Live web depuis l’ORW Liège. Verdi : Aida, le 2 avril, 20h. En pleine Egypte pharaonique, l’amour de Radamès, général égyptien, et d’Aida, esclave nubienne, est menacé par la guerre que vont se livrer les deux pays. Mais un autre danger les guette : Amneris, fille du roi d’Egypte, est éprise de Radames et voit en Aida une rivale. La victoire des troupes égyptiennes est totale. En guise de récompense, le roi offre sa fille à Radamès. Par amour, le héros guerrier victorieux adoré par le pharaon lors de la fameuse scène du défilé de la victoire -tableau collectif qui revisite le grand opéra à la française-, trahit les siens, le peuple qui l’adule, Pharaon qui lui a remis l’or des dieux … Condamnés à être ensevelis vivants, cependant que la fille de Pharaon Amnéris observe impuissante à l’accomplissement de cet amour fatal qu’elle n’a pu infléchir, Radamès et Aida incarnent jusqu’à la mort, la souveraineté d’un amour qui dépasse les conflits et le destin des individus qui en sont traversés. La force de l’opéra égyptien de Verdi demeure son réalisme archéologique (l’égyptologue Mariette a collaboré au livret pour la vraisemblance de l’action sur scène, jusqu’à la justesse de certaines sonorités purement égyptiennes…), mais aussi son intimisme. En faisant d’Aida, un opéra surtout psychologique à la façon d’un huit clos qui se joue à 3 personnages : Radamès pris entre les sentiments d’Amnéris et d’Aida, la princesse et son esclave captive, Verdi a réussi un authentique chef d’œuvre lyrique, évitant le superficiel et le creux qu’un prétexte historique aurait pu causé… Livret Antonio Ghislanzoni.
Aida de Verdi, Direct live le 2 avril 2014
Paolo Arrivabeni, direction
Ivo Guerra, mise en scène
Barbara Frittoli, Isabelle Kabatu, Stuart Neill, Rudy Park, Nino Surguladze, Anna Maria Chiuri, Mark Rucker …
9 dates. A l’affiche du 25 mars au 4 avril 2014