l’enregistrement à Frasne le Château en juillet 2017 – Musique d’un équilibre délicat où chaque partie compte, se complète, s’écoute, le monde instrumental de Couperin permet aux Timbres de dévoiler ce qu’ils maîtrisent, l’art du dialogue concerté, l’harmonie collégiale dont rêve tout ensemble musical… CD récompensé par un “CLIC” de CLASSIQUENEWS

https://www.classiquenews.com/cd-evenement-couperin-concerts-royaux-par-les-timbres-1-cd-flora-musica/
 

 

  

 

 

 

 

 

LES LIVRES

à dévorer page après page


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JS BACH FOREVER... En ce mois de juin, réalisons un regard rétrospectif sur les parutions dédiées au Baroque… 2 titres ont retenu notre vigilence, tous deux consacrés au génie de l’immense Jean-Sébastien…

TUBEUF andré ean sebastian  BACH livre evenement le passeur la critique presentation annonce critique par classiquenews BACH ou le meilleur de smondes 41n4Gq+5v1LLIVRE événement, annonce. André Tubeuf : BACH ou le meilleur des mondes (Editions Le Passeur). Jean-Sébastien Bach, le 5è évangéliste réalise dans sa musique la fusion admirable et stimulante de la lumière et du salut. L’incarnation qui se développe dans sa musique, qui donne la parole (chorals) à l’assemblée des croyants atteint dans son oeuvre une vérité inestimable. Tel l’arpenteur admiratif, l’auteur relève chaque aspect du grand oeuvre légué par Jean-Sébastien (Messes, cantates, cycles instrumentaux, …), ce qui fait surtout son « urgence » : un baume accessible pour notre époque « où règnent l’incommunication, l’exclusion, le malentendu (car) seul Bach sait encore rassembler et réconcilier ». Après le fameux « indignez-vous », Bach, de l’esprit des Lumières en son aurore, à la terreur du XXIè naissant, propose une autre alternative, le « réconcilions-nous ». Sa musique apaise, guérit, sauve : « elle nous recentre. Elle nous refait citoyens du meilleur des mondes. il faut découvrir ce Bach salutaire… ». En 45 chapitres, et 250 pages, André Tubeuf se concentre sur la musique et la vie du Bach visionnaire, à la fois humble et fraternel, humaniste et serviteur, prophète pour des mondes meilleurs. Prochaine grande critique du livre André Tubeuf : BACH ou le meilleur des mondes (Editions Le Passeur), dans le mag cd dvd livres de CLASSIQUENEWS, le jour de la parution : le 2 novembre 2017.  EN LIRE +

https://www.classiquenews.com/livre-evenement-annonce-andre-tubeuf-bach-ou-le-meilleur-des-mondes-editions-le-passeur/

 

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cantagrel-oeuvre-instrumentale-de-jean-sebastien-bach-livre-buchet-chastel-compte-rendu-critique-livre-par-classiquenewsLIVRE, annonce. Gilles Cantagrel : L’œuvre instrumentale de Jean-Sébastien Bach (Buchet-Chastel). Après Les Cantates (2010) et les Passions, Messes et Motets (2011), l’auteur fait paraître ainsi le dernier volume d’analyses dédié à la musique exclusivement instrumentale de Jean-Sébastien Bach. En parfait connaisseur des possibilités de chaque instrument à son époque, Jean-Sébastien Bach conçoit une sorte d’encyclopédie musicale, spécifiquement instrumentale qui s’appuie sur une exploitation juste et raisonnée des possibilités expressives et techniques de chaque instrument. Organiste virtuose, JS Bach savait écrire et composer pour l’instrument, participant à la fabrication des orgues de son époque, dialoguant aussi avec les facteurs et les luthiers. Chaque partition qu’il nous a laissé, manifeste une connaissance particulière de chaque famille d’instruments ; mais son génie dépasse aussi la seule question du timbre spécifique et de l’organologie car son univers musical atteint une abstraction qui dépasse le fait même de la pratique et de l’identité instrumentale. L’auteur analyse la pensée de Jean-Sébastien Bach dans sa culture instrumentale et son ambition esthétique universaliste. Après une introduction générale, l’ouvrage présente les œuvres pour orgue, les pour clavecin, instrument seul (luth, violon, violoncelle, flûte), la musique de chambre, la musique  concertante et pour ensemble, les canons.

https://www.classiquenews.com/livre-annonce-gilles-cantagrel-loeuvre-instrumentale-de-jean-sebastien-bach-buchet-chastel/

