ARTE, cycle Beethoven : les 2,9,16,23,30 octobre 2017. Chaque dimanche dâoctobre 2016, ARTE dĂ©veloppe tout un cycle dĂ©diĂ© au gĂ©nie de Beethoven. Au programme : concerts de trĂšs haut niveau (rĂ©citals de piano, sĂ©quences symphoniquesâŠ) et documentaires. Voyez entre autres, actualitĂ© rĂ©cente oblige⊠le Concerto pour piano n°3 interprĂ©tĂ© par laurĂ©at du Prix Reine Elisabeth 2016, le TchĂšque LukĂĄĆĄ VondrĂĄÄek ou encore, le n°4 jouĂ© par HĂ©lĂšne Grimaud. Quant Ă la cĂ©lĂšbre NeuviĂšme Symphonie, aboutissement de toute une odyssĂ©e musicale qui bouleverse lâĂ©criture orchestrale en inaugurant de plein fouet le feu romantique, elle est diffusĂ©e dans la version quâen avait donnĂ© lâOrchestre de Paris dirigĂ© par Philippe Jordan pour son cycle Beethoven lors de la saison 2014/2015 Ă lâOpĂ©ra national de Paris. Le documentaire « LâAffaire Beethoven » revient sur la vie mouvementĂ©e de lâartiste, tandis que « Nom de code : Sonate au clair de lune » donne Ă dĂ©couvrir la pianiste allemande Elly Ney, interprĂšte pactisant avec Hitler⊠Soit 10 rvs proposĂ©s tout au long des 5 dimanche d’octobre 2016 avec une offre particuliĂšrement riche et dense les 2 puis 9 octobre…
Dimanche 2 octobre à 18h
HélÚne Grimaud interprÚte le concerto n°4 de Beethoven
La trĂšs charismatique HĂ©lĂšne Grimaud est certainement lâune des grandes concertistes de notre Ă©poque. Dans la Salle dorĂ©e du Musikverein de Vienne, elle joue le concerto n°4 en sol majeur opus 58. Ce concerto a Ă©tĂ© composĂ© dans les annĂ©es 1805/1806, pĂ©riode de crĂ©ation trĂšs fĂ©conde. Câest aussi Ă cette pĂ©riode quâont Ă©tĂ© créés le concerto pour violon et FidĂ©lio, lâunique opĂ©ra du compositeur. Au pupitre des Wiener Symphoniker, Manfred Honeck ancien directeur gĂ©nĂ©ral de lâOpĂ©ra de Stuttgart, qui prĂ©side actuellement aux destinĂ©es du Pittsburg Symphony Orchestra.
Née en 1969, HélÚne Grimaud a commencé le piano à six ans et sorti son premier disque
Ă seize. Elle a fait ses dĂ©buts en 1990 aux USA. Câest une femme trĂšs engagĂ©e qui milite pour les Droits de lâhomme et pour lâenvironnement, avec une attention toute particuliĂšre pour la protection des loups. Elle a ainsi cofondĂ©e le Wolf Conservation Center Ă South Salem/New York en 1999. Son autobiographie a paru sous le titre Variations sauvages. Elle vit depuis 2005 en Suisse.
