lundi 28 avril 2025

Arte: programmes de Noël et du Nouvel An Décembre 2009, Janvier 2010. Notre sélection

A lire aussi
Arte
Programmes de Noël
2009

17 programmes d’exception font d’Arte, en décembre 2009 et pour les premiers jours de janvier 2010, la chaîne des fêtes par excellence. Anniversaire Harnoncourt, Frénésie lyrique inédite par Cecilia Bartoli, Passion Boléro pour Ravel, Concert du nouvel an exotique, ballets souverains signés Petitpa et Preljocaj, sans omettre la perle des films d’animation: Pierre et le loup de Suzie Templeton, pur joyau d’autant apprécié pour votre plaisir voire émerveillement au moment des fêtes… voilà autant de festivités musicales incontournables. joyeuses fêtes sur Arte!

Dimanche 6 décembre 2009 à 19h
Nikolaus Harnoncourt: les 80 ans
Concert d’ouverture du Festival de Salzbourg 2009
Nikolaus Harnoncourt dirige l’Orchestre philharmonique
de Vienne. Réalisation : Michael Beyer
Coproduction : ARTE, ZDF (2009, 43mn)



ARTE et la ZDF rendent hommage au chef autrichien Nikolaus Harnoncourt en diffusant le concert inaugurant le festival de Salzbourg 2009. Diriger l’Orchestre philharmonique de Vienne en ouverture est un honneur dont peu de chefs peuvent se prévaloir. Avec un sens raffiné de la dramaturgie de concert, Nikolaus Harnoncourt explore l’univers musical de la danse, tout en subtilité, allant du « Scherzo » de la Grande symphonie en ut majeur de Schubert à la Polka de Josef Strauss. En 2003 déjà, à l’occasion du concert du Nouvel An, Harnoncourt avait montré à la tête de l’Orchestre symphonique de Vienne avec quel brio il était capable de rendre aussi bien le
caractère rustique d’une danse de Bohème de Franz Schubert que la légèreté d’une valse viennoise.
Le programme musical s’accompagne d’un entretien du musicologue et présentateur Götz Alsmann avec Nikolaus Harnoncourt. Deux anticonformistes se rencontrent : Harnoncourt et sa quête inlassable du son « historique » dans les années 1950 et 60, qui avait alors plongé le monde du classique en émoi ; et Alsmann, aussi à l’aise dans le classique que dans la pop, refusant de tracer une limite entre l’un et l’autre.

Au programme :
Franz Schubert : 3e mouvement (« Scherzo ») de la Grande symphonie en ut majeur D 944
Franz Schubert/Anton Webern: Six Danses allemandes D 820
Josef Strauss : Frauenherz polka-mazurka op. 166
Josef Strauss : Delirien-Walzer op. 212
Josef Strauss : Pêle-mêle – Schnellpolka op. 161

Lundi 7 décembre 2009 à 20h45
Bizet : Carmen, en direct de la Scala de Milan
Musique de Georges Bizet
Livret : Henri Meilhac et Ludovic Halévy
D’après la nouvelle « Carmen » de Prosper Mérimée
Direction musicale : Daniel Barenboim
Mise en scène et costumes : Emma Dante
Décors : Richard Peduzzi
Lumières : Dominique Bruguière
Orchestre du Teatro alla Scala de Milan
Avec : Anita Rachvelishvili (Carmen), Jonas Kaufmann (Don José),
Adriana Damato (Micaëla), Erwin Schrott (Escamillo), Francis
Dudziac (Le Dancaïre), Rodolphe Briand (Le Remendado), Mathias
Hausmann (Moralès), Gabor Bretz (Zuniga), Adriana Kučerová
(Mercédès), Michèle Losier (Frasquita)
Réalisation : Patrizia Carmine
Coproduction : ARTE France, RAI Trade (2009, 3h00)
Soirée présentée par Annette Gerlach