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opéras baroques, productions lyriques 2018 

les 3 productions à ne pas manquer

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PARIS, TCE : Orfeo de Gluck par Fasolis.
Du 22 mai au 2 juin 2018

Paris renoue avec sa passion pour Gluck, révélant une version méconnue de l’Orfeo duGLUCK Chevalier, créée en 1774 à Naples, soit plus de 10 années après sa création originelle à Vienne au début des années 1760. A Naples, Gluck voit sa partition évoluer selon les goûts locaux : Euridice devient un personnage à part entière, développée, approfondi même, grâce à ses airs en duo (avec Orfeo) et solo (coloratoure époustouflante), mais les acrobaties vocales ne sacrifient pas la sincérité de la jeune ressuscitée qui s’étonne de la froideur de son aimé… C’est Patricia Petibon qui incarne Euridice… sous la baguette de l’excellent Diego Fasolis, maître des élégances et du raffinement instrumental d’un rare équilibre sonore. ERATO vient de publier simultanément le disque de cette version, même chef, mais soprano différente (Amanda Forsythe au studio) : l’auditeur n’y perd rien car les airs signés Lasner, irradient sous le feu vocal et la maîtrise superlative de la diva. PARIS, TCE du 22 mai au 2 juin 2018. Nouvelle production. Mise en scène : Robert Carsen. Avec Philippe Jaroussky (Orfeo) et surtout la suave et tendre conductrice des âmes éprouvées, Emöke Barath en Amour (les deux chanteurs sont également présents dans le cd Erato).

 

 
 
 

Festival MUSIQUE ET MEMOIRE (Vosges du Sud)
Orfeo de Monteverdi par Les Timbres
Vendredi 13 juillet 2018

ENSEMBLE MAGICIEN : Les Timbres, trio enchanteurLe trio fondateur des Timbres, soit : Yoko Kawakubo, Myriam Rignol, Julien Wolfs poursuit une résidence qui a compté déjà nombre de réalisations exemplaires. L’équilibre de la proposition des Timbres (qui d’ailleurs publient en avril 2018, un remarquable cd dédié au génie de François Couperin : les Concerts Royaux), tient à la nature même des programmes et dispositions des concerts choisis : des chefs d’oeuvres connus que l’on redécouvre : tel ORFEO de Monteverdi (1606), sublimé par leur sens de la subtilité réjouissante, articulée, naturelle, expressive… et très habitée. Invention, disposition élocution, passion… tout devrait couler comme une seconde langue, à travers le geste collectif des Timbres. Cet Orfeo, commande du Festival pour ses 25 ans, devrait être un temps fort mémorable dans l’Histoire de Musique et Mémoire. Favola in musica, 5 actes, créée au Palais Ducal de Mantoue, le 24 février 1607, d’après les Métamorphoses d’Ovide, Les Gerogiques de Virgile. Orfeo, fable musicale, n’est pas le premier opéra de l’histoire : il faut plutôt attendre près de 30 ans plus tard, et du même auteur, – mais à Venise, la création en 1642, du Couronnement de Poppée / L’incoronazione di Poppea, véritable drame moderne d’un réalisme sublime, alliant cruauté, vérité, poésie et érotisme. VOIR notre reportage Le Couronnement de Poppée de Monteverdi par Patrice Caurier et Moshe Leiser / présentée par Jean-Paul Davois / Angers Nantes Opéra 2017. Encore entre deux eaux, celle du madrigalisme de la Renaissance et des prémices de la déclamation baroque, – recitar cantando, Orfeo met en scène l’opéra lui-même, c’est à dire la force et la puissance du chant incarné. Même s’il échoue à sauver Eurydice et s’unir à elle (comme chez Wagner, l’élu Lohengrin et Elsa), Orphée, le poète de Thrace montre qu’il est capable d’émouvoir jusqu’au dieu des enfers, Pluton ; l’infléchir et le convaincre par sa peine endeuillée que son chant a sublimé… EN LIRE +

 

 
 
 