Réalisation : Agnes Méth
Compositeur : Ludwig van Beethoven
Direction: Manfred Honeck
Orchestre: Wiener Symphoniker
Avec : HélÚne Grimaud (piano)
A revoir pendant 93 jours sur ARTE Concert : concert.arte.tv
Dimanche 2 octobre à 23h55
Lâaffaire Beethoven (docu, 2013)
Comment Beethoven a-t-il pu, aprĂšs ĂȘtre devenu sourd, composer certains
de ses plus grands chefs dâĆuvre ? Dans son testament, Ludwig van Beethoven rĂ©vĂ©lait quâil Ă©tait dĂ©jĂ presque entiĂšrement sourd Ă lâĂąge de 31 ans. En dâautres termes, la majoritĂ© de ses oeuvres pionniĂšres â en tout trente-deux sonates pour piano, seize quatuors Ă cordes, lâopĂ©ra Fidelio et ses neuf symphonies mondialement connues â ont Ă©tĂ© composĂ©es alors quâil Ă©tait lui-mĂȘme incapable de les entendre. Ces vingt-cinq annĂ©es de crĂ©ation restent une Ă©nigme dans lâhistoire de la musique. Ce documentairecherche Ă lâĂ©lucider en explorant les relations entre la maladie et lâoeuvre de cet artiste de gĂ©nie. Comment Beethoven a-t-il trouvĂ© la force de se battre contre la progression de ses troubles auditifs ? Quelle influence ont-ils eue sur sa crĂ©ation ? Si lâon se reprĂ©sente volontiers le compositeur comme un personnage irascible et revĂȘche, on le dĂ©couvre ici sous une facette moins connue, comme un jeune homme combatif, plein de fougue et de joie de vivre.
Documentaire de Hedwig Schmutte et Ralf Pleger (Allemagne, 2013, 52mn)
Dimanche 2 octobre à 23h55 à minuit 45 (OOh45)
Lucerne Festival: Symphonie n° 5 en ut mineur de Beethoven, op. 67
Le 75Ăšme anniversaire du Festival de Lucerne en 2013 a permis dâentendre de merveilleux concerts, dont la CinquiĂšme de Ludwig van Beethoven avec le Mahler Chamber Orchestra dirigĂ© par le jeune chef espagnol Pablo Heras-Casado. La CinquiĂšme de Beethoven dite “Symphonie du Destin” est lâune des oeuvres les plus connues de la musique classique. Pourtant, lors de sa premiĂšre le 22 dĂ©cembre 1808, le succĂšs nâĂ©tait pas vraiment au rendez-vous avec des musiciens qui nâavaient pas assez rĂ©pĂ©tĂ© et une salle qui nâĂ©tait pas chauffĂ©e !  La situation Ă©tait nettement plus favorable Ă Lucerne. LâEspagnol Pablo Heras-Casado est dâun grand Ă©clectisme dans ses choix musicaux. Venu de la musique ancienne, il sâest ensuite tournĂ© vers le romantisme et les oeuvres modernes. Il est rĂ©guliĂšrement invitĂ© par les Philharmonies de Berlin et de Munich, le Cleveland Orchestra, lâOrchestre Philharmonique de Radio France et le Mahler Chamber Orchestra. Le Mahler Chamber Orchestra a Ă©tĂ© créé en 1997 par Claudio Abbado et dâanciens membres de lâOrchestre des jeunes Gustav Mahler. Cet orchestre de haut vol est composĂ© de 45 musiciens originaires de 20 pays et est lâinvitĂ© permanent du Festival de Lucerne depuis 2003.
Réalisation : Michael Beyer
Compositeur : Ludwig van Beethoven
Direction : Pablo Heras-Casado
Orchestre : Mahler Chamber Orchestra
A revoir pendant 90 jours sur ARTE Concert : concert.arte.tv
Dimanche 2 octobre à 01h25
Martha Argerich joue Beethoven : Concerto pour piano n°1
Une des oeuvres les plus allĂšgres de Beethoven, interprĂ©tĂ©e par la flamboyante pianiste dâorigine argentine. Le 24 avril dernier, au Festival de PĂąques dâAix-en-Provence, Martha Argerich, icĂŽne pianistique mondiale, a interprĂ©tĂ© le Concerto pour piano n° 1 de Beethoven, lâune des Ćuvres les plus enthousiastes du compositeur. Un concert auquel la musicienne apporte tout le souffle lyrique de son jeu. DĂšs lâĂąge de 8 ans, Martha Argerich, enfant prodige, a Ă©tĂ© capable dâinterprĂ©ter cette oeuvre en concert. Et si, depuis quelques annĂ©es, cette femme de caractĂšre ne joue, plus quâen formation de chambre ou avec orchestre, chacune de ses prestations fait Ă©vĂ©nement, tant elle est considĂ©rĂ©e comme lâune des plus grandes pianistes de son Ă©poque.