ARTE nous invite à la « prima » du Teatro alla Scala le 7 décembre, jour de Saint-Ambroise patron de la ville de Milan, et traditionnelle soirée de l’inauguration de la nouvelle saison 2009-2010 de La Scala de Milan. Après Don Carlo de Verdi l’an passé, c’est une nouvelle production de l’opéra Carmen de Georges Bizet qui est à l’affiche pour cette rentrée lyrique.
Une distribution alléchante réunit le ténor allemand Jonas Kaufmann – interprète de Don José, rôle avec lequel il a véritablement éclaté sur le plan international à Londres en 2006 et qu’il reprendra en 2010 au MET de New York et au Bayerische Staatsoper de Munich -, le baryton basse uruguayen
Erwin Schrott dans le rôle d’Escamillo qu’il a déjà abordé – et Anita Rachvelishvili dans le rôle titre, jeune mezzo-soprano d’origine géorgienne. Les chanteurs évoluent dans le décor signé Richard Peduzzi, sous la baguette du Maestro Daniel Barenboim.
A la tête de sa propre compagnie fondée en 1999 à Palerme, Emma Dante est considérée comme la plus importante figure du théâtre d’avant-garde en Italie. Elle est très appréciée en France, où elle a été l’invitée du Théâtre du Rond-Point en 2007 et au printemps 2009. Il s’agit de sa première mise en scène d’opéra, pour laquelle elle s’est aussi attelée à la création des costumes, et l’on peut s’attendre à ce que le tempérament de cette Carmen sicilienne
à Milan soit à la mesure de celui de l’Andalouse de Séville. Réponse ce 7 décembre 2009.

Jeudi 10 décembre 2009 à 22h50
Arte Lounge
Réalisation : Hannes Rossacher. Coproduction : Berlin Studio TV Film GmbH, ZDF/ARTE (2009,
60mn)



Tous les mois, la soprano canadienne Measha Brueggergosman accueille dans un club Berlinois les grands noms de la musique classique dans une
atmosphère intimiste et décontractée. Au coeur de Berlin, dans l’un des clubs les plus tendance de la capitale, les stars mondiales du classique croisent des
artistes montants, des danseurs, des designers… abolissant ainsi la frontière entre les genres, entre la musique dite « sérieuse » et le divertissement. Pour les amoureux de la musique intemporelle et les curieux de la scène actuelle, Arte Lounge montre en soixante minutes une musique classique vivante, variée, émouvante, surprenante et moderne, dans un cadre inattendu.
Pour l’édition de décembre d’ARTE Lounge, Measha Brueggergosmann a, une fois encore, invité à Berlin des hôtes de marque. La violoniste virtuose Janine Jansen rencontre Barbara Schöneberger, idole du petit écran allemand qui fait déjà parler d’elle comme rockeuse, ainsi que la chanteuse de jazz norvégienne Rebekka Bakken, une valeur sûre. Au programme également, l’un des plus fameux quatuors avec piano du moment, le Fauré Quartett, le chansonnier Thomas Pigor, qui se fera fort de montrer pourquoi on l’aime tant en France, ainsi que Puppetmastaz. Retrouvez aussi ARTE Lounge sur le Web : www.arte.tv/artelounge

Dimanche 13 décembre 2009 à 19h
Neville Marriner dirige Mozart
Direction Muiscale : Sir Neville Marriner
Avec : Orchestre Symphonique de la Radio de Bavière
Philippe Boucly (flûte), Isabelle Moretti (harpe)
Réalisation : Michel Beyer
Coproduction : ARTE, BR (2009, 43mn). Festival Mozart 2009 : concert inaugural enregistré les 29 et 30 mai 2009 dans la salle impériale de la Résidence de Würzburg.



Inauguré en 1922, le Festival Mozart est l’une des manifestations musicales les plus anciennes et les plus riches en traditions. Chefs d’orchestre et solistes de renom international mettent à l’honneur l’oeuvre de Mozart dans la Résidence de Würzburg, l’un des plus beaux palais baroques d’Europe, faisant de ce festival un événement culturel dont la notoriété s’étend bien au-delà des frontières bavaroises. Axée autour de Mozart et Paris, cette édition 2009 du festival poursuit son voyage thématique à travers les grandes villes européennes où séjourna et composa Mozart. Le compositeur s’est rendu trois fois dans la capitale française, et c’est son troisième séjour, en 1778, qui eut le plus d’influence sur sa musique.
Dans ce concert de l’Orchestre Symphonique de la Radio de Bavière, placé sous la direction de Sir Neville Marriner, les solos sont assurés par le flûtiste français Philippe Boucly, soliste de l’ensemble bavarois depuis 1988, et par la harpiste Isabelle Moretti, illustre chambriste plusieurs fois lauréate de concours internationaux.
Programme du concert:
Ouverture en si bémol majeur KV 311 a
Concerto pour flûte et harpe en ut majeur KV 299