Festival de Beaune : Dantone dirige GIUSTINO de Vivaldi
dantone ottavio academia bizantina symphonies de haydn CLIC de CLASSIQUENEWS CLIC de juin 2016Le 27 juillet 2018.
On connaissait le Giustino du vénitien Legrenzi (mort en 1690), un compositeur à redécouvrir ; celui de Vivaldi devrait marquer les esprits d’autant qu’il est servi par un chef alchimiste et d’ne articulation dramatique exemplaire, Ottavio Dantone, dont CLASSIQUENEWS a loué récemment l’exceptionnelle compréhension des symphonies de Haydn. A la tête de son ensemble Accademia Bizantina, Ottavio Dantone alimente la volet défrichement et recréaiton du festival de Beaune 2018, en révélant l’éclat virtuose et psychotique du Giustino de Vivaldi, créé pour le Carnaval de 1724 au Teatro Capranica de Rome, alors que le compositeur impresario cherchait à faire rayonner son prestige artistique au delà de la cité lagunaire. Les opéras de Vivaldi se font rares ; cette résurrection crée l’événement, regroupant plusieurs jeunes chanteurs au talent désormais avéré : Valer Sabadus (Anastasio), Emöke Barath (Arianna), Emiliano G Toro (Vitaliano), sans omettre la très convaincante contralto Delphine Galou, toujours inspirée dans les emplois baroques (ici dans le rôle titre travesti de Giustino). Une tempête en mer, des batailles, un couronnement… le compositeur enchaîne coups de théâtre et effets spectaculaires pour évoquer l’ascension de simple laboureur devenu coempereur de Byzance avec Anastasio. Dans chacun des 3 actes, Vivaldi distribue des arias d’agilité d’une acrobatie inouïe, dont l’énergie et la virtuosité requises expriment le feu et l’impétuosité qui portent les protagonistes. Cour des Hospices à 21h. Un enregistrement est annoncé dans la foulée de cette recréation attendue et prometteuse. Livret de Pariati, d’après Nicolo Beregan).

 

 

 
 
 
 
 

 

 

COMPTES RENDUS

Vertiges des passions baroques ou immersion introspectives grâce à la magie des instruments anciens… retrouvez ici les programmes et productions, les personnalités (chefs, chanteurs, instrumentistes…)  qui nous ont le plus convaincus au concert et sur les planches…
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stradella alessandroCompte-rendu critique. Concert. PONTOISE, église Notre-Dame. Stradella, S. Editta. Le 21 avril 2018. Ensemble Il groviglio, Marco Angioloni. C’est à une première française que nous avons pu assister dans la chaleureuse église Notre-Dame de Pontoise, celle du très bel oratorio S. Editta, Vergine e Monaca, Regina d’Inghilterra, premier opus sacré du grand compositeur romain. Un jeune ensemble enthousiaste et des chanteurs prometteurs ont magnifiquement servi cette musique de bout en bout envoûtante. Des six oratorios connus et préservés du compositeur de Nepi, seuls le San Giovanni Battista et la Susanna ont réussi à dépasser les frontières de la péninsule, bien qu’ils soient malgré tout rarement donnés. Le travail infatigable et remarquable d’Andrea De Carlo… EN LIRE +

 

 

Taylor justin clavecin baroque portrait annonce concerts saison programmes présentation par classiquenewsCompte-rendu, concert. AVIGNON, Chapelle de l’Oratoire, le 15 avril 2018. Récital de Justin Taylor, Clavecin. Désormais bien ancrée dans le paysage de la cité des Papes, l’Association Musique Baroque en Avignon, infatigablement dirigée par Robert Dewulf, ne propose pas moins de 9 concerts de prestige – pour sa 18e édition – dans les lieux les plus emblématiques de la ville : en ce dimanche 15 avril, un récital de clavecin du jeune Justin Taylor dans la superbe Chapelle de l’Oratoire (en co-réalisation avec l’Opéra Grand Avignon). En LIRE +

 

Cecilia-Bartoli-magicienne-Alcina-scene-Christof-Loy_critique opera compte rendu opera concert festival par classiquenews 0_728_485Compte-rendu, opéra. PARIS, TCE, le 16 mars 2018. HAENDEL : ALCINA. Bartoli. Loy / Haim. Chaque fois que Cecilia Bartoli entreprend d’explorer une oeuvre ou une partie du répertoire, le succès est d’une certitude quasiment inéluctable. Après des cabotinages de Norma à West Side Story, la diva Romaine entreprend une incursion dans un des rôles emblématiques de l’opéra Handelien: Alcina. Si bien la magicienne est un leitmotiv de l’imaginaire baroque, la version Handelienne se révèle d’une efficacité sans équivoque. L’intrigue, issue de l’Orlando Furioso de l’Arioste, nous ébauche une magicienne dans son île enchantée, à l’orée de la perte de ses pouvoirs. EN LIRE +

 

 

à suivre…

 

 

 

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