Dimanche 9 octobre  à 17h50
PHILIPPE JORDAN DIRIGE LA 9ĂME SYMPHONIE DE BEETHOVEN
Programme :
Fantaisie pour piano, chĆur et orchestre en ut mineur, op.80
Symphonie N°9 en ré mineur, op.125 de L.W. Beethoven
Tout au long de la saison 2014-2015, ARTE a accompagnĂ© le projet ambitieux de Philippe Jordan et de lâOrchestre de lâOpĂ©ra national de Paris : lâinterprĂ©tation complĂšte des symphonies de Ludwig van Beethoven. Pour clore en beautĂ© ce Cycle Beethoven, Philippe Jordan, les Choeurs et l’Orchestre de l’OpĂ©ra national de Paris ont jouĂ© Ă lâOpĂ©ra Bastille le 17 juin 2015 lâultime symphonie du compositeur allemand. La  titanesque Symphonie n°9 sâenroule autour dâune structure classique en quatre mouvements, dont chacun se dĂ©veloppe puis se dĂ©ploie de maniĂšre grandiose. Toutefois innovante, sa composition dĂ©passe les proportions de la symphonie classique, tant par lâampleur de son orchestre, que par lâapparition dâinstruments qui ne sont prĂ©sents ni chez Mozart, ni chez Haydn, comme la flĂ»te piccolo, le trombone et le contrebasson. Cette Ćuvre monumentale sâachĂšve sur un paroxysme majestueux, dont lâaspect dramatique est renforcĂ© par un chĆur et un quatuor de voix solistes, qui font rĂ©sonner le poĂšme « LâOde Ă la joie » de Schiller.
Direction musicale : Philippe Jordan
Orchestre de lâOpĂ©ra National de Paris
ChĆur de lâOpĂ©ra National de Paris
Chef des chĆurs : JosĂ© Luis Basso
RĂ©alisation : Vincent Massip (2015-1h13â)
Dimanche 9 octobre  à minuit (00h)
Nom de code : Sonate au clair de lune
Elly Ney, pianiste sous le régime nazi
UNE BEETHOVENIENNE ET LES NAZIS⊠Pianiste Ă©levĂ©e au rang de mythe, Elly Ney a vouĂ© sa vie au culte de Beethoven. Mais pour dâautres, elle reste avant tout une artiste infĂ©odĂ©e Ă Hitler. Autour de 1900, les compositions de Beethoven passaient pour injouables par des femmes, Ă©manant dâun titan puissant et viril. Puis la pianiste Elly Ney (1882- 1968) vint et sâidentifia â y compris physiquement, avec un regard habitĂ© et une volumineuse tignasse â au compositeur. AprĂšs des dĂ©buts au Carnegie Hall et une brillante carriĂšre aux Ătats-Unis, elle prĂ©fĂ©ra cĂ©lĂ©brer des grand-messes en lâhonneur de son idole, lisant notamment lors de ses concerts le fameux âtestament de Heiligenstadtâ Ă©crit en 1802 par un Beethoven trĂšs dĂ©primĂ©. Mais celle qui se considĂ©rait avant tout comme une musicienne populaire se laissa aussi sĂ©duire par lâidĂ©ologie nazie, et en particulier par lâantisĂ©mitisme, Ă lâinstar de Leni Riefenstahl ou de Winifred Wagner. Ă travers photos, extraits de films, lettres et tĂ©moignages, ce documentaire retrace son parcours, en sâinterrogeant Ă la fois sur le rĂŽle quâelle joua pour populariser Beethoven, lui-mĂȘme rĂ©cupĂ©rĂ© par la propagande nazie, et sur son engagement pour le rĂ©gime hitlĂ©rien. Seule pianiste allemande de son temps Ă pouvoir sâaffirmer au niveau de ses collĂšgues hommes (Artur Schnabel, Wilhelm Backhaus et Wilhelm Kempff), elle a laissĂ© des enregistrements lĂ©gendaires des oeuvres pour piano de Beethoven, tant son jeu singulier diffĂ©rait de celui de ses contemporains.