Dimanche 13 décembre 2009 à 9h45
Andreas Scholl, contre ténor
Andreas Scholl chante Haendel, Haydn et Mozart
Festival de musique de Schwetzingen 2006



Avec : Andreas Scholl (contre-ténor), Markus Märkl (clavecin et
piano). Réalisation : Michael Ciniselli. Coproduction ARTE, XXX (2009,60mn). Enregistré le 6 juin 2006 au Théâtre rococo du château de Schwetzingen dans le cadre du Festival de musique de Schwetzingen 2006

Dimanche 13 décembre 2009 à 10h40
Peer Gynt par Hans Spoerli
Grieg: Peer Gynt. Une chorégraphie de Heinz Spoerli
Direction musicale : Eivind Gullberg Jensen
Musique : Edvard Grieg, Brett Dean, Mark-Anthony Turnage
Réalisation : Andy Sommer
Avec : Marijn Rademaker, Philipp Schepmann (Peer Gynt), Yen Han, Christiane Kohl, soprano (Solveig), Ana Carolina Quaresma (Åse), Vahe Martirosyan (La mort), Arman Grigoryan (Le roi des montagnes). Avec : Le ballet de Zurich, l’Orchestre de l’Opéra de Zurich, les choeurs de l’Opéra de Zurich. Une coproduction Bel Air Media, Opéra de Zurich et ZDF/ARTE
(2009, 64mn). Enregistré en novembre 2008 à l’Opéra de Zurich



Le directeur du ballet de l’Opéra de Zurich a choisi avec Peer Gynt un sujet immensément célèbre, ayant déjà fait l’objet de nombreuses adaptations : la légendaire version marathon (8 heures) du metteur en scène allemand Peter Stein ou de la chorégraphie de John Neumeier sur une musique d’Alfred Schnittke.

Dimanche 20 décembre 2009 à 9h45
Haendel: Jephtha
Oratorio en trois actes de Georg Friedrich Haendel
Livret de Thomas Morell. Mise en scène : Jean-Marie Villegier, Jonathan Duverger. Réalisation : Alain Jamy. Coproduction : ARTE France, Seppia, Opéra National du Rhin, Alsatic. Créé le 26 février 1752 au Royal Theatre, Covent Garden, Londres



Le sacrifice de l’enfant par le père est un des grands mythes fondateurs de nos civilisations. Depuis Abraham et Isaac jusqu’à Agamemnon et Iphigénie en passant par Idoménée et son fils Idamante, on ne compte plus ces figures légendaires. Jephté fit le voeu imprudent d’offrir à Dieu le premier être vivant qui s’offrirait à sa vue. Ce fut Iphis, sa fille unique ! Les compositeurs devaient trouver dans ce sujet une source inépuisable d’inspiration, l’exaltation, la colère, l’impuissance et la résignation leur donnant l’occasion de varier à l’envi les atmosphères. Haendel a-t-il jamais été plus bouleversant que dans cette oeuvre ultime.


Dimanche 20 décembre 2009 à 19h
Cecilia Bartoli
L’art des castrats
Réalisation : Olivier Simmonet. Coproduction : ARTE, ZDF (2009, 43mn)
Enregistré à Caserta en octobre 2009



Cecilia Bartoli est connue pour entreprendre régulièrement de passionnants voyages sur des territoires inexplorés de la musique. Après avoir exhumé des oeuvres en partie inédites de Vivaldi, Gluck et Salieri, après une digression dans la Rome baroque puis dans l’empire du bel canto romantique de Maria Malibran, ambassadrice légendaire de Rossini, Bellini ou de Donizetti, la mezzo diva se lance maintenant sur les traces des castrats. Elle plonge ainsi dans une époque pleine de contradictions, où s’entrechoquent beauté et cruauté, sensualité opulente et ambiguïté sexuelle, magnificence et misère. Jamais auparavant et jamais depuis lors autant de sacrifices n’ont été perpétrés sur l’autel de la musique, jamais autant de garçons n’ont été mutilés afin que quelques castrats seulement puissent envoûter les scènes lyriques d’Europe avec un art du chant jusqu’alors inouï, qui leur valut d’être vénérés comme des superstars du baroque. La musique des castrats est, pour Cecilia Bartoli, son projet jusqu’à présent le plus ambitieux, avec des arias et des enchaînements de coloratures d’une difficulté technique extrême, puisqu’ils étaient adaptés aux capacités vocales des castrats. Soucieuse de donner à la musique des castrats un écrin à sa hauteur, Cecilia Bartoli a choisi le théâtre baroque et quelques salles fastueuses du palais royal de Caserte, près de Naples. Naples, école musicale qui rayonnant partout dans l’Europe de Lumières a ilposé le triomphe des voix célestes, celles des castrats. Outre les oeuvres de Porpora, elle chante des arias de Georg Friedrich Haendel, Carl Heinrich Graun, Geminiano Giacomelli, etc.Pour cet événement, elle est accompagnée par l’ensemble sur instruments d’époque, « Il Giardino Armonico », sous la direction de Giovanni Antonini.

Lundi 21 décembre 2009 à 22h
Ravel, la passion Boléro
Documentaire de Michel Follin. Auteurs : Christian Labrande et Michel Follin. Coproduction : ARTE France, 13 Production (2007, 1h)
(Rediffusion du 28 janvier 2008).

Comment une oeuvre apparemment aussi simple a-t-elle pu devenir le plus grand succès du répertoire classique ? Enquête sur le “mystère” Boléro.



Après La Pathétique de Tchaïkovski (réalisé par Iossif Pasternak, diffusé le 28 octobre 2006) et Beethoven : la Neuvième (réalisé par Pierre-Henri Salfati, diffusé le 8 septembre 2007), c’est à un autre “tube” universel que s’attaquent Christian Labrande et Michel Follin. On a dit que l’argument du Boléro était une scène de séduction, la danse d’une belle Andalouse cherchant à séduire un toréador. Cet aspect “érotique” a certainement contribué à la notoriété de l’oeuvre. Cela suffit-il à expliquer sa célébrité planétaire ? Comment une pièce apparemment aussi simple a-t-elle pu devenir le plus grand succès du répertoire classique, fredonnée par les profanes, mais aussi admirée par des musiciens exigeants ? Quel est le secret de cette universalité et de la fascination que le Boléro exerce sur les cinéastes (Patrice Leconte, Jean Boyer…), les chorégraphes (Maurice Béjart, Odile Duboc…) ou sur des personnalités aussi diverses que les soeurs Labèque, Jean Echenoz ou Kurt Masur ? Comment cette oeuvre qui ne ressemble à aucune autre a-t-elle pu influencer, en même temps qu’elle le préfigure, le courant le plus prolifique de la musique d’aujourd’hui : la musique répétitive ou minimaliste ? Le vaste crescendo du Boléra ne laisse pas de nous captiver et de nous surprendre… C’est peut-être aussi grâce à sa très fine orchestration dont Ravel est passé maître.


Jeudi 24 décembre 2009 à 20h
Samedi 26 décembre 2009 à 19h
Max Raabe & Palast orchester
Réalisation: Michael Balhaus, Michael Beyer. Coproduction : ARTE, RB, RBB (2009, 2 x 43mn)



De Los Angeles à Tokyo, Max Raabe est acclamé dans le monde entier. Il interprète à la perfection des mélodies qui sont devenues de véritables classiques des années 1920 et 1930, avec une élégance intemporelle qui jamais ne se départit d’une certaine malice. On se souvient de ces airs : « I’m
singing in the rain », « Wenn die Elisabeth… », ou encore « Bei mir bist Du schoen »…
Lui et son Palast Orchester jouent à guichets fermés. Leur dernière tournée s’intitule « Heute Nacht oder nie » (« Cette nuit ou jamais »). Elle a débuté à Los Angeles et a fait escale au Carnegie Hall de New York, dont elle a inauguré le festival « Berlin in Lights ». Elle se termine à Berlin, où l’orchestre a été fondé il y a plus de vingt ans.
Michael Ballhaus est un fervent admirateur de Max Raabe et de son orchestre. ARTE lui a confié la direction artistique de cette réalisation.
Pour clore leur tournée internationale « Heute Nacht oder nie » (« Cette nuit ou jamais »), Max Raabe et le Palast Orchester se produisent au Admiralspalast, un ancien théâtre de revues situé en plein coeur de Berlin. C’est là, à deux pas du théâtre de Bertolt Brecht, qu’ils entonnent la deuxième partie de leur concert. Ils y interprètent notamment des chansons de Brecht et Kurt Weill comme « Song of Mandalay » et « Moon of Alabama », mais aussi un tube des Comedian Harmonists, « Mein kleiner grüner Kaktus ».