Dimanche 9 octobre  à 00h50
Philippe Jordan dirige les symphonies n°1 et n°3 de Beethoven
Concert (2014, 1h18mn)
Réalisation : Vincent Massip
Sous la baguette du directeur musical de lâOpĂ©ra de Paris, les cĂ©lĂšbres Symphonie n° 1 en ut majeur op. 21, et Symphonie n° 3 en mi bĂ©mol majeur op. 55, dite âEroicaâ.
Dimanche 16 octobre à 17h50
Beethoven : Concerto pour piano n°3
LaurĂ©at du Reine Elisabeth 2016, le pianiste tchĂšque Lukas VondrĂĄÄek interprĂšte le Concerto pour piano n°3 en ut mineur de Beethoven. Le laurĂ©at du Concours Reine Elisabeth de cette annĂ©e a acquis instantanĂ©ment les faveurs du jury et du public. Ce TchĂšque qui a donnĂ© son premier concert Ă lâĂąge de 16 ans et sâest produit au Carnegie Hall Ă 16. Il a jouĂ© avec les plus grands chefs (Vladimir ashkenazy, Christoph Eschenbach, Paavo Jörvi). InventivitĂ©, expressivitĂ© et technicitĂ© sont les maĂźtre-mots pour ce soliste qui met ici tout son talent dans le Concerto pour piano n° 3 de Beethoven, le seul de ce type que le compositeur ait Ă©crit en mode mineur.
Réalisation : Benoßt Vietlin 2016, 43mn
Orchestre National de Belgique
Dimanche 23 octobre à 18h15
Le concerto pour violon de Beethoven par Nikolaj Znaider et Riccardo Chailly
Orchestre Gewandhaus Leipzig sous la direction de Riccardo Chailly
Fils de parents israĂ©lo-polonais nĂ© en 1975 au Danemark, ce musicien est Ă la fois un brillant chef dâorchestre et un violoniste hors pair quâon sâarrache aux quatre coins du monde. Dans le cadre de la coopĂ©ration entre le Gewandhaus de Leipzig, la chaĂźne allemande MDR et Arte, il a interprĂ©tĂ© le Concerto pour violon en rĂ© majeur opus 61 de Beethoven, incontestablement lâune des Ćuvres majeures du compositeur.
Réalisation : Michael Beyer, 2014, 43mn
Dimanche 30 octobre à 18h30
Beethoven, Symphonie n°6, “Pastorale”
Plus connue sous le nom de « La Pastorale », la sixiĂšme symphonie de Beethoven traduit lâinspiration qui pouvait venir de la nature et de la campagne Ă un compositeur atteint de surditĂ©. Un merveilleux concert proposĂ© par le FSO dans le cadre de sa coopĂ©ration avec la tĂ©lĂ©vision publique finlandaise. Mais en gĂ©nie libre et capable dâivresse poĂ©tique inĂ©dite, Beethoven ne dĂ©crit pas le miracle de la nature : il lâexprime par un langage qui comme les Quatre Saisons de Vivaldi saisit par sa justesse expressive et dans lâĂ©criture symphonique, la subtilitĂ© de lâorchestrationâŠ
Réalisation : Anu Holttinen
Finlande/France, 2016, 43mn
Orchestre symphonique de la radio finlandaise FSO sous la direction de Hannu Lintu
Pingback: Paris, Exposition Beethoven Ă la Philharmonie (14 octobre 2016 – 29 janvier 2017) | Classique News