Vendredi 25 décembre 2009 à 19h
Angelin Preljocaj: Blanche Neige
Un ballet d’Angelin Preljocaj. Réalisation : Angelin Preljocaj. Coproduction : ARTE France, MK2 TV (2009, 90mn)



Angelin Preljocaj est l’un de nos plus grands chorégraphes actuels. Sa virtuosité, son imaginaire riche et flamboyant, ne sont jamais tant magnifiés que quand il adapte des grands classiques du répertoire et s’inspire du conte. L’année dernière, Blanche Neige. Une création qui eut un succès planétaire et tourne toujours à travers le monde. Pour Arte, Angelin Preljocaj a transformé son théâtre en studio de tournage. Il y a installé sa compagnie, est passé de la mise en scène à la réalisation, et nous offre pour le 25 décembre, une brillante version cinématographique de cette pièce magique, inspiré d’un conte célébrissime que n’aurait pas renié Tchaïkovski.
Inspiré par son sujet, Preljocaj éblouit par sa verve onirique et plusieurs tableaux visuels qui renouvèlent le mythe: mémorables à ce titre, l’apparition des 7 nains, mineurs à flanc de falaise granitique, suspendus à leur filins d’acrobates aériens; le tableau du grand miroir où en un effet de double toujours payant à la scène, la sorcière découvre la beauté outrageante de Blanche; ou encore, dans la vapeur d’un bois sombre, la figure de ce cerf à la pulsion mécanique qui porte le coeur rouge qui sauvera la jeunesse princesse… Spectacle enchanteur dont la musique extraite de la Symphonie n°4 de Gustav Mahler, immerge l’auditeur spectateur dans la gravité et la profondeur. L’idée d’utiliser Mahler pour le conte est déjà géniale.

Dimanche 27 décembre 2009 à 19h
Suzie Templeton: Pierre et le loup
Musique : Serge Prokofiev. Direction musicale : Mark Stephenson
Avec le Philharmonia Orchestra. Réalisation : Suzie Templeton
Production : ZDF, Breakthru Films (2006, 43mn)



Une excellente adaptation du célèbre conte musical de Prokofiev, avec des marionnettes animées image par image. Composé en 1936 par Prokofiev, Pierre et le loup, conte musical destiné à familiariser les enfants avec les instruments de l’orchestre symphonique, continue de séduire à chaque nouvelle génération. Pour l’adaptation à l’écran, la réalisatrice Suzie Templeton a imaginé un monde d’images fantastiques et animées inspirées de la Russie rurale du début du XX e siècle. Dans son film au graphisme tendre et sophistiqué, porté par un humour et une tendresse évidente pour les protagonistes, les marionnettes prennent vie selon le procédé du stop motion (articulation image par image), afin que leurs mouvements soient en parfait
accord avec chaque note. Après ce film enchanteur pour les enfants de tous les âges, nos chères têtes blondes n’auront plus jamais peur du grand méchant loup. A Pierre, les honneurs d’une audace malicieuse!


Lundi 28 décembre 2009 à 23h
Lully l’incommode
Réalisation : Olivier Simonnet. Coproduction : ARTE France, Camera Lucida Production (2008, 90mn)



Une évocation de la vie et de la personnalité du compositeur officiel à la Cour de Louis XIV, Jean-Baptiste Lully à travers sa musique, les explications de musicologues, les réflexions imaginaires du compositeur lui-même. Dans une salle du Château de Versailles, lors d’une séance de pose, Lully, incarné par le comédien Thierry Hancisse, se raconte au peintre qui exécute son portrait (Mignard qui l’a effectivement portraituré dans un tableau célèbre, plein d’énergie et de solennité versaillaise), tandis que dans d’autres salles les meilleurs ensembles baroques du moment jouent sa musique. Nous entendons ainsi au cours de cette soirée de nombreux extraits de concerts enregistrés à l’automne 2008 à l’occasion des « Grandes Journées Lully » à Versailles, dont « les plaisirs de l’île enchantée », « Persée », « l’amour malade », « Armide », « le Bourgeois gentilhomme » ou encore « Psyché » que l’ensemble Les Folies Françoises et leur chef Patrick Cohën-Akénine restituent avec le son perdu de l’orchestre des « 24 Violons du Roi » pour lequel un merveilleux travail de reconstitution d’instruments a été fait. Les musicologues Georgie Durosoir et Edmond Lemaître éclairent pour nous chaque étape de ce voyage au temps du Roi Soleil, grâce à l’oeuvre de l’un des ses serviteurs courtisans les plus zélés et les mieux inspirés. Lully a donné la musique de la Cour la plus fastueuse de l’Europe du premier baroque.

Jeudi 31 décembre 2009 à 19h
Hommage à Marius Petipa
Réveillon en direct du Théâtre Mariinsky. Coproduction : ARTE France, Bel Air (2009, 1h30)



En 1910 mourait Marius Petipa, exemple unique d’une «greffe » extraordinaire sur le plan artistique, laquelle a changé l’histoire de la danse. Français émigré en Russie, il révolutionne le ballet romantique. Son théâtre, le Mariinsky, à St Petersbourg, est encore aujourd’hui un joyau de la danse.
Nous commencerons la soirée du nouvel an dans cette salle magnifique, et inaugurerons en direct le centenaire du chorégraphe : La Bayadère, Paquita, des archives, des interviews… Hier et aujourd’hui, ici et là-bas : la pureté éternelle de cette danse reste actuelle et universelle.


Jeudi 31 décembre 2009 à 22h45
Saint Sylvestrre à La Havane
Concert de la Saint-Sylvestre depuis le Tropicana de La Havane. Concert de gala, Allemagne/Cuba 2009. Avec : Le ballet du Tropicana, Omara Portuondo (chant), Jésus Chuco Valdez (piano). Présentation : Alice Tummler. Réalisation : Henning Kasten. Coproduction : ARTE, ZDF (2009, 90mn)



Le 31 décembre, ARTE fêtera à la Havane à la fois le Nouvel An et les 70 ans du Tropicana, un cabaret unique en son genre créé en décembre 1939. Ce sera un gala spectaculaire, avec des numéros de danses exotiques tirés du spectacle du Tropicana et de la musique cubaine, telle qu’on la connaît depuis quelques années en Europe. La prestation d’Omara Portuondo sera l’un des temps forts de la soirée. Cette artiste née en 1930 avait débuté une carrière de danseuse au Tropicana avant de remporter, ces dernières années, un succès mondial comme chanteuse du groupe Buena Vista Social Club.
Deux artistes cubains de renommée mondiale – Omara Portuondo et Chuco Valdez – ont été invités à se produire au gala des 70 ans du Tropicana.


Vendredi 1er janvier 2010 à 12h35

Nouvel an à la Fenice en direct
Concert du nouvel an à la
Fenice. Réalisation : Carlo Tagliabue. Coproduction : ARTE, WDR (2009, 60 mn). Rediffusion du concert le samedi 2 janvier à 19h
Alors que les chaînes du service public France 2 ou France 3 diffusent comme chaque année, le concert du Nouvel An à Vienne, avec son sempiternel ballet de l’Opéra de Vienne, d’un kitsch suranné mais folklorique, Arte préfère jouer l’alternative vénitienne, en direct de La Fenice…



voir le programme de cette soirée festive sur le site de la Fenice


Samedi 2 janvier 2010 à 19h
Noël à Amsterdam
Concert de Noël 2009 à Amsterdam
Direction musicale: Bernard Haitink. Avec le Royal Concertgebouw Orchestra. Soliste : Christianne Stotijn (mezzo-soprano)



Pour cette édition 2009, l’orchestre se produit dans la capitale néerlandaise le 25 décembre à 15h. Au pupitre, Bernard Haitink, chef d’orchestre honoraire du Concertgebouw, qui a dirigé les concerts de Noël entre 1977 et 1988 avec plusieurs programmes consacrés à Gustav Mahler. Bernard Haitink a décidé pour 2009 de renouer avec cette tradition. La soliste Christianne Stotijn chante quelques lieder de « Des Knaben Wunderhorn ». Née à Delft, la mezzo-soprano a d’abord suivi des études de violon au Conservatoire Sweelinck d’Amsterdam avant d’embrasser une carrière de cantatrice. En 2008, elle obtient un « Echo Klassik » pour son enregistrement du Cornet de Frank Martin.

Dossier coordonnée par la rédaction télé de classiquenews.com sous la direction de Lee Wu Yang.

Ilustration: Blanche Neige, ballet d’Angelin Preljocaj (DR)

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